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C@mpus National de pédiatrie et chirurgie pédiatrique TICEM – UMVF<br />

Auteur : Pr Christophe DELACOURT (CHI Créteil) MAJ : 20/06/2006<br />

• L’Endoscopie bronchique. L’endoscopie bronchique tient désormais une place essentiel<strong>le</strong><br />

dans <strong>le</strong> bilan complémentaire des apparents “ faux-asthmes ”. El<strong>le</strong> permet notamment de<br />

dépister <strong>le</strong>s différentes obstructions, mécaniques ou dynamiques, des voies aériennes.<br />

• Le Test de la sueur. La généralisation récente (2003) du dépistage néonatal de la<br />

mucoviscidose rend peu probab<strong>le</strong> <strong>le</strong> diagnostic de mucoviscidose chez <strong>le</strong>s enfants ayant<br />

bénéficié de ce dépistage, mais ne l’exclut pas tota<strong>le</strong>ment (2% de faux négatifs du dépistage).<br />

Le test de la sueur doit donc rester faci<strong>le</strong>ment prescrit devant des symptômes<br />

bronchopulmonaires traînant et mal contrôlés par un traitement anti-asthmatique.<br />

• La pH-metrie. Lorsqu’il existe des signes cliniques de reflux gastro-œsophagien (RGO), aucun<br />

examen complémentaire n’est nécessaire avant un traitement anti-reflux d’épreuve. Par<br />

contre, en l’absence de symptômes évocateurs, une pH-métrie peut se justifier lorsque la<br />

réponse aux traitements anti-asthmatiques est médiocre.<br />

• L’Examen ORL spécialisé. Il est souvent uti<strong>le</strong> lorsque <strong>le</strong>s manifestations bronchiques<br />

s’accompagnent de symptômes ORL chroniques. Il permet éga<strong>le</strong>ment de préciser la<br />

dynamique laryngée (malacie) ou l’existence de signes d’inflammation laryngée, notamment<br />

de la margel<strong>le</strong> postérieure, pouvant évoquer un reflux.<br />

• Les Autres examens. D’autres explorations complémentaires peuvent être justifiées, comme<br />

par exemp<strong>le</strong> une tomodensitométrie thoracique. Leur prescription nécessite en règ<strong>le</strong> un avis<br />

spécialisé préalab<strong>le</strong>.<br />

3. Particularités du nourrisson<br />

Le diagnostic d'asthme du nourrisson repose actuel<strong>le</strong>ment sur la définition établie par Tabachnick et<br />

Levison, qui considère comme un asthme tout épisode dyspnéique avec sibilants qui se reproduit au<br />

moins 3 fois avant l'âge de 2 ans et ceci quels que soient l'âge de début, l'existence ou non de<br />

stigmates d'atopie et la cause apparemment déc<strong>le</strong>nchante. Cette définition, bien qu’arbitraire et donc<br />

imparfaite, a l’avantage d’éviter <strong>le</strong>s sous-diagnostics, et donc <strong>le</strong>s retards de prise en charge.<br />

La possibilité de faux asthmes est beaucoup plus importante chez <strong>le</strong> nourrisson que chez <strong>le</strong> grand<br />

enfant car c’est au cours des premières années de vie que vont se révé<strong>le</strong>r la grande majorité des<br />

diagnostics différentiels. La recherche de signes d’inquiétude doit donc être particulièrement vigilante<br />

à cet âge (tab<strong>le</strong>au 3).<br />

Les tests cutanés sont peu sensib<strong>le</strong>s chez <strong>le</strong> nourrisson asthmatique. Ils sont néanmoins uti<strong>le</strong>s en cas<br />

de diagnostic d’asthme incertain (encombrement persistant, réponse incomplète au traitement antiasthmatique).<br />

Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong>s techniques nécessaires aux explorations fonctionnel<strong>le</strong>s respiratoires<br />

chez <strong>le</strong> nourrisson ne sont disponib<strong>le</strong>s que dans peu de centres spécialisés. Leur prescription en<br />

routine n’est donc pas possib<strong>le</strong>.<br />

2. EVALUER LE DEGRE DE SEVERITE D’UN ASTHME<br />

Une fois <strong>le</strong> diagnostic d'asthme établi, la sévérité de cet asthme doit être bien évaluée pour permettre<br />

une prise en charge optima<strong>le</strong> de l’enfant asthmatique et de sa famil<strong>le</strong>.<br />

Les classifications actuel<strong>le</strong>s prennent en compte non seu<strong>le</strong>ment la fréquence des épisodes<br />

dyspnéiques mais aussi <strong>le</strong>ur chronologie (asthme nocturne ou non…), <strong>le</strong>ur retentissement sur <strong>le</strong>s<br />

activités et <strong>le</strong>s fonctions respiratoires. C’est donc au terme d’un interrogatoire assez précis (tab<strong>le</strong>au 4)<br />

et de la réalisation d’explorations fonctionnel<strong>le</strong>s respiratoires (EFR) que l’asthme sera classé en<br />

intermittent, persistant léger, persistant modéré ou persistant sévère (figure 1). Cette évaluation va<br />

permettre de fixer <strong>le</strong>s indications thérapeutiques.<br />

4

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