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RELIGION 439<br />

arguments. On veut des sentiments pour toute conséquence et si les prémices sont propres à les amener,<br />

alors on a bien opéré et aussi juste qu’un géomètre qui a déduit un corollaire d’un axiome. »<br />

< 14 juin 1797 t.1 p.218 ><br />

« Si la prière ne change pas notre destin, elle change nos sentiments, utilité qui n’est pas moindre. »<br />

< 26 novembre 1800 t.1 p.400 ><br />

Benjamin CONSTANT / De la religion (1824) / Actes Sud 1999<br />

« Si le sentiment religieux est une folie, parce que la preuve n’est pas à côté, l’amour est une folie, l’enthousiasme<br />

un délire, la sympathie une faiblesse, le dévouement un acte insensé. »<br />

< Préface, p.31><br />

Georg Christoph LICHTENBERG / Le miroir de l’âme / Domaine romantique José Corti 1997<br />

« Lorsqu’ils virent qu’ils ne pouvaient point lui faire une tête de catholique, ils résolurent au moins de lui<br />

couper sa tête de protestant. »<br />

< D 581 p.233 ><br />

« Quand une bigote épouse un dévot, cela ne donne pas toujours un couple en éjaculation*. »<br />

< F 1133 p.327 ><br />

* Éjaculation : Terme de la vie dévote. Nom donné à certaines prières courtes et ferventes, qui se prononcent<br />

à quelque occasion passagère, comme si elles se jetaient vers le ciel. (Littré)<br />

Claude Michel CLUNY / Le silence de Delphes - journal littéraire 1948-1962 / SNELA La Différence<br />

2002<br />

« Un curé épouse une nonne ; mariage d’oraisons. »<br />

< 1961 p.216 ><br />

Alphonse KARR / Les Guêpes (quatrième série) / Calmann Lévy 1885<br />

« Quelque riche que soit devenue l’Église, elle n’a pas pour cela cessé d’être humble, et, pour montrer cette<br />

humilité, elle ne laisse jamais passer une occasion de demander l’aumône. »<br />

< Mars 1843, p.232 ><br />

Edmond et Jules de GONCOURT / Journal (t.2) / Robert Laffont - Bouquins 1989<br />

« M. de Marcellus, le grand seigneur chrétien, ne communiait à son château qu’avec des hosties timbrées à<br />

ses armes. Un jour, le desservant s’aperçut avec terreur que la provision d’hosties armoriées était épuisée. Il<br />

se risqua à tendre une hostie commune, plébéienne, l’hostie de tous, à la noble bouche dévote, en s’excusant<br />

avec ce mot véritablement admirable : "À la fortune du pot, monsieur de Comte !". »<br />

< 4 mai 1868 p.149 ><br />

Léon GAMBETTA / Discours et plaidoyers politiques (t.6) / Paris, G.Charpentier 1882 [BnF]<br />

« Et je ne fais que traduire les sentiments intimes du peuple de France en disant du cléricalisme ce qu’en<br />

disait un jour mon ami Peyrat* : Le cléricalisme? voilà l’ennemi ! »<br />

< Discours sur les menées ultramontaines, prononcé le 4 mai 1877 à la Chambre des députés p.354 ><br />

* Alphonse Peyrat (1812-1891) journaliste puis sénateur de la Seine. Il écrivit plusieurs ouvrages sur la<br />

question religieuse.<br />

Friedrich NIETZSCHE / Humain, trop humain. (1878-1879) / Œuvres I / Robert Laffont - Bouquins<br />

1990<br />

« Qu’on parcoure une à une les thèses morales exposées dans les chartes du christianisme, et l’on trouvera<br />

partout que les exigences sont tendues outre mesure, afin que l’homme n’y puisse pas suffire : l’intention<br />

n’est pas qu’il devienne plus moral, mais qu’il se sente le plus possible pécheur.»<br />

< 141 p.522 >

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