25.06.2013 Views

Télécharger le fichier - prepECN

Télécharger le fichier - prepECN

Télécharger le fichier - prepECN

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

C@mpus National de pédiatrie et chirurgie pédiatrique TICEM – UMVF<br />

Auteur : Pr J Moscovici (CHU de Toulouse) MAJ : 15/12/2004<br />

Faq 3 - Comment conduit-on l’examen clinique d’un enfant ayant des troub<strong>le</strong>s<br />

de la continence ?<br />

L’étiologie des troub<strong>le</strong>s de la continence et de la miction est parfois manifeste, que l’enfant présente<br />

une malformation urologique du bas-appareil urinaire (exstrophie vésica<strong>le</strong>…) ou un problème<br />

neurologique évident, congénital (myéloméningocè<strong>le</strong>…) ou acquis (myélite, traumatisme<br />

médullaire…). Mais dans la majorité des cas, l’étiologie n’est pas immédiatement évidente. L’approche<br />

clinique est alors fondamenta<strong>le</strong> avec importance de l’interrogatoire et de l’examen clinique.<br />

1/ L’INTERROGATOIRE<br />

L’interrogatoire analyse :<br />

- la période d’acquisition de la continence (âge, conditions, erreurs, comme la mise au pot très<br />

précoce…),<br />

- la symptomatologie actuel<strong>le</strong> mais aussi passée, certains troub<strong>le</strong>s ayant pu disparaître,<br />

- <strong>le</strong> caractère ancien ou récent des troub<strong>le</strong>s.<br />

A/ La symptomatologie urinaire<br />

- l’énurésie se définit comme une miction nocturne, complète, involontaire.<br />

Il faut apprécier ses différents caractères, primaire (l’enfant n’ayant jamais été propre la nuit) ou<br />

secondaire (survenant après une période de continence nocturne norma<strong>le</strong> plus ou moins longue),<br />

permanente ou intermittente, son abondance, <strong>le</strong> moment de survenue de la ou des mictions<br />

nocturnes.<br />

- l’incontinence urinaire relève de mécanismes variés et correspond à des fuites d’urines plus ou<br />

moins abondantes, plus ou moins perçues, survenant <strong>le</strong> jour mais aussi la nuit. L’incontinence<br />

nocturne n’est pas toujours faci<strong>le</strong> à différencier de l’énurésie.<br />

- la pollakiurie est une augmentation de la fréquence des mictions. Un enfant doit norma<strong>le</strong>ment uriner<br />

5 à 6 fois par jour<br />

- l’impériosité mictionnel<strong>le</strong> se caractérise par l’urgence du besoin. Les enfants adoptent des<br />

attitudes caractéristiques pour éviter <strong>le</strong>s fuites : accroupissement (squatting), trémoussements,<br />

croisement des jambes, <strong>le</strong> talon sur la vulve, pincement de la verge…<br />

- la dysurie est parfois diffici<strong>le</strong> à mettre en évidence cliniquement, surtout si el<strong>le</strong> est primaire. Il faut<br />

essayer de préciser l’aspect du jet, la durée de la miction, rechercher l’utilisation de la poussée<br />

abdomina<strong>le</strong>.<br />

- la retention d’urines est rare chez l’enfant. Il faut savoir qu’el<strong>le</strong> peut être en rapport non avec un<br />

problème urinaire mais avec une constipation.<br />

B/ Les troub<strong>le</strong>s associés<br />

Il faut rechercher :<br />

- des antécédents d’infection urinaire, soit à type de pyélonéphrite, faisant redouter un reflux vésicourétéra<br />

associé, soit à type de cystite<br />

- des troub<strong>le</strong>s du fonctionnement ano-rectal, constipation ou encoprésie,<br />

- des troub<strong>le</strong>s de la motricité des membres inférieurs, retard d’acquisition de la marche, chutes<br />

fréquentes, fatigabilité…

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!