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Il faut éga<strong>le</strong>ment tenir compte de l'éclairage de la pièce (luminance) qui joue sur <strong>le</strong> diamètre pupillaire.<br />

Un éclairage moyen est <strong>le</strong> plus favorab<strong>le</strong>.<br />

I - Chez un enfant d'âge scolaire<br />

On utilise l'échel<strong>le</strong> de Monoyer constituée par des <strong>le</strong>ttres d'imprimerie dont la dimension globa<strong>le</strong> est<br />

5 fois la dimension du détail caractéristique qui sous-tend lui-même, un ang<strong>le</strong> de 1 minute pour l'acuité<br />

unité. L'épaisseur des traits est <strong>le</strong> cinquième de la hauteur de la <strong>le</strong>ttre.<br />

Les <strong>le</strong>ttres sont habituel<strong>le</strong>ment présentées en tab<strong>le</strong>au groupant, outre la ligne correspondant à l'acuité<br />

visuel<strong>le</strong> unité, différentes lignes de caractères plus grands ou plus petits, correspondant aux acuités<br />

visuel<strong>le</strong>s plus basses ou plus grandes, dans une progression arithmétique ou mieux, logarithmique.<br />

II - Chez un enfant plus jeune<br />

Pour tester l'acuité visuel<strong>le</strong> d'un enfant plus jeune qui ne connaît pas encore <strong>le</strong>s <strong>le</strong>ttres d'imprimerie,<br />

différents optotypes ont été proposés. Pour faciliter <strong>le</strong>ur reconnaissance, une présentation isolée des<br />

différents tests est possib<strong>le</strong>, mais il est préférab<strong>le</strong> d’utiliser une présentation groupée en ligne afin<br />

d’évaluer <strong>le</strong> pouvoir séparateur qui est <strong>le</strong> plus souvent atteint en cas d’amblyopie. Par ail<strong>le</strong>urs, la<br />

mesure peut se faire en utilisant la méthode d'appariement : l'enfant désigne l'objet qui lui est présenté<br />

en mettant <strong>le</strong> doigt sur l'image identique qu'il a devant lui. Cette méthode améliore beaucoup la<br />

reconnaissance car el<strong>le</strong> supprime toute expression verba<strong>le</strong>, facteur fréquent d'inhibition à cet âge. Ces<br />

test sont généra<strong>le</strong>ment présentés à 5 mètres. On peut <strong>le</strong>s présenter à 2,50 mètres (car l’attention du<br />

jeune enfant se disperse à 4 ou 5 m) mais il faut alors diminuer de moitié l'acuité visuel<strong>le</strong> déterminée.<br />

On peut éga<strong>le</strong>ment, si on ne dispose pas de locaux suffisants, utiliser la réf<strong>le</strong>xion dans une glace,<br />

mais l'image est alors inversée.<br />

a) Les tests directionnels<br />

Ils présentent un détail mesurab<strong>le</strong> en minute d'arc qui permet l'orientation de l'optotype tout entier. Il y<br />

en a trois principaux : l'anneau brisé de Landolt, <strong>le</strong> E de Snel<strong>le</strong>n dont <strong>le</strong> détail caractéristique est<br />

l'écart entre deux branches, la main de Sjögren que l'on présente dans différentes positions et l'enfant<br />

doit indiquer par la position de sa main l'orientation qu'il voit. La latéralisation imparfaite de l'enfant<br />

jeune est une cause d'erreur dans l'interprétation de ces tests directionnels.<br />

b) Les tests géométriques<br />

Ils ont des critères qui se rapprochent de ceux exigés pour <strong>le</strong>s optotypes <strong>le</strong>ttres et ne sont pas dénués<br />

d'intérêt. Les principaux sont :<br />

- l'échel<strong>le</strong> de Dor avec seu<strong>le</strong>ment deux images (carré et cerc<strong>le</strong>s p<strong>le</strong>ins, de cou<strong>le</strong>ur noire),<br />

- <strong>le</strong>s optotypes géométriques de Casanova avec quatre symbo<strong>le</strong>s de surface équiva<strong>le</strong>nte (cerc<strong>le</strong>,<br />

carré, étoi<strong>le</strong>, croix),<br />

- <strong>le</strong>s images fermées de Ffooks avec trois symbo<strong>le</strong>s (carré, cerc<strong>le</strong>, triang<strong>le</strong>) qui sont <strong>le</strong>s premières<br />

figures géométriques reconnues par <strong>le</strong>s enfants. On a reproché à ces tests de ne pas susciter<br />

suffisamment l'intérêt de l'enfant.<br />

c) Les tests <strong>le</strong>ttres simplifiées<br />

Sheridan et Pugmire ont montré que certaines <strong>le</strong>ttres symétriques pouvaient être utilisées assez<br />

faci<strong>le</strong>ment pour la détermination de l'acuité visuel<strong>le</strong> (O X V T H et A U). Les <strong>le</strong>ttres sont présentées<br />

dans un ordre déterminé correspondant à des acuités visuel<strong>le</strong>s de plus en plus fortes sur des cartons<br />

reliés par une spira<strong>le</strong>. Cinq <strong>le</strong>ttres pour <strong>le</strong>s enfants de 4 ans ; 7 pour <strong>le</strong>s enfants plus âgés. L'enfant a<br />

devant lui un carton et doit indiquer du doigt la <strong>le</strong>ttre qui lui est présentée à 5 mètres (appariement).<br />

Les acuités visuel<strong>le</strong>s vont de 0,1 à 2, ce qui permet une présentation à mi-distance pour <strong>le</strong>s enfants<br />

très jeunes. Le E de Snel<strong>le</strong>n, l'anneau brisé de Landolt et <strong>le</strong> test de Sheridan-INSERM ont pu être<br />

comparés et il a été ainsi démontré que ce dernier était <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur. C'est donc celui qui doit être<br />

employé. Il est très faci<strong>le</strong>ment appliqué aux enfants de 5 ans et même de 4 ans, mais n'est accepté<br />

que par un faib<strong>le</strong> pourcentage d'enfants de 3 ans.

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