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GUERRE 225<br />

Jean-François REVEL / Contrecensures / Robert Laffont - Bouquins 1997<br />

« ... l’avez- vous remarqué? ce sont toujours Pétain ou Foch qui gagnent les guerres et ce sont toujours les<br />

Français qui les perdent. »<br />

< p.560 ><br />

Henri JEANSON / Jeanson par Jeanson / Ed. René Chateau 2000<br />

« La guerre, ça commence toujours par des heures héroïques... Et ça finit par des minutes de silence... »<br />

<br />

Pierre DAC / Arrière-pensées - Maximes inédites / Le cherche midi éditeur 1998<br />

« Si mourir pour la patrie est le sort le plus beau, vivre pour soi est le plus digne d’envie. »<br />

< p.135 ><br />

André FROSSARD / Les Pensées / Le cherche midi éditeur 1994<br />

« La guerre ne laisse aux survivants que des cimetières à se partager. »<br />

< p.108 ><br />

« Chacun sait que les armes de dissuasion ne sont efficaces que si l’on ne s’en sert pas. »<br />

< p.116 ><br />

Emil CIORAN / Des larmes et des saints (1937) / Œuvres / Quarto Gallimard 1995<br />

« De tous les hommes, le héros est celui qui pense le moins à la mort. Pourtant, nul n’y aspire, d’une<br />

façon inconsciente, il est vrai, autant que lui. Ce paradoxe définit sa condition : volupté de mourir, sans le<br />

sentiment de la mort. »<br />

< p.314 ><br />

François FURET / Le passé d’une illusion / Robert Laffont - Calmann-Lévy 1995<br />

Conséquences de la première guerre mondiale :<br />

« Fils de la guerre, bolchevisme et fascisme tiennent d’elle ce qu’ils ont d’élémentaire. Ils transportent dans<br />

la politique l’apprentissage reçu dans les tranchées : l’habitude de la violence, la simplicité des passions<br />

extrêmes, la soumission de l’individu au collectif, enfin l’amertume des sacrifices inutiles ou trahis. Car<br />

c’est dans les pays vaincus sur le champ de bataille ou frustrés par les négociations de paix que ces sentiments<br />

trouvent par excellence leur terreau. »<br />

< p.197 ><br />

Théodore MONOD / Et si l’aventure humaine devait échouer / Grasset & Fasquelle 2000<br />

« Avec leur dicton Si vis pacem, para bellum, les pauvres Romains ont, en réalité, fait la guerre durant deux<br />

siècles et demi.<br />

La véritable maxime, celle que les hommes devront adopter demain, s’ils ne veulent pas risquer de disparaître,<br />

est : Si vis pacem, para pacem.»<br />

<br />

Alexandre VIALATTE / Chroniques de La Montagne (1) / Robert Laffont - Bouquins 2000<br />

« Tous les grands conquérants ont été contre les guerres, Ils se dépêchaient de gagner pour en finir plus<br />

vite. Napoléon n’a jamais tenu qu’à la victoire. Clausewitz le prouve, les faits le confirment, personne ne<br />

le met plus en doute. Il paraît même que plusieurs généraux commenceraient à penser ainsi. »<br />

< 313 - 20 janvier 1959 p.714 ><br />

Paul MORAND / Journal inutile 1968-1972 / nrf Gallimard 2001<br />

« Quand les rois veulent vivre en paix, ils prennent un nom de guerre. »<br />

< 31 août 1968, p.43 ><br />

« On trouve tout naturel que les républicains du temps de Napoléon III aient souhaité, en 1870, la défaite de<br />

la France ; alors, pourquoi trouver honteux que Maurras, en 1940, ait souhaité la défaite de la République? »<br />

< 16 décembre 1969, p.329 >

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