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C@mpus National de pédiatrie et chirurgie pédiatrique TICEM – UMVF<br />

Auteur : Pr. JM Garnier (Hôpital Nord - Marseil<strong>le</strong>) MAJ : 04/01/2006<br />

L’orchite ne se voit que chez <strong>le</strong> sujet pubère. El<strong>le</strong> succède habituel<strong>le</strong>ment à la parotidite et est<br />

annoncée par une reprise fébri<strong>le</strong>, des dou<strong>le</strong>urs abdomina<strong>le</strong>s.<br />

El<strong>le</strong> se traduit par une tuméfaction scrota<strong>le</strong> douloureuse, oedématiée, au sein de laquel<strong>le</strong> est perçu un<br />

gros testicu<strong>le</strong> parfois prolongé par une funiculite (inflammation du cordon)<br />

L’orchite généra<strong>le</strong>ment unilatéra<strong>le</strong>, peut se bilatéraliser (25%).<br />

Son évolution est favorab<strong>le</strong> en 8 à 10 jours ; el<strong>le</strong> est rarement la cause d’une atrophie testiculaire (5<br />

pour 1000 orchites), encore plus rarement d’une azoospermie. La fonction endocrine est toujours<br />

respectée.<br />

La pancréatite aiguë (0,4°/°°) s’exprime par des dou<strong>le</strong>urs intenses de type solaire, vomissements,<br />

reprise thermique et une hyper-amylasémie (non spécifique), une hyper-lipasémie (spécifique de<br />

l’atteinte pancréatique) et une glycosurie transitoire. L’évolution est en règ<strong>le</strong> bénigne en quelques<br />

jours.<br />

Le diabète post-ourlien très controversé ne semb<strong>le</strong> plus admis actuel<strong>le</strong>ment.<br />

Ovarite, mastite et thyroïdite sont rarissimes.<br />

3.b. Les atteintes neuroméningées :<br />

La méningite lymphocytaire aigue est fréquente et <strong>le</strong> plus souvent infraclinique. Parfois, au contraire,<br />

el<strong>le</strong> résume la maladie : fièvre, céphalées sans troub<strong>le</strong>s de la conscience, vomissements et raideur<br />

méningée.<br />

L’étude du LCR montre un liquide clair avec une pléiocytose, à prédominance de lymphocytes (parfois<br />

panachée ou à prédominance de polynucléaires neutrophi<strong>le</strong>s non altérés au début de la virose).<br />

L’évolution spontanée est rapidement favorab<strong>le</strong> sans séquel<strong>le</strong>s.<br />

L’encéphalite est beaucoup plus rare. El<strong>le</strong> peut survenir pendant l’atteinte salivaire ou 2 à 3 semaines<br />

plus tard ; ses caractères sont ceux d’une encéphalite vira<strong>le</strong> de nature immunologique.<br />

L’évolution est généra<strong>le</strong>ment bénigne chez l’enfant.<br />

L’atteinte des nerfs crâniens, exceptionnel<strong>le</strong>, se traduit par :<br />

- une surdité uni ou bilatéra<strong>le</strong>, <strong>le</strong> plus souvent transitoire,<br />

- encore plus rarement une cécité par névrite optique ou une paralysie facia<strong>le</strong>.<br />

Exceptionnel<strong>le</strong>ment ont été décrites une myélite ou une polyradiculonévrite.<br />

3.c. -Autres localisations exceptionnel<strong>le</strong>s :<br />

La myocardite ourlienne, rarissime, touche surtout <strong>le</strong>s jeunes enfants et <strong>le</strong>s nourrissons.<br />

Arthrite et atteinte réna<strong>le</strong> ont été rapportées.<br />

Le rô<strong>le</strong> tératogène du virus ourlien n’est pas démontré.<br />

3.d. - Pancréatite, orchite, encéphalite, atteinte des nerfs crâniens, myocardite requièrent en<br />

général une hospitalisation.<br />

4 - Justifier l’intérêt des examens complémentaires<br />

Le diagnostic est essentiel<strong>le</strong>ment clinique.<br />

Le recours à la biologie ne se conçoit que devant une forme atypique ou une localisation extrasalivaire<br />

cliniquement isolée :<br />

Iso<strong>le</strong>ment du virus ourlien dans la salive, <strong>le</strong> LCR et éventuel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s urines (après <strong>le</strong> 8ème jour)<br />

ou par biologie moléculaire : PCR positive dans <strong>le</strong> sang ou <strong>le</strong> LCR.<br />

Sérodiagnostic par fixation du complément ou inhibition de l’hémagglutination , sur deux prélèvements<br />

à 10 jours d’interval<strong>le</strong> avec recherche d’IgM par méthode Elisa.<br />

3

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