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C@mpus National de pédiatrie et chirurgie pédiatrique TICEM – UMVF<br />

Auteur : Pr. JM Garnier (Hôpital Nord - Marseil<strong>le</strong>) MAJ : 04/01/2006<br />

- L’incidence annuel<strong>le</strong> est passée de 500 000 cas en 1987 (avant <strong>le</strong>s campagnes de vaccination) à 40<br />

000 cas en 1997 et à 17 000 cas en 2000 (réseau sentinel<strong>le</strong>s).<br />

- La couverture vaccina<strong>le</strong> nationa<strong>le</strong> reste encore trop insuffisante (de l’ordre de 85 %) pour espérer<br />

une élimination proche comme el<strong>le</strong> a pu se faire dans certains pays nordiques (Finlande et Suède).<br />

2 - Décrire <strong>le</strong>s éléments cliniques évocateurs du diagnostic d’oreillons devant<br />

une parotidite<br />

La maladie est en règ<strong>le</strong> bénigne.<br />

L’infection est inapparente dans environ 30 % des cas.<br />

2.a. L’incubation varie de 18 à 21 jours.<br />

2.b. La phase invasive brève, de 24 à 48 heures, est marquée par une fièvre modérée, une otalgie,<br />

une gène à la mastication.<br />

2.c. La phase d’état :<br />

On sépare classiquement :<br />

- <strong>le</strong>s atteintes glandulaires salivaires considérées comme des localisations,<br />

- des atteintes glandulaires extrasalivaires et neuroméningées plutôt considérées comme des<br />

complications des oreillons.<br />

- La parotidite ourlienne et <strong>le</strong>s autres atteintes glandulaires salivaires :<br />

C’est la plus fréquente des localisations.<br />

Il s’agit d’une tuméfaction douloureuse, d’abord unilatéra<strong>le</strong>, secondairement bilatéra<strong>le</strong>, qui refou<strong>le</strong> <strong>le</strong><br />

lobu<strong>le</strong> de l’oreil<strong>le</strong> en haut et en dehors, qui comb<strong>le</strong> <strong>le</strong> sillon rétromaxillaire et peut entraîner une<br />

déformation du visage en forme de poire.<br />

La peau en regard n’est pas inflammatoire.<br />

La palpation prudente, car très douloureuse des glandes parotides, perçoit une consistance ferme et<br />

élastique, et dans <strong>le</strong>s formes débutantes, recherche la dou<strong>le</strong>ur provoquée des régions sous-angulomaxillaires,<br />

temporomandibulaires et mastoïdiennes.<br />

La turgescence de l’orifice du canal de Sténon est un excel<strong>le</strong>nt signe d’orientation.<br />

Peuvent être associés :<br />

- une pharyngite érythémateuse,<br />

- des adénopathies prétragiennes et sous-angulo-maxillaires,<br />

- une atteinte des glandes sous-maxillaires (sous-maxillite ourlienne) et sublingua<strong>le</strong>s.<br />

- <strong>le</strong>s signes généraux sont peu marqués chez l’enfant (fièvre modérée, céphalées fréquentes), plus<br />

intenses chez l’ado<strong>le</strong>scent et l’adulte jeune.<br />

2.d. L’évolution est favorab<strong>le</strong> en 8 à 10 jours sans séquel<strong>le</strong>s ni suppuration.<br />

2.e. Les principaux diagnostics différentiels devant une parotidite sont :<br />

- une adénopathie ou adénite jugulo-carotidienne ou sous-angulo-maxillaire,<br />

- une parotidite bactérienne : unilatéra<strong>le</strong>, souvent très fébri<strong>le</strong> et inflammatoire,<br />

- une lithiase salivaire : douloureuse, récidivante,<br />

- une tumeur de la parotide.<br />

3 - Décrire <strong>le</strong>s signes cliniques évocateurs d’une complication<br />

3.a. Les atteintes glandulaires extrasalivaires :<br />

El<strong>le</strong>s surviennent avant, pendant ou après l’atteinte salivaire, parfois en son absence.<br />

2

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