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194 FEMME<br />

Georges COURTELINE / Philosophie / Œuvres / Robert Laffont - Bouquins 1990<br />

« Une dame disait un jour devant moi, d’elle-même, comme la chose la plus naturelle du monde :<br />

— Je ne pense jamais, cela me fatigue ; — ou, si je pense, je ne pense à rien.<br />

Comme dit Hugo : ceci est grand jusqu’au sublime. »<br />

< p.828 ><br />

« La femme ne voit jamais ce que l’on fait pour elle ; elle ne voit que ce qu’on ne fait pas. »<br />

< p.829 ><br />

« L’homme est le seul mâle qui batte sa femelle. Il est donc le plus brutal des mâles, à moins que, de toutes<br />

les femelles, la femme ne soit la plus insupportable — hypothèse très soutenable, en somme. »<br />

< p.830 ><br />

Paul VALÉRY / Mélange (1939) / Œuvres I / Bibliothèque de la Pléiade / nrf Gallimard 1957<br />

« La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a...<br />

— Mieux vaut souvent qu’elle le garde ! »<br />

< p.388 ><br />

Jean-Louis-Auguste COMMERSON / Pensées d’un Emballeur (1) / Martinon 1851<br />

« La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a ; mais la plus laide ne peut promettre que ce<br />

qu’elle n’a pas. »<br />

<br />

Paul LÉAUTAUD / Journal littéraire / Mercure de France 1986<br />

« Il n’est pas gai pour un amant de perdre le mari de sa maîtresse. Il est obligé d’entendre un panégyrique<br />

presque lyrique du défunt, recouvrant soudain toutes les qualités les plus exemplaires, après tous les quolibets<br />

et les injures dont on le couvrait de son vivant. »<br />

< 14 septembre 1924 I p.1509 ><br />

« Je finirai par croire que les femmes qui viennent vous chercher vous jouent plus de tours que les femmes<br />

auxquelles on a dû faire une longue cour avant de les obtenir, comme ayant moins de prix pour elle (vanité)<br />

dans le premier cas que dans le second. »<br />

< 31 Décembre 1943 III p.981 ><br />

Paul LÉAUTAUD / Passe-temps / Œuvres / Mercure de France 1988<br />

« J’ai vu des maris houspillés, j’en ai vu de ridiculisés, j’en ai vu de trompés avec la plus belle ardeur,<br />

et une ingéniosité, une adresse qui touchaient à l’esprit. Mon bon cœur me faisait les plaindre. Je ne les<br />

plains plus. Le jour qu’ils meurent, quelle réparation leur est faite ! Il n’est pas de qualités, de mérites,<br />

de talents que leurs épouses en larmes ne leur découvrent soudain, pas d’éloges qu’elles n’en fassent, de<br />

regrets qu’elles n’expriment, avec cet accent de sincérité qui n’appartient qu’aux femmes. On consentirait<br />

à être cocu pour entendre dire un pareil bien de soi. »<br />

< p.249 ><br />

« Il est curieux que ce soit toujours la femme qui "accorde ses faveurs" à l’homme. Ce n’est pourtant qu’un<br />

échange de bons procédés? »<br />

< p.280 ><br />

Paul LÉAUTAUD / Propos d’un jour / Œuvres / Mercure de France 1988<br />

« Une femme ne trouve jamais très intelligent l’homme qui l’aime. »<br />

< p.319 ><br />

Sacha GUITRY / Elles et Toi / Cinquante ans d’occupations / Omnibus Presses de la Cité 1993<br />

« J’imagine un cocu disant :<br />

- Ce qui m’exaspère, c’est de penser que ce monsieur sait maintenant de quoi je me contentais ! »<br />

< p.104 >

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