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méningite puru<strong>le</strong>nte, enfant drépanocytaire, otite moyenne aiguë ou pneumopathie associée, signes<br />

neurologiques sévères, convulsions) conduit à la même antibiothérapie que cel<strong>le</strong> décrite chez <strong>le</strong><br />

nourrisson (céfotaxime + Vancomycine).<br />

— Traitements adjuvants<br />

- Le recours aux corticoïdes (dexaméthasone) reste controversé.<br />

L’utilité d’une corticothérapie n’apparaît clairement démontrée comme<br />

susceptib<strong>le</strong> de réduire <strong>le</strong>s complications immédiates et tardives<br />

(séquel<strong>le</strong>s auditives) que dans <strong>le</strong>s seu<strong>le</strong>s méningites à H.influenzae<br />

b. La prescription de dexaméthasone est alors justifiée pour certains<br />

sous condition d’être précoce (1ère injection avant la première dose<br />

d’antibiotiques), à doses adaptées (0,15 mg/kg/6 h) pendant une<br />

durée brève (48 h).<br />

- La restriction hydrique n’est réservée qu’au syndrome<br />

d’hypersécrétion d’ADH prouvé biologiquement. Les apports<br />

hydriques seront alors limités à 40 ml/kg/j. Dans tous <strong>le</strong>s autres cas,<br />

<strong>le</strong>s apports hydriques seront maintenus de 80 à 100 ml/kg/j.<br />

- Le diazépam (Valium) n’est prescrit qu’en cas de convulsions et<br />

administré à la dose de 0,5 à 1 mg/kg par voie intrarecta<strong>le</strong> ou<br />

intraveineuse.<br />

- Les traitements du collapsus (macromolécu<strong>le</strong>s et éventuel<strong>le</strong>ment<br />

drogues inotropes) et celui de l’hypertension intracrânienne sont<br />

adaptés à chaque cas particulier. Ils sont <strong>le</strong> plus souvent réalisés<br />

sous surveillance étroite en service de réanimation pédiatrique.<br />

Faq 7 - Enumérer <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s complications, préciser <strong>le</strong>s facteurs<br />

favorisants et la surveillance<br />

— Planification du suivi immédiate<br />

Le suivi est relié dès <strong>le</strong>s premiers jours du traitement à la surveillance de la fièvre et des signes<br />

neurologiques :<br />

® L’examen de contrô<strong>le</strong> du LCR est inuti<strong>le</strong> si <strong>le</strong>s signes cliniques (disparition de la fièvre et régression<br />

des signes neurologiques) sont normalisés 48 heures après <strong>le</strong> début du traitement antibiotique avec,<br />

habituel<strong>le</strong>ment de façon contemporaine, une nette régression voire disparition du syndrome<br />

inflammatoire (si méningite à méningocoque et haemophilus).<br />

Il est, à l’inverse, nécessaire de contrô<strong>le</strong>r la stérilisation du LCR :<br />

- systématiquement en cas de méningite à pneumocoque,<br />

- ou si persistance (au delà de 48 h) ou aggravation de signes<br />

anormaux : fièvre, anomalies neurologiques, syndrome inflammatoire.<br />

Dans un tel contexte, <strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong>ment de la pratique des marqueurs infectieux (NFS, CRP,<br />

procalcitonine) et la pratique d’un scanner ou mieux une IRM cérébra<strong>le</strong> à la recherche d’un abcès ou<br />

d’un empyème sont souvent nécessaires et susceptib<strong>le</strong>s de conduire à une modification urgente de<br />

l’antibiothérapie (par exemp<strong>le</strong>, quinolone si méningocoque)<br />

- En dehors de toute complication immédiate, la durée habituel<strong>le</strong> d’un<br />

traitement antibiotique est :<br />

• Méningocoque : 5 à 7 jours<br />

• Haemophilus : 7 jours<br />

• Pneumocoque : jamais inférieure à 10 jours (10 à<br />

15 jours)

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