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TRAVAIL 525<br />

Emil CIORAN / Syllogismes de l’amertume (1952) / Œuvres / Quarto Gallimard 1995<br />

« Au rebours des autres siècles qui pratiquèrent la torture négligemment, celui-ci, plus exigeant, y apporte<br />

un souci de purisme qui fait honneur à notre cruauté. »<br />

< p.800 ><br />

Pierre DESPROGES / Dictionnaire superflu à l’usage de l’élite et des bien nantis / Ed. du Seuil 1985<br />

« Torture nom commun, trop commun, féminin, mais ce n’est pas de ma faute. Du latin tortura, action de<br />

tordre.<br />

Bien plus que le costume trois pièces ou la pince à vélo, c’est la pratique de la torture qui permet de<br />

distinguer à coup sûr l’homme de la bête.<br />

L’homme est en effet le seul mammifère suffisamment évolué pour penser enfoncer des tisonniers dans<br />

l’œil d’un lieutenant de vaisseau dans le seul but de lui faire avouer l’âge du capitaine. »<br />

<br />

TRAVAIL<br />

Jean de LA FONTAINE / Fables / La Pochothèque LdP 2000<br />

« Travaillez, prenez de la peine :<br />

C’est le fonds qui manque le moins. »<br />

< Livre cinquième IX Le laboureur et ses enfants p.286 ><br />

Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX / Œuvres / Épîtres / Société des Belles Lettres 1939<br />

«<br />

Le pénible fardeau de n’avoir rien à faire.<br />

»<br />

< Épître XI p.64 v.86 ><br />

Claude Adrien HELVÉTIUS / Pensées et réflexions / Œuvres complètes (tome 14) / Paris, Didot 1795<br />

[BnF]<br />

« Ce qui fait le bonheur des hommes c’est d’aimer à faire ce qu’ils ont à faire. C’est un principe sur lequel<br />

la société n’est pas fondée. »<br />

< XXVII p.121 ><br />

Joseph JOUBERT / Carnets / nrf Gallimard 1938-1994<br />

« Ceux qui n’ont à s’occuper ni de leurs plaisirs ni de leurs besoins sont à plaindre. »<br />

< 26 décembre 1794 t.1 p.161 ><br />

« Il y a des travaux corrupteurs, mais l’oisiveté l’est davantage. »<br />

< 24 décembre 1804 t.1 p.663 ><br />

François GUIZOT / De la démocratie en France / Bruxelles Wouters frères 1849 [BnF Cote 8-Lb55-<br />

118.A]<br />

« Si j’avais à rechercher quel a été le mal le plus profond, le vice le plus funeste de cette ancienne société<br />

qui a dominé en France jusqu’au seizième siècle, je dirais sans hésiter que c’est le mépris du travail. Le<br />

mépris du travail, l’orgueil de l’oisiveté sont des signes certains, ou que la société est sous l’empire de la<br />

force brutale, ou qu’elle marche à la décadence. »<br />

<br />

Adolphe THIERS / De la propriété / Paris, Paulin et L’Heureux 1848<br />

Division du travail et intelligence :<br />

« Quoique la diversité des professions commence déjà chez ces pâtres, puisqu’ils sont obligés de demander<br />

à autrui du fer ou de la poterie, on peut dire qu’ils fabriquent presque tout eux-mêmes. Mais il faut remarquer<br />

que ce sont les plus grossiers des hommes, résidant près des neiges, au plus haut niveau du globe,<br />

loin de toute civilisation, à l’extrême frontière de l’intelligence, c’est-à-dire à la limite où commence le<br />

crétinisme. »<br />

< p.157 >

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