25.06.2013 Views

Voir - Bribes

Voir - Bribes

Voir - Bribes

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

388 PERFECTION<br />

Emil CIORAN / Carnets 1957-1972 / nrf Gallimard 1997<br />

« Les penseurs de première main méditent sur des choses ; les autres, sur des problèmes. Il faut vivre face<br />

à l’être, non à l’esprit. »<br />

< 1 juillet 1962 p.96 ><br />

Georges PERROS / En vue d’un éloge de la paresse - Lettre préface / Le Passeur 1995<br />

« L’homme pense seul et ne trouve de raisons de penser que par les autres. »<br />

<br />

« Prêter aux autres des pensées de l’arrière, pensées qu’ils feront connaître à tous, sauf au principal intéressé,<br />

les éléments qui les composent le concernant, et, avoir la bêtise ou le courage de leur dévoiler ce<br />

qu’ils croyaient si bien caché, s’attirant un : "Tu es fou. Qu’est-ce que tu vas chercher. Quel compliqué tu<br />

fais !", ce courage ou cette bêtise les déçoit cruellement sur notre compte. On leur retire "l’inconnaissable<br />

absolu", et ils ne vous pardonneront pas de leur avoir ôté le droit et le plaisir de nous croire leur ami. »<br />

<br />

André FROSSARD / Les Pensées / Le cherche midi éditeur 1994<br />

« Qu’est-ce qu’un penseur? Un homme qui se pose encore des questions quand les autres ne s’en posent<br />

plus. »<br />

< p.154 ><br />

Claude Michel CLUNY / Le silence de Delphes - journal littéraire 1948-1962 / SNELA La Différence<br />

2002<br />

« Penser : la meilleure manière de ce taire. »<br />

< 1960 p.170 ><br />

PERCEPTION<br />

François JACOB / Le jeu des possibles / Fayard 1981<br />

« Pour chaque espèce, le monde extérieur tel qu’il est perçu dépend à la fois des organes des sens et de la<br />

manière dont le cerveau intègre événements sensoriels et moteurs. Même lorsque des espèces différentes<br />

perçoivent une même gamme de stimulus, leur cerveau peut être organisé pour sélectionner des particularités<br />

différentes. L’environnement tel qu’il est perçu par des espèces différentes peut, selon la manière dont<br />

est traitée l’information, diverger aussi radicalement que si les stimulus reçus venaient de mondes différents.<br />

Nous-mêmes, nous sommes si étroitement enfermés dans la représentation du monde imposée par<br />

notre équipement sensoriel et nerveux, qu’il nous est difficile de concevoir la possibilité de voir ce monde<br />

de manière différente. Nous imaginons mal le monde d’une mouche, d’un ver de terre ou d’une mouette.<br />

Quelle que soit la manière dont un organisme explore son milieu, la perception qu’il en tire doit nécessairement<br />

refléter la "réalité" ou, plus spécifiquement, les aspects de la réalité qui sont directement liés à son<br />

comportement. Si l’image que se forme un oiseau des insectes qu’il doit apporter en nourriture à ses petits<br />

ne reflétait pas certains aspects au moins de la réalité, il n’y aurait plus de petits. Si la représentation que se<br />

fait le singe de la branche sur laquelle il veut sauter n’avait rien à voir avec la réalité, il n’y aurait plus de<br />

singe. Et s’il n’en était pas de même pour nous, nous ne serions pas ici pour en discuter. Percevoir certains<br />

aspects de la réalité est une exigence biologique. »<br />

< p.109-110 ><br />

PERFECTION<br />

LA BEAUMELLE / Mes pensées ou Le qu’en dira-t-on (1752) / Droz 1997<br />

« Les politiques, les moralistes, les théologiens ont ceci de commun, qu’ils se proposent de conduire<br />

l’homme à la perfection, et qu’ils seraient bien fâchés qu’il y arrivât. »<br />

< CCI p.115 >

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!