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emplacement par un segment d’os, os homologue (os de banque), os autologue vascularisé ou non<br />

vascularisé, association des deux, prothèse massive de reconstruction pour <strong>le</strong>s grands enfants et <strong>le</strong>s<br />

ado<strong>le</strong>scents, prothèse de croissance pour <strong>le</strong>s plus jeunes.<br />

Après cette phase chirurgica<strong>le</strong> un deuxième cyc<strong>le</strong> de chimiothérapie sera entrepris. Cette<br />

chimiothérapie, protocolisée, sera décidée en fonction de la réponse de la tumeur à la chimiothérapie<br />

première évaluée sur la pièce de résection osseuse par <strong>le</strong>s anatomo-pathologistes.<br />

Points essentiels<br />

- Les tumeurs osseuses primitives de l’enfant peuvent être bénignes (el<strong>le</strong>s sont alors fréquentes) ou<br />

malignes (beaucoup plus rares, se limitant quasi exclusivement aux ostéosarcomes et aux tumeurs<br />

d’Ewing).<br />

- Sur une radiographie, une tumeur de grande tail<strong>le</strong>, à limites floues, sans liseré de condensation<br />

périphérique, avec une érosion ou une rupture des cortica<strong>le</strong>s, avec un envahissement des parties<br />

mol<strong>le</strong>s, une réaction périostée, un triang<strong>le</strong> de Codman, un feux d’herbes sont des signes en faveur<br />

d'une tumeur maligne.<br />

- Par ordre de fréquence, dou<strong>le</strong>urs, tuméfaction et fractures pathologiques représentent <strong>le</strong>s modes de<br />

découverte cliniques d’une tumeur osseuse.<br />

- De simp<strong>le</strong>s radiographies suffisent au diagnostic de certaines T.O.P. (exostose, kyste osseux<br />

essentiel) ail<strong>le</strong>urs l’imagerie devra être complétée. Si au terme de ce bilan <strong>le</strong> diagnostic n’est pas établi<br />

une biopsie devra être réalisée, aucun traitement ne devant être entrepris sans connaître la nature<br />

d’une T.O.P.<br />

- La prise en charge des tumeurs osseuses malignes de l’enfant doit se faire en centre spécialisé.<br />

- Le fibrome non ossifiant est une lésion unique ou multip<strong>le</strong> métaphysaire. El<strong>le</strong> touche un enfant sur<br />

trois. L’évolution spontanée se fait vers la guérison au prix parfois de fracture pathologique surtout<br />

dans <strong>le</strong>s localisations tibia<strong>le</strong>s dista<strong>le</strong>s. Les formes typiques ne justifient d’aucun examen<br />

complémentaire après avoir été diagnostiquée à la radiographie. Seu<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s formes atypiques, rares,<br />

justifieront d’examens complémentaires, exceptionnel<strong>le</strong>ment d’une biopsie.<br />

- L’exostose ostéogènique ou ostéochondrome est une tumeur bénigne caractérisée par une<br />

excroissance osseuse en région métaphysaire. Le plus souvent uniques, ces tumeurs peuvent rentrer<br />

dans <strong>le</strong> cadre d’une maladie des exostoses multip<strong>le</strong>s, maladie familia<strong>le</strong> à transmission autosomique<br />

dominante. Dans <strong>le</strong>s formes uniques ces tumeurs peuvent représenter une gène fonctionnel<strong>le</strong> justifiant<br />

<strong>le</strong>ur exérèse. Dans <strong>le</strong>s formes multip<strong>le</strong>s des désaxations, des raccourcissements ou des différences de<br />

longueurs entre radius et ulna ou tibia et fibula peuvent nécessiter des prises en charge plus<br />

comp<strong>le</strong>xes. La dégénérescence maligne rare (moins de 1%) dans <strong>le</strong>s formes uniques est beaucoup<br />

plus fréquente dans <strong>le</strong>s formes multip<strong>le</strong>s (10 à 20%). Les localisations aux ceintures (épau<strong>le</strong>, bassin)<br />

expose davantage à la transformation maligne.<br />

- La symptomatologie clinique de l’ostéome ostéoïde est stéréotypée ; dou<strong>le</strong>ur à prédominance<br />

nocturne calmée par l’aspirine. La tumeur est représentée par une zone lésionnel<strong>le</strong> de quelques<br />

millimètres appelée nidus entourée d’une zone non tumora<strong>le</strong>, réactionnel<strong>le</strong> de densification osseuse.<br />

Les radiographies montrent en général la densification osseuse péri lésionnel<strong>le</strong>. La scintigraphie<br />

osseuse montrera , sous la forme d’un spot d’hyperfixation ,où se situe <strong>le</strong> nidus. La tomodensitométrie,<br />

centrée sur la zone d’hyperfixation mettra en évidence <strong>le</strong> nidus. El<strong>le</strong> servira de repérage pour une<br />

exérèse ou une thermo-coagulation per cutanée sous anesthésie généra<strong>le</strong>.<br />

- Les kystes osseux essentiels sont uniques et se localisent préférentiel<strong>le</strong>ment chez l’enfant au niveau<br />

des métaphyses proxima<strong>le</strong>s du fémur et de l’humérus. Le mode de révélation est en général une<br />

dou<strong>le</strong>ur qui traduit une fissure ou une fracture d’une cortica<strong>le</strong> très amincie. L’aspect radiologique est<br />

celui d’une ostéolyse bien limitée sans modification de forme de la métaphyse et sans rupture de<br />

cortica<strong>le</strong> exceptée l’éventuel<strong>le</strong> zone fracturaire Un tel aspect typique ne justifie pas d’une biopsie pour

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