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DIEU 145<br />

évidemment ; et que par conséquent, il est pour le moins certain, que Dieu, qui est cet Être parfait, est ou<br />

existe, qu’aucune démonstration de géométrie le saurait être. »<br />

< Quatrième partie p.608 ><br />

Umberto ECO / Kant et l’ornithorynque / LdP 15026 Grasset & Fasquelle 1999<br />

« De toutes les réfutations de l’argument ontologique, la plus vigoureuse semble exprimée par la simple<br />

question : "Mais qui a jamais dit que l’existence était une perfection?" Une fois admis que la pureté absolue<br />

consiste dans le Non-être, la plus grande perfection de Dieu serait alors de ne pas exister. Le fait de le penser<br />

(ou de pouvoir le penser) comme existant serait l’effet de notre étroitesse d’esprit, capable en lui attribuant<br />

l’existence de salir ce qui a le droit suprême et la chance inimaginable de ne pas être. »<br />

< Sur l’être, p.29><br />

Jean de LA BRUYÈRE / Les Caractères / Œuvres / Bibliothèque de la Pléiade / nrf Gallimard 1951<br />

« L’impossibilité où je suis de prouver que Dieu n’est pas me découvre son existence. »<br />

< p.452 XVII (13) ><br />

« La religion est vraie, ou elle est fausse : si elle n’est qu’une vaine fiction, voilà, si l’on veut, soixante<br />

années perdues pour l’homme de bien, pour le chartreux ou le solitaire : ils ne courent pas un autre risque.<br />

Mais si elle est fondée sur la vérité même, c’est alors un épouvantable malheur pour l’homme vicieux :<br />

l’idée seule des maux qu’il se prépare me trouble l’imagination ; la pensée est trop faible pour les concevoir,<br />

et les paroles trop vaines pour les exprimer. Certes, en supposant même dans le monde moins de certitude<br />

qu’il ne s’en trouve en effet sur la vérité de la religion, il n’y a point pour l’homme un meilleur parti que la<br />

vertu. »<br />

< p.461 XVII (35) ><br />

MONTESQUIEU / Spicilège / Œuvres complètes II / Bibliothèque de la Pléiade / nrf Gallimard 1951<br />

« Mystère de la Grâce. On voit dans la même chaire Dieu tendre la main au pécheur le plus endurci et<br />

réprouver le juste pour quelques fautes. »<br />

< p.1307 ><br />

VOLTAIRE / Dictionnaire philosophique / Garnier 1967.<br />

Nécessité pratique de l’existence de Dieu :<br />

« Je ne voudrais pas avoir affaire à un prince athée, qui trouverait son intérêt à me faire piler dans un<br />

mortier : je suis bien sûr que je serais pilé. Je ne voudrais pas, si j’étais souverain, avoir affaire à des<br />

courtisans athées, dont l’intérêt serait de m’empoisonner: il me faudrait prendre au hasard du contre-poison<br />

tous les jours. Il est donc absolument nécessaire pour les princes et pour les peuples, que l’idée d’un Etre<br />

suprême, créateur, gouverneur, rémunérateur et vengeur, soit profondément gravée dans les esprits. »<br />

< p.43 article Athée, Athéisme ><br />

« Le grand objet, le grand intérêt, ce me semble, n’est pas d’argumenter en métaphysique, mais de peser s’il<br />

faut, pour le bien commun de nous autres animaux misérables et pensants, admettre un Dieu rémunérateur<br />

et vengeur, qui nous serve à la fois de frein et de consolation, ou de rejeter cette idée en nous abandonnant<br />

à nos calamités sans espérances, et à nos crimes sans remords. »<br />

< p.518 ><br />

Insuffisance de la justice humaine :<br />

« Dès que les hommes vécurent en société, ils durent s’apercevoir que plusieurs coupables échappaient à<br />

la sévérité des lois. Ils punissaient les crimes publics : il fallut établir un frein pour les crimes secrets ; la<br />

religion seule pouvait être ce frein. »<br />

< p.178 ><br />

Le supérieur ne peut provenir de l’inférieur :<br />

« Nous sommes des êtres intelligents ; or des êtres intelligents ne peuvent avoir été formés par un être brut,<br />

aveugle, insensible : il y a certainement quelques différences entre les idées de Newton et des crottes de<br />

mulet. L’intelligence de Newton venait donc d’une autre intelligence. »<br />

< p.459-460 >

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