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C@mpus National de pédiatrie et chirurgie pédiatrique TICEM – UMVF<br />

Auteur : Dr L. Weiss, P. Desprez, L. Donato (CHU Hautepierre) MAJ : 19/07/2006<br />

• Localisations pulmonaires et p<strong>le</strong>ura<strong>le</strong>s d’affections malignes, plus métastatiques que<br />

primitives<br />

• Phacomatoses (maladie de Bournevil<strong>le</strong>)<br />

• Intoxication par hydrocarbures avec pneumopathie bul<strong>le</strong>use<br />

Pneumothorax sur staphylococcie p<strong>le</strong>uro-pulmonaire<br />

Pneumothorax sur SDRA<br />

4 - Quel<strong>le</strong>s étiologies sont à évoquer devant un épanchement p<strong>le</strong>ural<br />

liquidien ?<br />

L’analyse macroscopique du liquide p<strong>le</strong>ural peut orienter <strong>le</strong> diagnostic étiologique, notamment en<br />

présence d’un liquide puru<strong>le</strong>nt (p<strong>le</strong>urésies puru<strong>le</strong>ntes) ou chy<strong>le</strong>ux (chylothorax). Les examens<br />

biochimiques du liquide p<strong>le</strong>ural permettent de distinguer un exsudat d’un transsudat.<br />

Epanchement p<strong>le</strong>ural exsudatif<br />

Les épanchements p<strong>le</strong>uraux par phénomène exsudatif se rencontrent <strong>le</strong> plus souvent en contexte<br />

inflammatoire. L’épanchement est <strong>le</strong> plus souvent séreux ou séro-fibrineux.<br />

• La tuberculose réalise une p<strong>le</strong>urésie séro-fibrineuse plus ou moins isolée de la grande<br />

cavité, d’origine inflammatoire ; la ponction ramène un liquide séro-fibrineux riche en<br />

lymphocytes. La mise en évidence du bacil<strong>le</strong> de Koch est peu fréquente, donnant un intérêt<br />

tout particulier à la recherche du génome bactérien par PCR sur <strong>le</strong> liquide. Rarement, <strong>le</strong><br />

diagnostic est réalisé par biopsie.<br />

• Les p<strong>le</strong>uro-pneumopathies infectieuses d’origine principa<strong>le</strong>ment bactérienne sont <strong>le</strong>s<br />

étiologies <strong>le</strong>s plus fréquentes. On observe une augmentation de l’incidence des p<strong>le</strong>urésies<br />

puru<strong>le</strong>ntes graves depuis <strong>le</strong> début du sièc<strong>le</strong>. Le contexte permet rapidement d’évoquer <strong>le</strong><br />

diagnostic, confirmé par la ponction.<br />

• On peut éga<strong>le</strong>ment trouver un épanchement p<strong>le</strong>ural en contexte fébri<strong>le</strong> lors de pathologies<br />

inflammatoires comme la maladie de Still (la p<strong>le</strong>urésie est dans ce cas <strong>le</strong> plus souvent<br />

accompagnée d'autres épanchements séreux dont des épanchements synoviaux) ou au cours<br />

d'affections malignes.<br />

• Rarement l’épanchement p<strong>le</strong>ural identifie un taux é<strong>le</strong>vé de polynucléaires éosinophi<strong>le</strong>s,<br />

évoquant un asthme al<strong>le</strong>rgique, une périartérite noueuse, une parasitose (syndrome de<br />

Loëff<strong>le</strong>r).<br />

• Hors contexte inflammatoire, des chylothorax secondaires peuvent survenir, <strong>le</strong> plus souvent<br />

en contexte postopératoire (en particulier après opération cardiaque). Les chylothorax<br />

primitifs sont par contre de révélation néonata<strong>le</strong> (cf Paragraphe 5). Dans <strong>le</strong>s deux cas, <strong>le</strong><br />

chylothorax est affirmé au prélèvement par l'aspect laiteux (qui peut être discret si <strong>le</strong> patient<br />

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