Chefs d'entreprise : Qu'est-ce qui les motive ? - CCI Côte-d'Or
Chefs d'entreprise : Qu'est-ce qui les motive ? - CCI Côte-d'Or
Chefs d'entreprise : Qu'est-ce qui les motive ? - CCI Côte-d'Or
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Martine Gil<strong>les</strong> :<br />
« Une entreprise,<br />
même petite, doit être<br />
performante »<br />
DOSSIER<br />
<strong>Chefs</strong> d’entreprise :<br />
Qu’est-<strong>ce</strong> <strong>qui</strong> <strong>les</strong> <strong>motive</strong> ?<br />
<br />
L’INTERVIEW<br />
R 28331F : 3,00 €
DOSSIER <strong>Chefs</strong> d’entreprise<br />
Qu’est-<strong>ce</strong> <strong>qui</strong> <strong>les</strong> <strong>motive</strong> ?<br />
ÉDITO<br />
Ces chefs d’entreprise <strong>qui</strong><br />
carburent à la motivation<br />
Du jeune créateur au chef d’entreprise confirmé ; du<br />
chercheur que rien ne destinait à l’entreprenariat à <strong>ce</strong>lui <strong>qui</strong><br />
le porte de façon quasi-génétique ; de <strong>ce</strong>lui <strong>qui</strong> se trouve en<br />
difficultés au « créateur en série », autant de personnes et de<br />
parcours uniques pour un seul but : entreprendre. Et s’il est<br />
bien une chose qu’ils ont en commun, c’est la motivation.<br />
Une motivation qu’il leur faut garder en permanen<strong>ce</strong>, quelle<br />
que soit la complexité de l’environnement économique.<br />
Comment faire ? C’est tout l’objet de notre dossier.<br />
Avoir l’envie d’entreprendre passe par la découverte de<br />
métiers et de savoir-faire, la rencontre d’hommes et la visite<br />
d’entreprises. Bonne nouvelle, « Entrez dans l’entreprise ! »,<br />
c’est tout ça à la fois, et pendant deux jours, <strong>les</strong> 26 et 27 mars,<br />
près de 50 entreprises ouvriront leurs portes. Consultez la<br />
liste et inscrivez-vous sur www.entrezdanslentreprise.fr.<br />
Cette opération illustre bien notre volonté de valoriser des<br />
hommes, des entreprises, des territoires. À <strong>ce</strong>tte promesse,<br />
nous avons ajouté des objectifs, dont <strong>ce</strong>lui de rompre<br />
l’isolement du chef d’entreprise. Un bel exemple : 31 clubs<br />
d’entreprises et plus de 1 000 entreprises <strong>qui</strong> ont choisi<br />
de connecter leurs expérien<strong>ce</strong>s au sein du RECO (Réseau<br />
Entreprises <strong>Côte</strong>-d’Or). Vous avez la motivation de <strong>les</strong> rejoindre<br />
alors connectez-vous sur www.nosactionsontdusens.fr !<br />
Bonne lecture !<br />
Patrick Laforêt, Président de la <strong>CCI</strong> Dijon<br />
Benoît de Charette, Président de la <strong>CCI</strong> Beaune<br />
Sommaire //<br />
// L’INTERVIEW Martine Gil<strong>les</strong><br />
Une entreprise, même petite, doit être performante 4<br />
// TABLEAU DE BORD<br />
Indicateurs de performan<strong>ce</strong> 7<br />
// DOSSIER<br />
<strong>Chefs</strong> d’entreprise : qu’est-<strong>ce</strong> <strong>qui</strong> <strong>les</strong> <strong>motive</strong> ? 9-13<br />
// MADE IN CÔTE-DOR 15<br />
// ENTREPRENDRE EN CÔTE-D’OR<br />
Création d’entreprises<br />
Auto-entrepreneurs : à savoir avant de vous lan<strong>ce</strong>r 17-18<br />
É<strong>qui</strong>pements<br />
Espa<strong>ce</strong> en Plus : le self stockage dans tous ses états 19<br />
// L’ACTUALITÉ DES <strong>CCI</strong> DE CÔTE-D’OR<br />
L’École des Managers de Dijon ouvre ses portes I-IV<br />
// PASSION D’ENTREPRENEUR<br />
Retour d’as<strong>ce</strong>nseur 21<br />
// DANS L’AIR DU TEMPS<br />
Coaching<br />
Coach d’entreprise : pour <strong>qui</strong>, pour quoi ? 23<br />
// L’ÉCO DES TERRITOIRES<br />
Aménagement du territoire<br />
Les <strong>CCI</strong> de <strong>Côte</strong>-d’Or prennent la main 25-27<br />
// VU AILLEURS<br />
Export<br />
Le V.I.E., une expérien<strong>ce</strong> concluante 29<br />
// ARRÊT SUR IMAGE<br />
Comme si vous y étiez 30<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
3<br />
N°23 Mars Avril 2010
Photo : J.-M. Schwartz<br />
1956<br />
naissan<strong>ce</strong> à Nolay<br />
1970<br />
obtention du<br />
<strong>ce</strong>rtificat d’études<br />
1975<br />
intègre l’entreprise<br />
Michel Meyer SA<br />
comme aidecomptable<br />
1991<br />
intègre THP dont elle<br />
devient le PDG<br />
en 1993<br />
2005<br />
crée THPS dont elle<br />
est la gérante<br />
4<br />
// L’interview Martine Gil<strong>les</strong><br />
“ Une entreprise, même petite,<br />
doit être performante”<br />
BIO express<br />
Quand elle <strong>qui</strong>tte Nolay, à 18 ans, elle n’est munie que de son seul<br />
<strong>ce</strong>rtificat d’études. Revenue 30 ans plus tard dans son village natal,<br />
Martine Gil<strong>les</strong> dirige THPS, une entreprise de propreté <strong>qui</strong> emploie<br />
une <strong>ce</strong>ntaine de personnes. Retour sur un sacré parcours.<br />
Née à Nolay, vous y dirigez<br />
aujourd’hui une entreprise. Pourtant, l’instituteur<br />
du village n’aurait pas forcément misé sur<br />
vous, n’est-<strong>ce</strong> pas ?<br />
Martine Gil<strong>les</strong> : Tout à fait ! J’étais une élève « en<br />
échec scolaire » comme on dit aujourd’hui. C’est un<br />
terme réducteur que je n’aime pas car <strong>ce</strong> n’est pas<br />
par<strong>ce</strong> qu’on n’est pas bon élève qu’on ne réussit pas sa<br />
vie professionnelle… et j’espère que mon témoignage<br />
redonnera du courage aux jeunes.<br />
Comment avez-vous mené<br />
votre barque dans une société où, malgré tout,<br />
<strong>les</strong> diplômes sont importants ?<br />
M. G. : Après le <strong>ce</strong>rtificat d’études, j’ai préparé, en trois<br />
ans, un diplôme d’aide-comptable… que je n’ai pas<br />
eu ! À 18 ans, je me suis mariée et je suis partie vivre<br />
à Montbéliard, où j’ai travaillé comme aide-comptable<br />
au sein de l’entreprise de montage industriel Michel<br />
Meyer. Six mois après mon arrivée, suite au départ du<br />
comptable, le Pdg m’a proposé de prendre la relève.<br />
Par la suite, je lui ai demandé pour quelle raison il<br />
m’avait fait <strong>ce</strong>tte proposition. Il m’a répondu : « J’ai vu<br />
que vous aviez un bon état d’esprit. » C’est peut-être<br />
ça le secret de la réussite… Chacune de mes évolutions<br />
professionnel<strong>les</strong> correspond à une opportunité que j’ai<br />
saisie. Autant je n’aimais pas l’école, autant j’aime l’action<br />
qu’apporte la vie d’une entreprise !<br />
En 1991, vous intégrez la<br />
société Techniques Hygiène et Propreté (THP), à<br />
Mulhouse, avec pour objectif de redresser une<br />
entreprise au bord du dépôt de bilan. Quelle a<br />
été votre méthode ?<br />
M. G. : Cette société perdait un million de francs.<br />
Redresser financièrement l’entreprise, c’est le challenge<br />
que m’a proposé un des actionnaires. J’ai hésité quelques<br />
semaines avant de me lan<strong>ce</strong>r, d’abord en qualité<br />
de responsable administrative et commerciale, ensuite<br />
MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE CÔTE-D’OR<br />
en qualité de Pdg, actionnaire et administrateur. Je me<br />
suis retrouvée sur un terrain inconnu, l’action commerciale,<br />
dans un métier plus complexe qu’on ne le<br />
croit, <strong>qui</strong> demande qualité, productivité, gestion fine<br />
du personnel… Comment ai-je fait ? J’ai vérifié tous <strong>les</strong><br />
postes, pour limiter <strong>les</strong> gaspillages : l’achat d’un ordinateur,<br />
etc. Puis j’ai retroussé mes manches, pour aller<br />
chercher de nouveaux marchés, tout en me formant<br />
auprès de l’INHNI *. Il m’a fallu deux ans pour réé<strong>qui</strong>librer<br />
<strong>les</strong> comptes de l’entreprise. Ma réussite, ou plutôt<br />
notre réussite, est due aux nombreux collaborateurs<br />
<strong>qui</strong> ont rejoint l’entreprise durant toutes <strong>ce</strong>s années.<br />
Ils avaient sans aucun doute eux aussi « un bon état<br />
d’esprit… » Apprendre à manager, avec le recul, c’est<br />
du respect, de la justi<strong>ce</strong>, de l’autorité et beaucoup de<br />
patien<strong>ce</strong>.
Vous êtes restée 16 ans chez<br />
THP où, de 40 salariés, vous avez permis à l’entreprise<br />
d’atteindre <strong>les</strong> 400 salariés. Pourquoi avoir<br />
tout <strong>qui</strong>tté, pour revenir à Nolay ?<br />
M. G. : J’ai développé THP en ouvrant cinq autres établissements<br />
: Monbéliard, Saint-Louis, Colmar et Mosheim. Le 14<br />
janvier 2003, j’ai ouvert l’agen<strong>ce</strong> de Nolay par<strong>ce</strong> que j’avais<br />
envie de revenir aux sour<strong>ce</strong>s, même si <strong>ce</strong> n’est pas facile après<br />
30 ans d’être ac<strong>ce</strong>ptée dans un village <strong>qui</strong> m’a vue partir en<br />
ado<strong>les</strong><strong>ce</strong>nte timide et revenir en chef d’entreprise décidé. Je<br />
souhaitais aussi me re<strong>ce</strong>ntrer sur une entreprise de taille plus<br />
humaine. Fin 2005, j’ai créé une nouvelle entité indépendante,<br />
Technicité Hygiène et Propreté Servi<strong>ce</strong>s (THPS), une SARL dont<br />
je suis gérante, avec pour associés mes deux enfants. THPS a<br />
racheté le fonds de commer<strong>ce</strong> à THP SA.<br />
Depuis 2005, l’entreprise s’est<br />
considérablement développée ?<br />
M. G. : Nous sommes passés de 20 salariés à une <strong>ce</strong>ntaine<br />
aujourd’hui. Autant en Alsa<strong>ce</strong> <strong>les</strong> clients étaient majoritairement<br />
impliqués dans <strong>les</strong> secteurs industriel et tertiaire, autant<br />
l’activité se <strong>ce</strong>ntre ici sur le tourisme, avec beaucoup d’hôtels<br />
et de chambres d’hôtes, auxquels il faut ajouter <strong>les</strong> maisons<br />
de vin et tonnelleries. Ma règle : ne pas dépasser <strong>les</strong> 30 %<br />
de « gros » clients. Cela exige un travail de fourmi. Je mise<br />
beaucoup sur le relationnel. Mes clients sont mes meilleurs<br />
porte-parole, par exemple au sein du Club des entreprises de<br />
la <strong>Côte</strong> de Beaune, dont je suis adhérente, où j’ai retrouvé des<br />
clients et où j’ai fait la connaissan<strong>ce</strong> d’entreprises dans des<br />
activités très différentes. Je suis aussi présidente de l’UCIA **<br />
de Nolay où nous nous efforçons, avec mes collègues, de<br />
dynamiser l’économie du village. Et là aussi, il faut du courage…<br />
Nous avons créé une manifestation professionnelle,<br />
<strong>qui</strong> a vu le jour en 2007 à Nolay et <strong>qui</strong> a lieu tous <strong>les</strong> deux<br />
ans. Elle permet aux commerçants, artisans, industriels et aux<br />
associations, tous locaux, de se faire connaître.<br />
Avez-vous senti <strong>les</strong> effets de<br />
la crise chez vos clients ?<br />
M. G. : Si un client doit diminuer ses charges, le budget de<br />
la propreté est en première ligne, mais <strong>ce</strong>la n’a pas empêché<br />
THP Servi<strong>ce</strong>s d’augmenter son chiffre d’affaires de 23 % en<br />
2009. Par<strong>ce</strong> que nous pouvons proposer des solutions intermédiaires<br />
à nos clients : modifier le cahier des charges,etc. Il<br />
ne s’agit surtout pas de pleurer sur l’économie mondiale ! Il<br />
faut toujours faire preuve de courage en allant conquérir de<br />
nouveaux marchés. Je suis aujourd’hui secrétaire générale<br />
du syndicat patronal Grand-Est Propreté. Cela me permet<br />
d’avoir le point de vue de l’ensemble des professionnels et<br />
d’amener dans mon entreprise un servi<strong>ce</strong> plus performant,<br />
car contrairement aux idées reçues notre métier est un<br />
métier d’avenir et dynamique. Je travaille par exemple au<br />
sein d’un comité de pilotage <strong>qui</strong> élabore actuellement une<br />
charte sur le développement durable. Une entreprise, même<br />
petite, doit être à la pointe dans son domaine d’activité.<br />
NOS PERFORMANCES<br />
// Un chiffre d’affaires de<br />
850 000 euros (+ 23 % en 2009)<br />
// Pascal Evrard, premier au<br />
concours des laveurs de vitre<br />
de Bourgogne Franche-Comté,<br />
septième au concours européen<br />
LES PERSONNES CLÉS<br />
// « Les clients ! »<br />
// Stéphanie Laage, chargée des<br />
ressour<strong>ce</strong>s humaines<br />
// Pascal Evrard, contremaître<br />
// Justine Sennepart, secrétaire<br />
comptable<br />
// Sans oublier l’ensemble des<br />
collaborateurs<br />
EN SAVOIR +<br />
THPS<br />
67 rue de la République<br />
21340 Nolay<br />
03 80 21 75 03<br />
* INHNI : Organisme de formation<br />
et de conseil du secteur de la propreté<br />
et des servi<strong>ce</strong>s associés.<br />
** UCIA : Union Commerciale<br />
Industrielle et Artisanale de Nolay<br />
5<br />
N°23 Mars Avril 2010
www.braintrust.fr<br />
6<br />
Pour <strong>ce</strong>ux <strong>qui</strong> savent<br />
qu’on est plus effica<strong>ce</strong><br />
quand on est bien informé.<br />
GESTION DES FLUX<br />
DES INFORMATIONS<br />
CLAIRES ET RAPIDES<br />
POUR MIEUX GÉRER<br />
VOS FLUX FINANCIERS<br />
La maîtrise des flux bancaires et financiers est capitale pour<br />
une entreprise. C’est pourquoi <strong>les</strong> experts en région<br />
des Banques Populaires vous proposent aujourd’hui des outils<br />
<strong>qui</strong> optimisent la gestion des frais professionnels,<br />
<strong>les</strong> échanges sécurisés dématérialisés,<br />
la vente des produits à distan<strong>ce</strong>, l’organisation de la transmission<br />
des ordres bancaires, la <strong>ce</strong>ntralisation des re<strong>ce</strong>ttes,<br />
la gestion de la trésorerie<br />
ou la simplification des règlements fournisseurs.<br />
De quoi garder le contrôle.<br />
MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE CÔTE-D’OR
Tableau de bord Indicateurs de performan<strong>ce</strong><br />
Structure commerciale de l’agglomération dijonnaise<br />
(Sour<strong>ce</strong> : <strong>CCI</strong> Dijon - Extrait de l’étude « Les activités commercia<strong>les</strong> et de servi<strong>ce</strong>s de l’Agglomération<br />
Dijonnaise» en vente au <strong>ce</strong>ntre de documentation de la Chambre de Commer<strong>ce</strong> et d’Industrie de Dijon.)<br />
2 045 servi<strong>ce</strong>s re<strong>ce</strong>nsés<br />
35 %<br />
30 %<br />
25 %<br />
20 %<br />
15 %<br />
10 %<br />
5 %<br />
0 %<br />
1,9 %<br />
Pressing<br />
12,6 %<br />
3 713 <strong>ce</strong>llu<strong>les</strong><br />
dont 1 668 commer<strong>ce</strong>s<br />
et 2 045 servi<strong>ce</strong>s<br />
Coiffure<br />
8,2 %<br />
33,7 %<br />
14,5 %<br />
La Haute <strong>Côte</strong>-d’Or en chiffres<br />
Servi<strong>ce</strong>s Commer<strong>ce</strong>s<br />
55,1 % 44,9 %<br />
1,4 % 0,8 % 2,0 %<br />
Banques<br />
Ets financiers<br />
Hôtels - Cafés<br />
Restaurants<br />
Réparation et<br />
commer<strong>ce</strong>s auto<br />
Agen<strong>ce</strong>s<br />
de voyages<br />
Servi<strong>ce</strong>s artistiques<br />
Cinémas<br />
Réparations<br />
(cordonneries…)<br />
1 668 <strong>ce</strong>llu<strong>les</strong> commercia<strong>les</strong> pour une surfa<strong>ce</strong> de vente de 495 343 m 2<br />
28,2 %<br />
22,6 %<br />
0,1 %<br />
21,2 %<br />
18,9 %<br />
9,1 %<br />
Autres commer<strong>ce</strong>s spécialisés<br />
É<strong>qui</strong>pement personne<br />
É<strong>qui</strong>ment maison<br />
Santé<br />
Alimentation<br />
Grands magasins<br />
13,0 %<br />
2,2 %<br />
29,9 %* 27,4 %<br />
24,3 %<br />
En nombre de <strong>ce</strong>llu<strong>les</strong> En surfa<strong>ce</strong> de vente<br />
24,9 %<br />
Servi<strong>ce</strong>s divers<br />
* dont<br />
28,7 % de bricolage<br />
11,3 % de sport<br />
11,1 % de librairie<br />
3,2 %<br />
Nombre de salariés du secteur privé au 1er janvier 2009<br />
Nombre de salariés % des salariés de<br />
Auxois- Pays Haute <strong>Côte</strong>-d’Or la HCO dans la<br />
Morvan châtillonnais<br />
% <strong>Côte</strong>-d’Or<br />
Industrie B et TP * 5 582 1 567 7 149 49,8 16,0<br />
Commer<strong>ce</strong> 1 147 624 2 371 16,5 8,8<br />
Servi<strong>ce</strong>s privés ** 3 595 1 234 4 829 33,7 7,3<br />
Total 10 924 3 425 14 349 100,0 10,4<br />
* Industrie Agro et alimentaire, de biens de consommation, de biens d’é<strong>qui</strong>pements, de biens<br />
intermédiaires, industrie automobile, l’énergie et la construction<br />
** Activités financières, immobilières, servi<strong>ce</strong>s aux entreprises, aux particuliers, éducation, santé,<br />
actions socia<strong>les</strong>, administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire et transports<br />
(Sour<strong>ce</strong> : ASSEDIC, données provisoires au 01-01-2009)<br />
Flashs<br />
Dernières publications<br />
L’Agglomération<br />
dijonnaise en fiches<br />
Janvier 2010<br />
Les<br />
activités commercia<strong>les</strong> et de<br />
servi<strong>ce</strong>s des quatre grands pô<strong>les</strong><br />
commerciaux de l’Agglomération<br />
Dijonnaise (document en vente)<br />
Octobre 2009<br />
Les<br />
<strong>ce</strong>llu<strong>les</strong> commercia<strong>les</strong> et de servi<strong>ce</strong>s<br />
de l’Agglomération dijonnaise<br />
(document en vente) Octobre 2009<br />
Les<br />
<strong>ce</strong>llu<strong>les</strong> commercia<strong>les</strong> et de servi<strong>ce</strong>s<br />
du <strong>ce</strong>ntre-ville de Dijon (document<br />
en vente) Septembre 2009<br />
Les<br />
<strong>ce</strong>ntres commerciaux de Dijon<br />
et de l’Agglomération dijonnaise<br />
( document en vente) Dé<strong>ce</strong>mbre 2009<br />
Tableau<br />
de bord de l’économie <strong>Côte</strong>d’orienne<br />
(document téléchargeable :<br />
www.dijon.cci.fr) Février2010<br />
Surfa<strong>ce</strong> de vente de plus de 300 m2 par canton en Haute <strong>Côte</strong>-d’Or<br />
Sour<strong>ce</strong>s : <strong>CCI</strong> Beaune et <strong>CCI</strong> Dijon,<br />
septembre 2009<br />
7<br />
N°23 Mars Avril 2010
Restaurants et sal<strong>les</strong> de séminaires
DOSSIER<br />
<strong>Chefs</strong> d’entreprise :<br />
Qu’est-<strong>ce</strong> <strong>qui</strong> <strong>les</strong> <strong>motive</strong> ?<br />
Certains sont animés par le goût des responsabilités. D’autres ont fait le choix de<br />
l’indépendan<strong>ce</strong>, du challenge… Mais s’il devait y avoir un point commun à tous<br />
<strong>les</strong> chefs d’entreprise, qu’ils débutent ou affichent une expérien<strong>ce</strong> confirmée,<br />
commerçants ou industriels, <strong>ce</strong> serait sûrement le désir de vivre une aventure<br />
humaine à part. Comme en témoignent <strong>les</strong> huit chefs d’entreprise que nous avons<br />
rencontrés.
10<br />
GÉRALDINE PELLETIER : LICENCIÉE, ELLE CRÉE SON EMPLOI<br />
« Je voulais mon indépendan<strong>ce</strong> »<br />
EN SAVOIR +<br />
Vitamines et vous<br />
6 route de Saint-Seine<br />
21440 Francheville<br />
06 43 52 16 94<br />
EN SAVOIR +<br />
Bourgogne Énergie Solaire<br />
1 bd de Champagne<br />
Tour Elithis<br />
21000 Dijon<br />
03 45 60 80 50<br />
Li<strong>ce</strong>nciée pour raison économique, Géraldine Pelletier<br />
en a profité pour créer son propre emploi. De facto,<br />
elle est devenue chef d’entreprise. « Je venais de passer<br />
sept ans à faire du secrétariat pour une entreprise<br />
JORDAN AZUELOS : NOUVEAU DANS LE MÉTIER<br />
Jordan Azuelos est un jeune homme <strong>qui</strong> ne perd pas<br />
de temps. La preuve ? À 25 ans, il compte déjà une<br />
dizaine de collaborateurs et depuis le 4 janvier 2010,<br />
son entreprise Bourgogne Énergie Solaire occupe<br />
pas moins de 150 m 2 de bureaux au sein de la Tour<br />
Elithis flambant neuve. De quoi donner le tournis à<br />
de nombreux entrepreneurs en herbe. Mais, à ses<br />
yeux, il n’y a là rien de très surprenant : « Dans ma<br />
famille, <strong>les</strong> chefs d’entreprise sont nombreux. J’ai<br />
grandi au milieu de <strong>ce</strong>tte éviden<strong>ce</strong>. J’ai toujours su<br />
que je me lan<strong>ce</strong>rais un jour. » Après avoir bénéficié<br />
des conseils de la <strong>CCI</strong> Dijon, Jordan Azuelos a investi<br />
avec conviction des milliers d’euros. Et peu importe<br />
la crise économique : « Pour moi, elle n’a pas été un<br />
frein car elle n’a pas touché le secteur dans lequel je<br />
voulais travailler. Au contraire, elle a servi de moteur.<br />
MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE CÔTE-D’OR<br />
travaillant dans l’industrie automobile. C’était l’occasion<br />
de passer à autre chose. Comme je voulais mon<br />
indépendan<strong>ce</strong>, j’ai réfléchi et j’ai décidé de créer une<br />
épi<strong>ce</strong>rie fine. Un vrai défi pour moi. » Vitamines et vous<br />
est ainsi venue au monde, en octobre 2008, avec de<br />
modestes moyens. Géraldine Pelletier n’a, en effet,<br />
investi que 5 000 euros afin de réduire <strong>les</strong> risques. Le<br />
temps de mieux connaître son nouveau secteur d’activité.<br />
Rétrospectivement, elle ne regrette pas <strong>ce</strong> choix.<br />
« À cause du contexte, c’est assez difficile. Je vais finir<br />
<strong>ce</strong>tte année et, en fonction de mes résultats, je tirerai<br />
des conclusions. Mais je suis toujours très motivée<br />
par<strong>ce</strong> que j’aime mon indépendan<strong>ce</strong>, mes produits,<br />
le contact avec <strong>les</strong> gens. Je me rends compte que<br />
lorsqu’on est chef d’entreprise on a des soucis jour et<br />
nuit, mais je préfère <strong>ce</strong>tte vie à <strong>ce</strong>lle que j’avais avant.<br />
Je ne connais pas la routine », dit-elle avec le sourire.<br />
Vitamines et vous est aujourd’hui une épi<strong>ce</strong>rie fine<br />
originale en <strong>ce</strong> sens qu’elle n’existe pas sous la forme<br />
d’une boutique. Géraldine Pelletier a, là aussi, fait un<br />
vrai choix : elle travaille différemment. Elle vend des<br />
produits haut de gamme tantôt à domicile, tantôt sur<br />
<strong>les</strong> marchés gourmands, marchés de Noël ou marchés<br />
artisanaux, mais également en exposant ses produits<br />
dans des lieux aussi variés que <strong>les</strong> comités d’entreprise,<br />
<strong>les</strong> hôtels, <strong>les</strong> maisons de retraite ou encore <strong>les</strong> offi<strong>ce</strong>s<br />
de tourisme.<br />
« Je suis attiré par l’idée du challenge »<br />
Soit on se laisse abattre par la crise, soit on se bat<br />
pour y faire fa<strong>ce</strong> et passer la vague… ». Surmotivé,<br />
il ambitionne de hisser le plus rapidement possible<br />
Bourgogne Énergie Solaire au rang de numéro un<br />
sur le marché à la mode de l’énergie renouvelable,<br />
en Bourgogne. Conscient des nombreuses difficultés<br />
inhérentes au métier de chef d’entreprise, le<br />
goût de l’aventure est pour Jordan Azuelos plus fort<br />
que <strong>les</strong> doutes : « Entre <strong>les</strong> risques en tous genres,<br />
<strong>les</strong> nuits très courtes, <strong>les</strong> responsabilités diverses<br />
et variées et l’investissement de ses fonds propres,<br />
il y a effectivement beaucoup de difficultés. Mais<br />
quand ça marche, c’est une vraie fierté. Pour moi,<br />
c’est un choix de vie. Je sais qu’il implique des<br />
efforts, des sacrifi<strong>ce</strong>s, mais je suis attiré par l’idée du<br />
challenge. »
MICHEL PAINDAVOINE :<br />
DE L’UNIVERSITÉ AU MONDE DE L’ENTREPRISE<br />
« Dans mon domaine, il<br />
existait un vide industriel »<br />
EN SAVOIR +<br />
EyeNetics<br />
Université de Bourgogne<br />
21000 Dijon<br />
03 80 79 22 39<br />
www.eyenetics.fr<br />
ZOOM<br />
Enseignant-chercheur en électronique au sein de l’Université<br />
de Bourgogne depuis <strong>les</strong> années 1980, Michel Paindavoine<br />
ne semblait pas de prime abord appelé à rejoindre le monde<br />
de l’entreprise. Pourtant, en 2006, il a activement participé,<br />
aux côtés de Laurent Haas, à la création de EyeNetics, entreprise<br />
innovante dans le domaine des caméras intelligentes.<br />
Pourquoi a-t-il franchi le Rubicon ? Pour deux raisons, dit-il :<br />
« D’abord, je me suis aperçu qu’il existait un vide industriel<br />
entre mes recherches et <strong>les</strong> utilisateurs potentiels. Certains<br />
sportifs me demandaient : « Êtes-vous capable d’analyser,<br />
de décomposer tous mes mouvements ? » Ensuite, dans<br />
<strong>les</strong> années 2000, une loi sur l’innovation a permis aux<br />
enseignants-chercheurs de participer à la création et à la<br />
vie d’une entreprise. En sa qualité de conseiller scientifique<br />
chez EyeNetics, Michel Paindavoine réfléchit aujourd’hui à<br />
de nouveaux projets de caméras rapides, intelligentes. Et<br />
quatre ans après, il est convaincu qu’en se lançant dans le<br />
monde de l’entreprise il a fait le bon choix : « Au-delà de ma<br />
recherche fondamentale, <strong>les</strong> aspects sociétaux m’intéressent<br />
fortement. Être membre d’EyeNetics, tout en poursuivant<br />
ma carrière de professeur à l’université de Bourgogne, a<br />
donc beaucoup d’importan<strong>ce</strong> pour moi aujourd’hui puisque<br />
<strong>ce</strong>la me permet d’être l’interfa<strong>ce</strong> entre la recherche et<br />
la société. »<br />
La mini-entreprise pour apprendre à entreprendre<br />
Fa<strong>ce</strong> au constat que <strong>les</strong> jeunes ne connaissent pas le monde de l’entreprise au moment<br />
où ils l’intègrent, la commission « Création » de la <strong>CCI</strong> Dijon, présidée par François Battault,<br />
a aidé l’association nationale Entreprendre Pour Apprendre (EPA) à s’installer<br />
en Bourgogne. Khalifa Hajjaji, coordinatri<strong>ce</strong> régionale de <strong>ce</strong>tte association, explique :<br />
« Entreprendre pour Apprendre développe le con<strong>ce</strong>pt de mini-entreprise dans <strong>les</strong><br />
établissements scolaires dans l’idée de transmettre la culture de l’entreprise et de la<br />
création d’entreprise à un jeune public. Ce type de dispositif est intéressant par<strong>ce</strong> qu’il<br />
permet vraiment de susciter l’envie d’entreprendre. » Concrètement, de quoi s’agit-il ?<br />
De mini-entreprises créées par <strong>les</strong> élèves pendant leur scolarité. Après avoir recherché<br />
une idée de création d’activité, <strong>les</strong> mini-entrepreneurs construisent leur projet de création<br />
en rencontrant leurs futurs fournisseurs et leurs clients potentiels. Tout au long de<br />
l’année, ils font vivre l’entreprise au quotidien puis clôturent son exerci<strong>ce</strong> et décident<br />
de la répartition du bénéfi<strong>ce</strong>. Pour faire vivre leur projet, ils sont accompagnés par des<br />
professionnels de l’entreprise, mais aussi par un enseignant. Dans le cadre du réseau<br />
européen des Junior Entreprises (JAYE), <strong>les</strong> mini-entreprises intègrent également une<br />
dynamique de concours régional, national puis européen. Le succès de <strong>ce</strong> dispositif ne<br />
se dément pas. Pour la seule année scolaire 2009-2010, pas moins de 19 établissements<br />
de Bourgogne ont participé à l’opération « mini-entreprise ».<br />
En savoir plus : Entreprendre pour Apprendre Bourgogne<br />
Khalifa Hajjaji – 03 80 65 91 00 – www.entreprendre-pour-apprendre.fr<br />
11<br />
N°23 Mars Avril 2010<br />
Le Le nettoyage nettoyage 100% 100% écologique<br />
écologique<br />
SARL SA Eco-servi<strong>ce</strong>s Ecoco-serco-se s vi<strong>ce</strong>s vic<strong>ce</strong><br />
- R.C.S. RR.C.S.<br />
C.S S. Dijon Dij Dijon D on 509 801<br />
1 437<br />
PROFESSIONNELS<br />
PR PPROFESSIONNELS RO R OFESS F FEES E S SSS<br />
S SIOONNELS<br />
ONN ON N NEL<br />
EELS<br />
LS<br />
Entretien ménager et Vitrerie<br />
Gestion des déchets<br />
Entretien des espa<strong>ce</strong>s verts<br />
s<br />
1 avenue v e Jean Je n Bertin tin<br />
Parc Technologique o gique<br />
de la<br />
To Toison iso <strong>d'Or</strong> Or<br />
221000<br />
000<br />
DIJON N<br />
003 003<br />
80 3000 47 -<br />
cont c<br />
co contact@eco-servi<strong>ce</strong>s.fr<br />
@ec<br />
erv<br />
www.eco-servi<strong>ce</strong>s.fr<br />
Le Le nettoyage nettoyage 100% 100% écologique<br />
écologique<br />
PARTICULIERS<br />
PAR PA P PA PARTICULIERS<br />
A AR A RT R RT RTTICU<br />
T TICU<br />
CCU<br />
C CUL U LI L ER ERS ER S<br />
Crédit d'impôts 50 %<br />
T.V TTTTTTTT. T.VVVVVV .A .A AA 5 5 .5 .5 % %<br />
Ménage<br />
Repassage<br />
Vitrerie<br />
Jardinage<br />
Aide informatique<br />
SARL Eco-servi<strong>ce</strong>s particuliers<br />
R.C.S. Dijon 512 334 855<br />
Création on graphique que : : IInfoG<br />
InfoGreen - 03 80 30 00 47
12<br />
FRANÇOIS VASSARD : UNE HISTOIRE DE FAMILLE<br />
« C’est une très belle aventure ! »<br />
EN SAVOIR +<br />
Régis Martelet<br />
22 rue de La Brot<br />
21075 Dijon Cedex<br />
03 80 77 59 77<br />
www.martelet.fr<br />
EN SAVOIR +<br />
Peignot Mécanique<br />
ZA Les Écugnières<br />
21390 Precy-sous-Thil<br />
03 80 64 45 70<br />
Dans la famille Vassard, tout le monde travaille<br />
pour l’entreprise de transport et de logistique Régis<br />
Martelet, du nom de son fondateur. Le père, Roland<br />
Vassard, entré dans la maison en 1975, en est devenu<br />
l’actionnaire unique en 1996. Il préside aujourd’hui<br />
avec son épouse le conseil de surveillan<strong>ce</strong> de <strong>ce</strong>tte<br />
entreprise. Depuis 2010, <strong>les</strong> trois enfants sont au<br />
directoire : François en est le président, Bénédicte<br />
MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE CÔTE-D’OR<br />
est à la direction des ressour<strong>ce</strong>s humaines et Élodie<br />
à la direction administrative, financière et juridique.<br />
Les études des trois enfants <strong>les</strong> prédestinaient à<br />
occuper <strong>ce</strong>s différents<br />
“Nous sommes fiers<br />
d’être indépendants”<br />
postes : commer<strong>ce</strong> pour<br />
François, psychologie<br />
pour Bénédicte et droit<br />
pour Élodie. L’entreprise<br />
Régis Martelet c’est aujourd’hui 37 millions d’euros<br />
de chiffre d’affaires, 220 personnes, 150 moteurs et<br />
70 000 m 2 de surfa<strong>ce</strong>s couvertes avec une offre de<br />
servi<strong>ce</strong> diversifiée sur une zone géographique large.<br />
« Nous sommes fiers d’être indépendants. Il n’y a que<br />
le marché <strong>qui</strong> nous oriente. Si nous voulons développer<br />
une activité en particulier, aucun autre actionnaire<br />
ne va venir nous imposer ses directives. Nous avons <strong>les</strong><br />
coudées franches, c’est <strong>ce</strong> <strong>qui</strong> nous permet de mettre<br />
en application notre slogan : « L’imagination et le<br />
transport ! », affirme François Vassard, avant d’ajouter<br />
: « C’est une très belle aventure. Je pense que c’est<br />
grâ<strong>ce</strong> à <strong>ce</strong>t esprit familial et indépendant que nous<br />
avons pour leitmotiv d’apporter de « la chaleur ajoutée<br />
» et de faire en sorte que nos salariés et clients<br />
ne soient pas de simp<strong>les</strong> numéros. » 2010, année du<br />
150 e anniversaire de l’entreprise Régis Martelet, s’annon<strong>ce</strong><br />
sous <strong>les</strong> meilleurs auspi<strong>ce</strong>s.<br />
PATRICK RICHARDET : MALGRÉ LES DIFFICULTÉS, IL Y CROIT<br />
« Cette entreprise, c’est ma vie ! »<br />
La crise ? Peignot Mécanique l’a<br />
subie de plein fouet. En 2009,<br />
son chiffre d’affaires a connu<br />
une baisse de… 50 %. Cette<br />
entreprise spécialisée dans la<br />
mécanique de précision, la<br />
mécano-soudure et la maintenan<strong>ce</strong><br />
sur sites, a été victime de<br />
la santé économique de ses plus<br />
gros clients. « Quand <strong>les</strong> grosses<br />
entreprises s’enrhument, <strong>les</strong><br />
plus petites comme nous toussent<br />
aussi », affirme son dirigeant Patrick Richardet.<br />
Si <strong>ce</strong>lui-ci est fier d’avoir préservé <strong>les</strong> emplois de tous<br />
ses salariés, il ne cache pas que l’année écoulée a été<br />
très dure. Mais à la question <strong>qui</strong> consiste à savoir comment<br />
il a fait pour garder l’envie dans un tel contexte,<br />
sa réponse ne se fait pas attendre : « Cette entreprise,<br />
c’est ma vie. Depuis 1974, je tourne, je fraise, je<br />
soude… J’ai débuté chez Peignot Mécanique comme<br />
salarié, j’en suis devenu actionnaire en 1987 et, depuis<br />
2003, j’en ai pris la direction. On va relever <strong>les</strong> manches<br />
et ça va repartir. » Autrement dit, pour rien au<br />
monde Patrick Richardet n’abandonnerait la direction<br />
de son entreprise. Non seulement il aime chercher des<br />
solutions aux problèmes <strong>qui</strong> ne manquent pas de se<br />
poser jour après jour, mais il apprécie d’avoir à changer<br />
de casquette tout au long de la journée. « Certains<br />
pensent que <strong>les</strong> chefs d’entreprise n’ont que l’objectif<br />
de s’en mettre plein <strong>les</strong> poches. C’est vrai dans <strong>ce</strong>rtains<br />
grands groupes, mais <strong>ce</strong> n’est pas le cas chez <strong>les</strong><br />
dirigeants de PME. Pour nous, l’entreprise c’est notre<br />
bébé. On y a tout mis : notre vie personnelle, etc. On<br />
joue le jeu à fond », confie-t-il.
JEAN-PHILIPPE GIRARD : EXPERT EN CRÉATION D’ENTREPRISES<br />
Le goût d’entreprendre<br />
Jean-Philippe Girard est l’un des poids lourds de l’économie<br />
bourguignonne. Mais <strong>ce</strong>la ne l’empêche pas de<br />
regarder dans le rétroviseur avec humilité : « Quand<br />
j’ai créé Eurogerm, en 1989, il s’agissait d’une aventure<br />
humaine. Il était impossible d’imaginer <strong>ce</strong> qu’il en<br />
serait vingt ans plus tard. Et puis nous avons saisi notre<br />
chan<strong>ce</strong>. Eurogerm a grandi plus vite que prévu. » De la<br />
chan<strong>ce</strong>, peut-être, sûrement, mais pas seulement. Jean-<br />
Philippe Girard a, en effet, incontestablement la bosse<br />
des affaires. Après Eurogerm – groupe agro-alimentaire<br />
de tout premier plan avec un CA de 52 millions<br />
d’euros en 2009 – c’est avec brio qu’il a continué à<br />
entreprendre, à développer de nouvel<strong>les</strong> activités.<br />
En 1994, il devient ainsi copropriétaire du golf de<br />
Norges avec Jacques Laffite et Denis Liébé, puis actionnaire<br />
du circuit automobile de Prenois. Aujourd’hui,<br />
Jean-Philippe Girard est également président de la<br />
Fédération Nationale des Banques Populaires, la banque<br />
<strong>qui</strong> lui a fait confian<strong>ce</strong> quand il a créé Eurogerm.<br />
Sans compter que par le biais de ACG Participations<br />
et Rubis Capital Bourgogne, il est présent dans une<br />
dizaine de secteurs d’activité différents : « Je ne m’engage<br />
jamais seul dans une entreprise, mais toujours<br />
L’avenir de la planète étant en jeu, aujourd’hui, tout<br />
le monde est conscient que le recyclage est une priorité.<br />
Pour Jean Desmon, <strong>ce</strong>la fait trente ans qu’elle est<br />
au <strong>ce</strong>ntre de sa vie. En 1980, il débute comme chauffeur<br />
au sein du groupe Soulier, leader européen du<br />
recyclage. Une dizaine d’années plus tard, il devient<br />
directeur d’agen<strong>ce</strong> pour la Générale des Eaux avant de<br />
créer Reval Servi<strong>ce</strong>s, en 1998, avec son associé Hervé<br />
Gouverneur : « On traitait tout : le papier, le carton,<br />
le plastique. Au début, on a commencé avec un petit<br />
tonnage quotidien, mais nous avons fini par recycler<br />
environ 45 000 tonnes par an », se souvient-il. Jean<br />
Desmon parle au passé par<strong>ce</strong> qu’en 2008 il a revendu<br />
Reval Servi<strong>ce</strong>s au groupe SITA Suez. De <strong>ce</strong>tte dé<strong>ce</strong>nnie<br />
passée à la tête de son entreprise, Jean Desmon en<br />
avec deux ou trois associés complémentaires. Je suis<br />
pour la complémentarité dans l’action. Ce n’est pas<br />
l’argent <strong>qui</strong> me <strong>motive</strong>, mais le porteur de projet et le<br />
projet. Prendre des participations minoritaires, accompagner<br />
<strong>ce</strong>s participations sont pour moi énergisant.<br />
Cela me permet d’être toujours en mouvement et me<br />
dispense de tomber dans la routine que je redoute plus<br />
que tout. J’ai toujours eu le goût d’entreprendre. »<br />
JEAN DESMON : UN ANCIEN TOUJOURS AUSSI PASSIONNÉ<br />
« Ce furent dix<br />
années extrêmement<br />
riches »<br />
parle avec émotion. Il<br />
se souvient, en effet,<br />
que sans un appel du<br />
pied de son ami Hervé<br />
Gouverneur, jamais<br />
il n’aurait connu <strong>les</strong><br />
joies du métier de chef<br />
d’entreprise : « Sans lui,<br />
je ne me serais pas lancé. Il a constitué un heureux<br />
déclic. Si je n’étais pas devenu chef d’entreprise, je<br />
serais indéniablement passé à côté de quelque chose.<br />
J’ai beaucoup aimé le fait de devoir prendre des décisions<br />
en peu de temps, la gestion du personnel, la<br />
né<strong>ce</strong>ssité de chercher de nouveaux débouchés… Ce<br />
furent vraiment dix années extrêmement riches. »<br />
EN SAVOIR +<br />
Eurogerm<br />
2 rue Champ Doré<br />
21850 Saint-Apollinaire<br />
03 80 73 07 77<br />
www.eurogerm.com<br />
EN SAVOIR +<br />
Reval Servi<strong>ce</strong>s<br />
Route de Gray<br />
21850 Saint-Apollinaire<br />
03 80 60 09 50<br />
13<br />
N°23 Mars Avril 2010
Made in <strong>Côte</strong>-d’Or Flashs<br />
Marmelure & Confitade<br />
Dégus tations<br />
au naturel<br />
D’un côté, des voisins, puis des clients<br />
<strong>qui</strong> ont voulu continuer à <strong>les</strong> déguster…<br />
De l’autre, deux amies, passionnées de<br />
confitures, marmelades, gelées et autres<br />
condiments aigres-doux vinaigrés <strong>qui</strong> souhaitaient<br />
concilier vie professionnelle et vie<br />
de famille en milieu rural. Tels sont <strong>les</strong> ingrédients<br />
de la réussite depuis bientôt trois<br />
ans pour Cécile Ayad et Dominique Lafor<strong>ce</strong><br />
aujourd’hui co-associées au sein de Marmelure<br />
& Confitade à Villaines-<strong>les</strong>-Prévôtes<br />
(06 37 00 43 55 – www.marmeluretconfitade.fr).<br />
Leur secret : la transformation de fruits<br />
et légumes par leurs soins, pour réaliser,<br />
dans un espa<strong>ce</strong> dédié à domicile, des<br />
compositions origina<strong>les</strong>, à partir des productions<br />
saisonnières de leurs vergers et<br />
potagers respectifs. Résultat : 90 produits<br />
différents, des commandes en développement,<br />
des perspectives de développement<br />
à l’international.<br />
Raids é<strong>qui</strong>pements<br />
Frissons et plaisir<br />
pour airsofteurs<br />
Un magasin où sont proposés à la vente plus<br />
de 300 répliques d’airsoft de très faible puissan<strong>ce</strong><br />
(moins de 2 jou<strong>les</strong>) et <strong>les</strong> ac<strong>ce</strong>ssoires<br />
appropriés, un stand de tir et une aire de<br />
jeu (environ 700 m 2 ) en intérieur et un terrain<br />
de jeu dès le printemps prochain sur <strong>les</strong><br />
communes d’Ahuy et d’Hauteville-lès-Dijon,<br />
prochainement un atelier de réparation…<br />
Le con<strong>ce</strong>pt global est unique en Fran<strong>ce</strong>, à<br />
l’initiative de Gérald Graziani (06 47 94 95 90<br />
– www.raids-e<strong>qui</strong>pements.com), le jeune gérant<br />
de Raids É<strong>qui</strong>pements à Marsannay-la-<br />
<strong>Côte</strong>. Son entreprise, créée en octobre<br />
2009, a vocation à faciliter en toute sécurité<br />
l’airsoft. Ses adeptes, <strong>les</strong> airsofteurs, pratiquent<br />
le tir avec des bil<strong>les</strong> en plastique sans<br />
aucun danger avec des répliques d’airsoft.<br />
Cette activité ludique est encadrée par des<br />
professionnels, dans le cadre de scénarios<br />
très variés, associant plaisir, détente et frissons<br />
à la portée de tous. La convivialité est<br />
au rendez-vous.<br />
Jacquenet-Malin<br />
Manches d’outils<br />
dans tous leurs états<br />
L’activité principale de l’entreprise est<br />
restée depuis sa création, en 1912, la<br />
fabrication de manches d’outils en bois.<br />
Secret de la longévité et du développement<br />
de Jaquenet-Malin à Touillon<br />
près de Montbard (03 80 89 00 30 –<br />
contact@jacquenet-malin.com) dirigée<br />
par Bruno Jacquenet, arrière-petit-fils du<br />
fondateur : <strong>les</strong> investissements constants<br />
dans <strong>les</strong> é<strong>qui</strong>pements, l’aménagement et<br />
la modernisation des postes de travail,<br />
la formation de son personnel, une présentation<br />
moderne en magasin des 400<br />
référen<strong>ce</strong>s produits de la société. Et deux<br />
constantes : le tri et le recyclage de ses<br />
déchets. Résultat : une clientèle nationale<br />
dans des secteurs très diversifiés : travaux<br />
publics, horticulture, jardinage.<br />
Handirect<br />
Routage citoyen<br />
Depuis le 1 er janvier 2010, la Société Handirect<br />
Servi<strong>ce</strong>s est reconnue « Entreprise<br />
Adaptée ». Une labellisation en cohéren<strong>ce</strong><br />
avec la charte citoyenne <strong>qui</strong> s’impose à<br />
tout franchisé du réseau national Handirect<br />
et à laquelle adhère bien évidemment<br />
la boutique dijonnaise, (03 80 730 000 –<br />
dijon@handirect.com) créée et dirigée par<br />
Philippe Rondeau depuis novembre 2007.<br />
Traduction concrète : recruter au moins<br />
80 % de salariés handicapés. Challenge<br />
réussi puisque des clients de référen<strong>ce</strong><br />
lui font confian<strong>ce</strong> pour réaliser différents<br />
travaux administratifs : <strong>CCI</strong> Dijon, Caisse<br />
d’Épargne Bourgogne Franche-Comté,<br />
Radian<strong>ce</strong> Bourgogne, mais aussi des<br />
con<strong>ce</strong>ssionnaires automobi<strong>les</strong> comme<br />
Espa<strong>ce</strong> Premium Honda ou bien des<br />
commerçants comme Les As du Placard<br />
à Dijon ou la Bijouterie Lacagne à Beaune<br />
pour ne citer qu’eux. Saisie, impression,<br />
gestion de fichiers, mailing, mise sous<br />
pli, conditionnement, routage sont ainsi<br />
réalisés sous 48 h à 72 h chrono, délai<br />
de rigueur, pour de petits volumes – 200<br />
documents – ou des volumes importants<br />
jusqu’à 30 000 documents.<br />
Villaines<strong>les</strong>-Prévôtes<br />
Ahuy<br />
Hautevillelès-DijonMarsannayla-<strong>Côte</strong><br />
15<br />
N°23 Mars Avril 2010
16<br />
// Entreprendre en <strong>Côte</strong>-d’Or Flashs<br />
WB Vision<br />
Contrôle optimal<br />
Présente depuis plusieurs années dans le<br />
monde de l’industrie, la vision industrielle<br />
est une forme de contrôle non destructeur<br />
des pro<strong>ce</strong>ssus de fabrication. Elle s’effectue<br />
à l’aide d’une caméra pour la prise<br />
d’images et le traitement des défauts<br />
des produits sur <strong>les</strong> lignes de production.<br />
Les systèmes de vision industrielle<br />
présentent de nombreux avantages : un<br />
contrôle précis, une mesure répétitive et<br />
objective, un temps de calcul rapide…<br />
En la matière, l’une des dernières réalisations<br />
de WB Vision consiste à valider<br />
plusieurs contrô<strong>les</strong> sur une bouteille de<br />
vin : le niveau du li<strong>qui</strong>de à l’intérieur de<br />
la bouteille, la présen<strong>ce</strong> de l’étiquette, de<br />
la capsule.<br />
EN SAVOIR +<br />
WB Vision – 4 c, rue Jacques de Molay<br />
21200 Beaune – 09 52 59 35 45<br />
wbvision.free.fr<br />
Com’une image<br />
Une communication<br />
100 % sur mesure<br />
Motiver son é<strong>qui</strong>pe, séduire ses prospects,<br />
réussir son événement, fidéliser sa<br />
clientèle, faire la différen<strong>ce</strong>, remercier…<br />
Autant de raisons pour une entreprise<br />
MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE CÔTE-D’OR<br />
d’avoir recours aux servi<strong>ce</strong>s de Com’une<br />
image. Cette société créée en 2005,<br />
aujourd’hui 100 % féminine, s’est en<br />
effet spécialisée dans l’objet d’image afin<br />
d’offrir à ses clients une communication<br />
sur mesure. En 2010, Com’une image<br />
a décidé d’axer ses propositions sur le<br />
développement durable avec de nouvel<strong>les</strong><br />
matières comme le lin, le chanvre,<br />
le bambou <strong>qui</strong> rempla<strong>ce</strong>nt avantageusement<br />
le PVC, et des produits 100 %<br />
personnalisab<strong>les</strong> issus d’une production<br />
française.<br />
EN SAVOIR +<br />
Com’une image – 27 bld Albert Einstein –<br />
21070 Dijon Cedex – 03 80 73 09 90<br />
ADEE electronic<br />
Fusadee : parafoudre<br />
pour photovoltaïque<br />
Quand François Girard crée, en 1978,<br />
la société ADEE (Applications Domestiques<br />
de l’Électricité et de l’Électronique),<br />
c’est avec la volonté de développer une<br />
innovation : le dé<strong>les</strong>teur proportionnel<br />
destiné à gérer et réguler <strong>les</strong> installations<br />
de chauffage électrique. Depuis, fort<br />
logiquement, le cœur de métier de ADEE<br />
electronic a évolué. Mais <strong>ce</strong>tte entreprise<br />
continue d’innover, notamment avec son<br />
produit baptisé Fusadee, un parafoudre.<br />
Aujourd’hui, ADEE electronic, <strong>qui</strong> compte<br />
21 salariés, entend développer <strong>ce</strong> système<br />
de protection pour <strong>les</strong> installations<br />
photovoltaïques.<br />
EN SAVOIR +<br />
ADEE electronic – 300 rue des Arts et Métiers<br />
21410 Pont-de-Pany – 03 80 49 76 75<br />
www.fusadee.com<br />
SPIE<br />
L’art d’aménager<br />
le cadre de vie<br />
Leader européen des servi<strong>ce</strong>s en génie<br />
électrique, mécanique et climatique, de<br />
l’énergie et des systèmes de communication,<br />
SPIE accompagne <strong>les</strong> collectivités et<br />
<strong>les</strong> entreprises dans la con<strong>ce</strong>ption, la réalisation,<br />
l’exploitation et la maintenan<strong>ce</strong><br />
de leurs installations. Responsable commercial<br />
pour la Bourgogne, Hubert Morel<br />
souligne que SPIE a notamment « apporté<br />
des solutions techniques performantes<br />
à des clients aussi variés que le CEA Valduc,<br />
<strong>les</strong> trois <strong>ce</strong>ntres de tri de La Poste à<br />
Dijon ou encore une soixantaine de gares<br />
SNCF ». Aujourd’hui et pour la phase 2<br />
jusqu’en 2013, SPIE a un nouveau défi de<br />
taille : l’é<strong>qui</strong>pement électrique et la plomberie<br />
sanitaire de l’hôpital du Bocage, à<br />
Dijon. Un défi <strong>qui</strong> devrait être relevé car<br />
SPIE a déjà l’expérien<strong>ce</strong> des hôpitaux de<br />
Chalon-sur-Saône, Dôle, Lons-le-Saunier<br />
ou encore Auxerre.<br />
EN SAVOIR +<br />
SPIE – 3 rue Bastogne – BP 88<br />
21850 Saint-Apollinaire – 03 80 60 61 00<br />
www.spie.com<br />
Pont-de-<br />
Pany<br />
Saint-<br />
Apollinaire
Entreprendre en <strong>Côte</strong>-d’Or<br />
Auto-entrepreneurs :<br />
à savoir avant<br />
de vous lan<strong>ce</strong>r<br />
Accompagné et conseillé par sa <strong>CCI</strong>, tout porteur de<br />
projet devra faire un choix parmi <strong>les</strong> nombreux statuts<br />
<strong>qui</strong> s’offrent à lui : SA, SARL, EURL… Le dernier né, l’autoentrepreneur,<br />
possède, comme tous <strong>les</strong> autres, des<br />
avantages et des inconvénients. Votre situation correspond<br />
à <strong>ce</strong> statut ? Vous êtes tenté par <strong>ce</strong> challenge, mais vous<br />
vous posez des questions ? Le vrai-faux en huit réponses.<br />
TÉMOIGNAGE<br />
Le point de vue d’un ban<strong>qui</strong>er<br />
Un an après l’entrée en vigueur du régime de l’autoentrepreneur,<br />
l’ensemble des acteurs économiques<br />
est en mesure de livrer une première analyse. Aux<br />
yeux de Gérard GRUER responsable local du marché<br />
des professionnels à la Caisse d’Épargne de Bourgogne-Franche-Comté,<br />
il s’agit d’un statut plein<br />
d’avenir : « Je pense qu’il existe quelques bel<strong>les</strong><br />
perspectives d’avenir parmi <strong>les</strong> nombreux autoentrepreneurs<br />
<strong>qui</strong> se lan<strong>ce</strong>nt. Mais à mon sens <strong>ce</strong><br />
statut est une passerelle vers un régime différent.<br />
Preuve en est que parmi <strong>les</strong> 500 comptes bancaires<br />
que nous avons ouverts en 2009 pour des autoentrepreneurs,<br />
seulement un sur cinq réalise un<br />
chiffre d’affaires proche du plafond autorisé par la<br />
loi. » Quoi qu’il en soit, un an après, forte de <strong>ce</strong><br />
constat, la Caisse d’Épargne ne regrette pas d’avoir<br />
été l’une des premières enseignes bancaires à se<br />
positionner sur <strong>ce</strong> nouveau segment : « Nous souhaitions<br />
être un acteur de référen<strong>ce</strong> sur <strong>ce</strong> marché<br />
propre à la création d’entreprises. Parmi <strong>les</strong> avantages<br />
de notre offre, nous proposons notamment<br />
un forfait de compte rémunéré à 0,5 %, plafonné<br />
à 2 500 euros. Pour nous, il s’agit d’une offre de<br />
servi<strong>ce</strong> à succès. »<br />
CRÉATION D’ENTREPRISES<br />
L’auto-entrepreneur est un vrai chef d’entreprise<br />
VRAI : L’auto-entrepreneur est un authentique chef d’entreprise,<br />
avec <strong>les</strong> responsabilités civi<strong>les</strong> et péna<strong>les</strong> que <strong>ce</strong>tte fonction implique.<br />
Il s’agit d’un entrepreneur individuel, régulièrement déclaré,<br />
muni d’un numéro d’identification à l’INSEE <strong>qui</strong> bénéficie de<br />
formalités simplifiées (déclaration auprès du CFE de la Chambre<br />
de Commer<strong>ce</strong> et d’Industrie ou de la Chambre de Métiers et de<br />
l’Artisanat ou par inscription<br />
via Internet). Il peut prétendre<br />
à l’Aide au Chômeur Créateur<br />
Repreneur d’Entreprise (ACCRE).<br />
L’auto-entrepreneur peut<br />
exer<strong>ce</strong>r toutes <strong>les</strong> activités<br />
sous <strong>ce</strong> régime<br />
FAUX : Certaines activités ne<br />
peuvent être déclarées sous le<br />
régime de l’auto-entrepreneur,<br />
notamment <strong>ce</strong>l<strong>les</strong> <strong>qui</strong> relèvent<br />
du régime social agricole, <strong>les</strong><br />
activités immobilières, le transport,<br />
<strong>les</strong> agents commerciaux,<br />
<strong>les</strong> activités pour <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> l’inscription<br />
au RCS est exigée par<br />
la loi ainsi que <strong>ce</strong>l<strong>les</strong> <strong>qui</strong> sont<br />
exclues du régime fiscal de la<br />
micro-entreprise.<br />
Il y a un décalage entre l’activité<br />
et le paiement des<br />
cotisations socia<strong>les</strong><br />
FAUX : Le paiement des cotisations<br />
socia<strong>les</strong> se fait au choix<br />
17<br />
N°23 Mars Avril 2010<br />
DCG&A
18<br />
// Entreprendre en <strong>Côte</strong>-d’Or CRÉATION D’ENTREPRISES<br />
de l’auto-entrepreneur, mensuellement ou trimestriellement.<br />
La somme payée correspond à un pour<strong>ce</strong>ntage<br />
du chiffre d’affaires réalisé (12 % pour la vente de<br />
marchandises, 21,3 % pour <strong>les</strong> prestations de servi<strong>ce</strong>s,<br />
18,3 % pour <strong>les</strong> activités libéra<strong>les</strong>). S’il n’y a pas d’encaissement,<br />
il n’y a pas de paiement.<br />
On peut être auto-entrepreneur quel que soit le<br />
chiffre d’affaires réalisé<br />
FAUX : L’entreprise individuelle doit relever du régime<br />
fiscal de la micro-entreprise, c’est-à-dire réaliser un chiffre<br />
d’affaires ne dépassant pas :<br />
– 80 300 euros pour une activité de vente de marchandises,<br />
d’objets, de fournitures, de denrées à emporter<br />
ou à consommer sur pla<strong>ce</strong> ou pour une activité de<br />
fourniture de logement ;<br />
– 32 100 euros pour <strong>les</strong> prestations de servi<strong>ce</strong>s relevant<br />
de la catégorie des bénéfi<strong>ce</strong>s industriels et commerciaux<br />
(BIC) ou des bénéfi<strong>ce</strong>s non commerciaux (BNC).<br />
L’auto-entrepreneur ne récupère pas la TVA<br />
VRAI : L’auto-entrepreneur est obligatoirement soumis<br />
au régime fiscal de la micro-entreprise. Il ne récupère<br />
pas la TVA sur ses achats et ne la facture pas sur ses<br />
ventes. Ses factures doivent comporter la mention<br />
« TVA non applicable, article 293 B du CGI ».<br />
L’auto-entrepreneur a peu d’obligations adminis<br />
tra tives<br />
VRAI : Seule la tenue d’un livre-journal détaillant <strong>les</strong> re<strong>ce</strong>ttes<br />
est obligatoire. Il est <strong>ce</strong>pendant préconisé de conserver<br />
l’ensemble des factures et piè<strong>ce</strong>s justificatives relatives<br />
aux achats, ventes et prestations de servi<strong>ce</strong>s réalisées. Par<br />
ailleurs, la souscription d’une assuran<strong>ce</strong> professionnelle<br />
pour toutes <strong>les</strong> activités exercées est obligatoire.<br />
MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE CÔTE-D’OR<br />
L’auto-entrepreneur paye son impôt sur le revenu<br />
de son activité en temps réel<br />
VRAI : L’auto-entrepreneur peut opter pour le versement<br />
libératoire de l’impôt sur le revenu, qu’il paiera<br />
trimestriellement ou mensuellement. À condition que<br />
le revenu du foyer fiscal de référen<strong>ce</strong> de l’avant-dernière<br />
année ne dépasse pas :<br />
– 25 926 pour une personne seule ;<br />
– 51 852 pour un couple ;<br />
– 77 778 pour un couple avec deux enfants.<br />
Comme pour <strong>les</strong> cotisations socia<strong>les</strong>, le montant de<br />
l’impôt sur le revenu correspond à un pour<strong>ce</strong>ntage du<br />
chiffre d’affaires réalisé (1 % pour la vente de marchandises,<br />
1,7 % pour <strong>les</strong> prestations de servi<strong>ce</strong>, 2,2 % pour<br />
<strong>les</strong> activités libéra<strong>les</strong>).<br />
L’auto-entrepreneur peut exer<strong>ce</strong>r une activité<br />
réglementée sans diplôme et sans autorisation<br />
d’exerci<strong>ce</strong><br />
FAUX : Le régime d’auto-entrepreneur ne dispense pas<br />
d’être titulaire des diplômes ou autorisations né<strong>ce</strong>ssaires<br />
à l’exerci<strong>ce</strong> de l’activité déclarée (ex : bâtiment,<br />
automobile, de brocante, commer<strong>ce</strong> ambulant, esthétique…).<br />
ZOOM<br />
Les auto-entrepreneurs en <strong>Côte</strong>-d’Or<br />
360<br />
des 800 rendez-vous individuels réalisés<br />
par <strong>les</strong> conseillers à la création d’entreprise de<br />
la <strong>CCI</strong> Dijon ont abordé la question du régime<br />
de l’auto-entrepreneur.<br />
En<br />
2009, le CFE de la <strong>CCI</strong> Dijon a enregistré<br />
789 créations d’entreprises « classiques » et 400<br />
auto-entrepreneurs se sont déclarés par l’intermédiaire<br />
de la <strong>CCI</strong> Dijon.<br />
En<br />
2009, il y aurait eu 960 inscriptions d’autoentrepreneurs<br />
en <strong>Côte</strong>-d’Or.<br />
En<br />
<strong>Côte</strong>-d’Or :<br />
– 75 % des auto-entrepreneurs font de l’achat<br />
pour revendre (63 % sont commerçants<br />
ambulants et 37 % sont commerçants sédentaires).<br />
– 25 % des auto-entrepreneurs sont des prestataires<br />
de servi<strong>ce</strong>s.<br />
Les<br />
secteurs <strong>qui</strong> ont le vent en poupe :<br />
– commer<strong>ce</strong> (31 %)<br />
– servi<strong>ce</strong> aux entreprises (14,8 %)<br />
– conseil et formation (12 %)<br />
– servi<strong>ce</strong>s à la personne (10 %).<br />
(Sour<strong>ce</strong> : observatoire <strong>CCI</strong> – Entreprendre en Fran<strong>ce</strong> –<br />
30 000 créateurs interrogés)<br />
EN SAVOIR +<br />
Espa<strong>ce</strong> Entreprendre<br />
03 80 65 91 47/46<br />
C.F.E.<br />
03 80 65 91 43<br />
www.creation.dijon.cci.fr
Entreprendre en <strong>Côte</strong>-d’Or ÉQUIPEMENTS<br />
Espa<strong>ce</strong> en Plus :<br />
le self stockage dans tous ses états<br />
EN SAVOIR +<br />
Espa<strong>ce</strong> en Plus<br />
Zone Dijon CapNord<br />
Rue-en-Rosey<br />
21850 St-Apollinaire<br />
03 80 28 52 85<br />
www.espa<strong>ce</strong>-en-plus.fr<br />
Saint-<br />
Apollinaire<br />
Proposer en location des espa<strong>ce</strong>s de stockage en libre accès et<br />
sécurisés… C’est le challenge que Claude Estivalet, créateur et gérant<br />
d’Espa<strong>ce</strong> en Plus, partage avec sa fille Camille Estivalet, directri<strong>ce</strong><br />
de l’entreprise. L’art et la manière de se partager effica<strong>ce</strong>ment <strong>les</strong><br />
rô<strong>les</strong> sur un secteur très porteur en gérant la plus grande surfa<strong>ce</strong><br />
disponible sur l’agglomération dijonnaise.<br />
Après avoir porté haut et fort <strong>les</strong> couleurs d’Estivalet<br />
Technygiène, spécialisée dans le nettoyage industriel et<br />
l’assainissement et qu’il avait lui-même créée il y a plus<br />
de 20 ans, Claude Estivalet a cédé son activité en 2008.<br />
Mais sa passion d’entreprendre est restée intacte.<br />
Traduction concrète : la création le 15 avril 2009 d’une<br />
sarl, « Espa<strong>ce</strong> en Plus », implantée sur la zone Dijon<br />
Cap Nord à Saint-Apollinaire, dont il est le gérant. Le<br />
nouveau métier de Claude Estivalet : le self stockage,<br />
c’est-à-dire la mise à disposition par location d’un lieu<br />
de stockage sécurisé et normalisé. Sur 2 000 m 2 de surfa<strong>ce</strong>,<br />
Espa<strong>ce</strong> en Plus abrite 160 boxes, 68 boîtes aux<br />
lettres pour domiciliation entreprise, 72 casiers à vins,<br />
26 garages, et comprend 90 pla<strong>ce</strong>s de parking en extérieur,<br />
ac<strong>ce</strong>ssib<strong>les</strong> 24 heures sur 24, avec contrôle d’accès<br />
par digicode et surveillés par caméras. Des entreprises<br />
sous-traitantes et artisana<strong>les</strong> sont déjà clientes d’Espa<strong>ce</strong><br />
en Plus pour y entreposer du matériel. « J’avais constaté<br />
une réelle pénurie de terrains et d’espa<strong>ce</strong>s de stockage,<br />
pour <strong>les</strong> TPE et <strong>les</strong> PME implantées sur l’agglomération<br />
dijonnaise dont le développement se trouvait pour<br />
<strong>ce</strong>tte raison directement retardé voire remis ou annulé.<br />
Jusqu’ici, <strong>ce</strong>l<strong>les</strong> <strong>qui</strong> souhaitaient s’agrandir devaient<br />
envisager de s’éloigner fort loin de Dijon : un frein financier<br />
et un temps passé trop important pour qu’el<strong>les</strong><br />
sautent le pas. Mon acti-<br />
Des entreprises<br />
sous-traitantes<br />
sont déjà clientes<br />
vité va donc pouvoir <strong>les</strong><br />
aider très directement,<br />
avec des inciden<strong>ce</strong>s sans<br />
doute favorab<strong>les</strong> sur la<br />
création d’emplois »,<br />
précise-t-il. Avec une<br />
extension prévue à 4 000 m 2 fin 2010, Claude Estivalet<br />
table sur une croissan<strong>ce</strong> de son activité orientée vers<br />
des secteurs diversifiés. « Mais je ne souhaitais pas me<br />
lan<strong>ce</strong>r dans <strong>ce</strong>tte nouvelle aventure tout seul. Camille,<br />
ma fille, avait rallié la <strong>Côte</strong>-d’Or en 2008 pour des raisons<br />
professionnel<strong>les</strong>. Dès le départ, je l’ai associée à la<br />
création d’Espa<strong>ce</strong> en Plus », tient-il à préciser. L’évidente<br />
conniven<strong>ce</strong> entre le père et la fille est enracinée dans la<br />
confian<strong>ce</strong> de leurs compéten<strong>ce</strong>s respectives : le premier<br />
s’appuyant sur un savoir-faire reconnu en tant qu’ancien<br />
prestataire de servi<strong>ce</strong>s et sa connaissan<strong>ce</strong> du tissu<br />
économique et industriel bourguignon, la seconde sur<br />
une double formation universitaire et en management<br />
– avec en particulier l’obtention d’un mastère spécialisé<br />
du Groupe ESC Dijon Bourgogne – et des expérien<strong>ce</strong>s<br />
professionnel<strong>les</strong> de référen<strong>ce</strong> dans l’encadrement, la<br />
gestion commerciale, l’informatique et la communication.<br />
Et une envie affirmée que Camille Estivalet partage<br />
avec Claude Estivalet – bon sang ne saurait mentir – de<br />
s’impliquer à la direction d’une entreprise.<br />
19<br />
N°23 Mars Avril 2010
CHATEAU DE POMMARD<br />
L'écrin idéal de vos événements professionnels<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Pour tout renseignement<br />
Tél. +33 (0)3 80 22 12 59<br />
contact@chateaudepommard.com<br />
Château de Pommard, à 5 mn de la sortie<br />
Beaune <strong>ce</strong>ntre par <strong>les</strong> autoroutes A6 et A37<br />
<br />
un-618.com
Passion d’entrepreneur ANDRÉ GOICHOT<br />
Retour d’as<strong>ce</strong>nseur<br />
BIO express<br />
1959<br />
naissan<strong>ce</strong><br />
à Mer<strong>ce</strong>uil<br />
1979<br />
obtention d’un<br />
bac scientifique<br />
1982<br />
rejoint l’entreprise<br />
familiale dont il<br />
devient le PDG<br />
en 1987<br />
2009<br />
élu président du<br />
C.S. Beaune<br />
EN SAVOIR +<br />
Société: Maison<br />
André Goichot<br />
Avenue Char<strong>les</strong><br />
de Gaulle<br />
21200 Beaune<br />
03 80 25 91 30<br />
Club :<br />
www.csbeaune.fr<br />
André Goichot est propriétaire et président directeur général<br />
de la maison de vins <strong>qui</strong> porte son nom, située avec son<br />
magasin de vente, La Ronde des Vignerons, à Beaune. Il est<br />
également le président du C.S. Beaune, le seul club de rugby<br />
côte-d’orien inscrit en Fédérale 2.<br />
Du vin au rugby, il y a un<br />
sacré fossé ou n’est-<strong>ce</strong> qu’une idée ?<br />
André Goichot : Depuis mon enfan<strong>ce</strong>, ma passion,<br />
c’est le sport. Dès 10 ans, je faisais de l’athlétisme à<br />
Beaune en compétition puis, ado<strong>les</strong><strong>ce</strong>nt, du handball<br />
en milieu scolaire. Mon seul désir était de faire du sport<br />
mon métier. Mais mon père, <strong>qui</strong> avait créé sa propre<br />
entreprise de négo<strong>ce</strong> en vins, n’a pas ac<strong>ce</strong>pté mes projets<br />
sportifs. Il a souhaité que j’intègre sa société, <strong>ce</strong><br />
que j’ai fait après des études d’œnologie… et quelques<br />
regrets au départ ! Mais il a su très vite me transmettre<br />
sa propre passion : le vin.<br />
Et comment êtes-vous passé<br />
de l’athlétisme au rugby ?<br />
A. G. : J’ai fait du rugby lorsque j’étais étudiant. Mais je<br />
me suis investi davantage dans <strong>ce</strong> sport lorsque j’ai inscrit<br />
mes garçons au club de Beaune. Personnellement,<br />
je n’ai jamais oublié <strong>les</strong> bénévo<strong>les</strong> <strong>qui</strong> se sont occupés<br />
de nous, enfants (Danny et Claude Henne<strong>qui</strong>n, Michel<br />
Pousson, M.Barthet…). Je souhaitais faire la même<br />
chose qu’eux, me sentant redevable de leur générosité.<br />
Je me suis occupé de l’école de rugby de 1985 à 1988.<br />
Mais la gestion de l’entreprise et la vie familiale étant<br />
diffici<strong>les</strong> à concilier, j’ai dû avec regret interrompre mon<br />
activité au C.S. Beaune. L’arrivée de mon fils aîné dans<br />
l’entreprise m’a soulagé dans mon emploi du temps et<br />
m’a permis de réintégrer le club, il y a trois ans.<br />
Depuis <strong>ce</strong>tte saison, vous<br />
êtes même président du CS Beaune. N’y a-t-il pas<br />
un grand décalage entre vos deux activités ?<br />
A. G. : Absolument pas ! Structurer le club, tenir une<br />
comptabilité rigoureuse et la soumettre à la FFR, gérer<br />
<strong>les</strong> relations entre <strong>les</strong> joueurs… Tous <strong>ce</strong>s actes sont très<br />
proches de <strong>ce</strong>ux exercés en entreprise. Il faut consacrer<br />
beaucoup de temps, être très souvent disponible<br />
pour <strong>les</strong> réunions, plusieurs fois par semaine, pour <strong>les</strong><br />
trois entraînements hebdomadaires et pour <strong>les</strong> matches<br />
tous <strong>les</strong> week-ends. C’est un problème : je crains<br />
que <strong>les</strong> jeunes gens, aujourd’hui, n’aient plus toujours<br />
l’âme bénévole…<br />
Pas de regrets, que du<br />
bonheur ?<br />
A. G. : Parfois, je me dis que j’aurais mieux fait de rester<br />
couché ! Il y a des problèmes financiers à régler car<br />
nous sommes en permanen<strong>ce</strong> à la recherche de sponsors<br />
et donc d’argent. Bien que notre budget soit passé<br />
de 240 000 à 320 000 euros, depuis mon arrivée, nous<br />
sommes encore à <strong>ce</strong> jour « le Petit Pou<strong>ce</strong>t » de la poule.<br />
Mon objectif est d’atteindre 400 000 euros dans <strong>les</strong><br />
deux ans à venir. C’est un pari difficile dans la conjoncture<br />
économique actuelle : beaucoup d’entreprises<br />
ont réduit leur participation. Or <strong>les</strong> dons des sponsors<br />
représentent la moitié de notre budget et nous avons<br />
dix salariés (dont deux joueurs) à rémunérer.<br />
Quel intérêt peut-on avoir à<br />
soutenir votre club ?<br />
A. G. : C’est important, tout d’abord pour l’image de<br />
notre ville. Nous nous occupons de 150 enfants tous<br />
<strong>les</strong> mercredis et samedis après-midi et nous sommes,<br />
grâ<strong>ce</strong> à eux, <strong>les</strong> ambassadeurs de la région. À chaque<br />
ré<strong>ce</strong>ption d’après match, avec notre club des sommeliers,<br />
nous faisons découvrir aux joueurs et aux<br />
dirigeants venant de toute la Fran<strong>ce</strong> notre région et<br />
nos vins. Nous avons d’ailleurs pour projet la création<br />
d’un coffret de vins de Bourgogne à l’effigie du C.S.<br />
Beaune. Notre ville rayonnera ainsi dans tous <strong>les</strong> clubs<br />
de notre poule et portera haut et fort <strong>les</strong> couleurs de<br />
la Bourgogne !<br />
21<br />
N°23 Mars Avril 2010
Professionnels<br />
Rejoignez<br />
la banque<br />
n°<br />
de la<br />
relation<br />
client<br />
(1)<br />
(1) Super Trophée de la Meilleure banque 2009, dé<strong>ce</strong>rné par le magazine Le Revenu,<br />
sur la base d’une enquête auprès de 1 700 clients et de 270 critères, dont l’innovation<br />
technologique et la qualité de la relation client.<br />
Annon<strong>ce</strong>ur : Caisse Fédérale du Crédit Mutuel Centre Est Europe et Caisses affiliées<br />
(A<strong>qui</strong>taine, Alsa<strong>ce</strong>, Bourgogne, Champagne, Franche-Comté, Ile-de-Fran<strong>ce</strong>, Lorraine,<br />
Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes) – 34, rue du Wacken – 67000 Strasbourg<br />
RCS B 588 505 354.
Dans l’air du temps COACHING<br />
Coach d’entreprise :<br />
pour <strong>qui</strong>, pour quoi ?<br />
EN SAVOIR +<br />
<strong>CCI</strong> Dijon<br />
03 80 65 92 74<br />
L’École du dirigeant<br />
www.dijon.cci.fr<br />
International Coach<br />
Federation Fran<strong>ce</strong><br />
www.coachfederation.fr<br />
ZOOM<br />
Démocratiser le coaching<br />
De la PME au grand groupe<br />
industriel, <strong>les</strong> entreprises ont<br />
désormais recours au coaching.<br />
Mais de nombreux dirigeants<br />
hésitent encore à se lan<strong>ce</strong>r, faute<br />
de savoir en quoi consistent <strong>les</strong><br />
servi<strong>ce</strong>s d’un coach. Ni gourou,<br />
ni psy, ni meilleur ami, le coach<br />
serait plutôt… une paire de<br />
lunette doublée d’un miroir.<br />
Qu’est-<strong>ce</strong> que c’est qu’un coach ? « Quelqu’un <strong>qui</strong> aide<br />
une personne ou une é<strong>qui</strong>pe à trouver elle-même la<br />
solution à son problème. » Yves Noirot, lui-même coach,<br />
chef d’entreprise et président de la Chambre professionnelle<br />
des consultants de Bourgogne, décrypte un<br />
métier plutôt mal connu. « Le coach n’a pas de solution,<br />
contrairement au consultant <strong>qui</strong> conseille un chef<br />
d’entreprise en s’appuyant sur une formation ou sur<br />
une expérien<strong>ce</strong> professionnelle. » S’il n’apporte pas de<br />
solution, par quel moyen peut-il être effica<strong>ce</strong> ? « Pour<br />
qu’un chef d’entreprise réorganise bien sa société, il doit<br />
commen<strong>ce</strong>r par se réorganiser lui-même. C’est là que le<br />
coaching permet de réussir, en travaillant sur la relation,<br />
le comportement, <strong>les</strong> notions de confian<strong>ce</strong> en soi et<br />
en l’autre et de connaissan<strong>ce</strong> de soi et des autres. » Ni<br />
gourou ni psy, le coach ne peut être effica<strong>ce</strong> que si son<br />
client est prêt à changer et à œuvrer lui-même. Aider le<br />
coaché à être clairvoyant, ne pas émettre de jugement<br />
mais se positionner sur un pied d’égalité, comme un<br />
Difficile de déterminer soi-même si l’on a besoin d’une formation,<br />
d’une prestation de conseil ou de coaching. C’est la raison pour laquelle<br />
l’École du dirigeant de la <strong>CCI</strong> Dijon propose aux chefs d’entreprise un<br />
pré-diagnostic, « une sorte de gare d’aiguillage », précise son animateur<br />
Philippe Bugeau. « Notre objectif est de démystifier et de démocratiser<br />
le coaching, et pas seulement pour <strong>les</strong> entreprises <strong>qui</strong> ont de gros<br />
moyens. » L’École du dirigeant prépare aussi <strong>les</strong> futurs coachés à ac<strong>ce</strong>pter<br />
le regard d’un tiers sur leur façon de manager, et à remettre en cause<br />
leur propre mode de fonctionnement.<br />
observateur à la neutralité bienveillante, voilà la mission<br />
du coach. Mission <strong>qui</strong>, bien que la profession ne soit<br />
pas actuellement réglementée, doit répondre à quelques<br />
règ<strong>les</strong> de base. Elle doit notamment faire l’objet<br />
d’un contrat fondé sur un objectif mesurable et daté,<br />
<strong>ce</strong> <strong>qui</strong> permet au coaché non seulement d’éviter <strong>les</strong><br />
mauvaises surprises côté budget, mais aussi de parer<br />
au risque de dépendan<strong>ce</strong>.<br />
Prise de fonction, relations conflictuel<strong>les</strong>…<br />
Autres obligations du coach : il doit avoir déjà mené<br />
un travail sur lui-même, et être supervisé par un pair.<br />
« Le superviseur est une soupape en cas de problème<br />
entre le coach et le coaché », indique Yves Noirot. En<br />
outre, le coach doit lui-même continuer à évoluer par<br />
une démarche de formation permanente, et s’engager<br />
à respecter des règ<strong>les</strong> déontologiques tel<strong>les</strong> que l’absolue<br />
confidentialité. S’il connaît né<strong>ce</strong>ssairement le<br />
monde de l’entreprise, en revanche, il n’a pas besoin<br />
pour être effica<strong>ce</strong> de connaître le secteur d’activité de<br />
son client, puisqu’il ne donne pas de conseil. Quant<br />
aux raisons pour <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> un chef d’entreprise fait<br />
appel au coaching, el<strong>les</strong> sont multip<strong>les</strong> : changement<br />
d’organisation dans l’entreprise, prise de fonction, relations<br />
conflictuel<strong>les</strong>… D’ailleurs, <strong>ce</strong>lui <strong>qui</strong> a recours à<br />
un coach n’a pas toujours déterminé avec précision le<br />
point critique <strong>qui</strong> lui pose problème. La mission commen<strong>ce</strong><br />
donc avec l’identification de l’objet de <strong>ce</strong>tte<br />
mission. Est-<strong>ce</strong> là un aveu d’échec de la part de l’entrepreneur<br />
? Au contraire, affirme Yves Noirot : « À mon<br />
sens, la responsabilité de tout dirigeant passe par son<br />
évolution. C’est une preuve d’intelligen<strong>ce</strong> et de respect<br />
pour ses collaborateurs, et un gage de pérennité pour<br />
son entreprise. » Et de conclure : « Dommage que <strong>les</strong><br />
prestations de coaching ne puissent pas passer en budget<br />
de formation, contrairement à <strong>ce</strong> <strong>qui</strong> se pratique<br />
dans <strong>les</strong> pays anglo-saxons. »<br />
23<br />
N°23 Mars Avril 2010
Dans l’air du temps COACHING<br />
Coach d’entreprise :<br />
pour <strong>qui</strong>, pour quoi ?<br />
EN SAVOIR +<br />
<strong>CCI</strong> Dijon<br />
03 80 65 92 74<br />
L’École du dirigeant<br />
www.dijon.cci.fr<br />
International Coach<br />
Federation Fran<strong>ce</strong><br />
www.coachfederation.fr<br />
ZOOM<br />
Démocratiser le coaching<br />
De la PME au grand groupe<br />
industriel, <strong>les</strong> entreprises ont<br />
désormais recours au coaching.<br />
Mais de nombreux dirigeants<br />
hésitent encore à se lan<strong>ce</strong>r, faute<br />
de savoir en quoi consistent <strong>les</strong><br />
servi<strong>ce</strong>s d’un coach. Ni gourou,<br />
ni psy, ni meilleur ami, le coach<br />
serait plutôt… une paire de<br />
lunette doublée d’un miroir.<br />
Qu’est-<strong>ce</strong> que c’est qu’un coach ? « Quelqu’un <strong>qui</strong> aide<br />
une personne ou une é<strong>qui</strong>pe à trouver elle-même la<br />
solution à son problème. » Yves Noirot, lui-même coach,<br />
chef d’entreprise et président de la Chambre professionnelle<br />
des consultants de Bourgogne, décrypte un<br />
métier plutôt mal connu. « Le coach n’a pas de solution,<br />
contrairement au consultant <strong>qui</strong> conseille un chef<br />
d’entreprise en s’appuyant sur une formation ou sur<br />
une expérien<strong>ce</strong> professionnelle. » S’il n’apporte pas de<br />
solution, par quel moyen peut-il être effica<strong>ce</strong> ? « Pour<br />
qu’un chef d’entreprise réorganise bien sa société, il doit<br />
commen<strong>ce</strong>r par se réorganiser lui-même. C’est là que le<br />
coaching permet de réussir, en travaillant sur la relation,<br />
le comportement, <strong>les</strong> notions de confian<strong>ce</strong> en soi et<br />
en l’autre et de connaissan<strong>ce</strong> de soi et des autres. » Ni<br />
gourou ni psy, le coach ne peut être effica<strong>ce</strong> que si son<br />
client est prêt à changer et à œuvrer lui-même. Aider le<br />
coaché à être clairvoyant, ne pas émettre de jugement<br />
mais se positionner sur un pied d’égalité, comme un<br />
Difficile de déterminer soi-même si l’on a besoin d’une formation,<br />
d’une prestation de conseil ou de coaching. C’est la raison pour laquelle<br />
l’École du dirigeant de la <strong>CCI</strong> Dijon propose aux chefs d’entreprise un<br />
pré-diagnostic, « une sorte de gare d’aiguillage », précise son animateur<br />
Philippe Bugeau. « Notre objectif est de démystifier et de démocratiser<br />
le coaching, et pas seulement pour <strong>les</strong> entreprises <strong>qui</strong> ont de gros<br />
moyens. » L’École du dirigeant prépare aussi <strong>les</strong> futurs coachés à ac<strong>ce</strong>pter<br />
le regard d’un tiers sur leur façon de manager, et à remettre en cause<br />
leur propre mode de fonctionnement.<br />
observateur à la neutralité bienveillante, voilà la mission<br />
du coach. Mission <strong>qui</strong>, bien que la profession ne soit<br />
pas actuellement réglementée, doit répondre à quelques<br />
règ<strong>les</strong> de base. Elle doit notamment faire l’objet<br />
d’un contrat fondé sur un objectif mesurable et daté,<br />
<strong>ce</strong> <strong>qui</strong> permet au coaché non seulement d’éviter <strong>les</strong><br />
mauvaises surprises côté budget, mais aussi de parer<br />
au risque de dépendan<strong>ce</strong>.<br />
Prise de fonction, relations conflictuel<strong>les</strong>…<br />
Autres obligations du coach : il doit avoir déjà mené<br />
un travail sur lui-même, et être supervisé par un pair.<br />
« Le superviseur est une soupape en cas de problème<br />
entre le coach et le coaché », indique Yves Noirot. En<br />
outre, le coach doit lui-même continuer à évoluer par<br />
une démarche de formation permanente, et s’engager<br />
à respecter des règ<strong>les</strong> déontologiques tel<strong>les</strong> que l’absolue<br />
confidentialité. S’il connaît né<strong>ce</strong>ssairement le<br />
monde de l’entreprise, en revanche, il n’a pas besoin<br />
pour être effica<strong>ce</strong> de connaître le secteur d’activité de<br />
son client, puisqu’il ne donne pas de conseil. Quant<br />
aux raisons pour <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> un chef d’entreprise fait<br />
appel au coaching, el<strong>les</strong> sont multip<strong>les</strong> : changement<br />
d’organisation dans l’entreprise, prise de fonction, relations<br />
conflictuel<strong>les</strong>… D’ailleurs, <strong>ce</strong>lui <strong>qui</strong> a recours à<br />
un coach n’a pas toujours déterminé avec précision le<br />
point critique <strong>qui</strong> lui pose problème. La mission commen<strong>ce</strong><br />
donc avec l’identification de l’objet de <strong>ce</strong>tte<br />
mission. Est-<strong>ce</strong> là un aveu d’échec de la part de l’entrepreneur<br />
? Au contraire, affirme Yves Noirot : « À mon<br />
sens, la responsabilité de tout dirigeant passe par son<br />
évolution. C’est une preuve d’intelligen<strong>ce</strong> et de respect<br />
pour ses collaborateurs, et un gage de pérennité pour<br />
son entreprise. » Et de conclure : « Dommage que <strong>les</strong><br />
prestations de coaching ne puissent pas passer en budget<br />
de formation, contrairement à <strong>ce</strong> <strong>qui</strong> se pratique<br />
dans <strong>les</strong> pays anglo-saxons. »<br />
23<br />
N°23 Mars Avril 2010
L’éco des territoires AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE<br />
Les <strong>CCI</strong> de <strong>Côte</strong>-d’Or<br />
prennent la main<br />
Les <strong>CCI</strong> de Dijon et Beaune ont initié et développent depuis plusieurs<br />
années des projets structurants pour l’aménagement du territoire de la<br />
<strong>Côte</strong>-d’Or et de la Bourgogne. Les zones d’activités, le terminal de Pagny,<br />
la plateforme multimodale de Perrigny, l’Aéroport Dijon-Bourgogne…<br />
autant de réalisations où <strong>les</strong> <strong>CCI</strong> ont été for<strong>ce</strong> de proposition et<br />
d’action dans l’intérêt des chefs d’entreprise et du territoire.<br />
Les Chambres de Commer<strong>ce</strong> et d’Industrie de <strong>Côte</strong>d’Or<br />
ont toujours contribué à la mise en valeur de leurs<br />
territoires. À la tête de la Direction Aménagement du<br />
Territoire, Jean-François Damongeot, rappelle en effet<br />
que <strong>les</strong> <strong>CCI</strong> sont traditionnellement des aménageurs :<br />
« Avant que la compéten<strong>ce</strong> ne revienne aux communautés<br />
de communes et communautés d’agglomération,<br />
la <strong>CCI</strong> Dijon a aménagé la zone d’activité de Longvic<br />
(330 hectares). Ré<strong>ce</strong>mment, elle a été l’ensemblier du<br />
Terminal rail route Dijon-Bourgogne de Perrigny. Et la<br />
<strong>CCI</strong> Beaune et la <strong>CCI</strong> Dijon <strong>qui</strong> formeront bientôt une<br />
<strong>CCI</strong> <strong>Côte</strong>-d’Or unique, sont majoritaires de la société<br />
de gestion et d’exploitation de la plateforme multimodale<br />
Pagny Terminal. » Les Chambres de Commer<strong>ce</strong> et<br />
d’Industrie possèdent donc un réel savoir-faire en terme<br />
d’aménagement et entendent faire valoir la voix du<br />
ZOOM<br />
CAPP21 en appui<br />
La nouvelle Direction Aménagement du Territoire<br />
coiffe la <strong>ce</strong>llule CAPP21, spécialisée dans<br />
le « conseil et solutions d’implantation auprès<br />
des porteurs de projets structurants ou très<br />
conséquents », précisent ses chargés de mission<br />
Emmanuel Bughin et Anne-Gaëlle Arbez. Puisque<br />
tout projet d’implantation a besoin d’appuis,<br />
d’informations et de réseaux, la <strong>CCI</strong> a créé, en<br />
2009, <strong>ce</strong>tte structure interdirectionnelle, située<br />
à la confluen<strong>ce</strong> de l’animation économique et<br />
du conseil à l’entreprise. « Nous sommes partenaires<br />
des agen<strong>ce</strong>s de développement, comme<br />
Beaune Saône Auxois Développement, mais aller<br />
prospecter n’est pas notre métier. » Quant à ses<br />
outils, ils sont sans é<strong>qui</strong>valent. CAPP21 bénéficie<br />
tout d’abord des ressour<strong>ce</strong>s de Baseco, « une<br />
mine d’informations <strong>qui</strong> peuvent être moulinées<br />
à la demande sur des thématiques économiques<br />
et sociodémo graphiques ». La <strong>ce</strong>llule a mis en<br />
œuvre aussi une bourse des locaux d’activité et<br />
des terrains, et un système d’informations géographiques<br />
<strong>qui</strong> re<strong>ce</strong>nsent sur le département<br />
chaque par<strong>ce</strong>lle où l’implantation d’un projet<br />
est éventuellement envisageable. Sans oublier<br />
l’expertise financière et la connaissan<strong>ce</strong> urbanistique<br />
internes à la <strong>CCI</strong>, et le réseau de partenaires<br />
acteurs et finan<strong>ce</strong>urs.<br />
25<br />
N°23 Mars Avril 2010
Prévadiès,<br />
première mutuelle<br />
interprofessionnelle<br />
de Fran<strong>ce</strong>.<br />
C’est par<strong>ce</strong> que nous connaissons très bien <strong>les</strong> entreprises qu’ensemble<br />
nous protégeons encore mieux vos salariés.<br />
Par une connaissan<strong>ce</strong> approfondie du tissu socio-économique local.<br />
Par une expertise des risques spécifi ques à vos différents métiers.<br />
Par un accompagnement juridique et technique sur-mesure.<br />
Par la mise en pla<strong>ce</strong> d’actions de prévention santé au sein<br />
de votre entreprise.<br />
Aujourd’hui, plus de 15 000 entreprises<br />
font confi an<strong>ce</strong> à Prévadiès.<br />
www.prevadies.fr<br />
0 810 27 28 29<br />
(prix d’un appel local)<br />
Prévadiès, mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la Mutualité, n° RNM 442 224 671 - Siège social : 143, rue Blomet - 75015 Paris. DirCom - 02/10
L’éco des territoires AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE<br />
EN SAVOIR +<br />
www.dijon.cci.fr<br />
www.manuport.be/pagny/<br />
www.technoport-pagnybourgogne.eu<br />
amenagement@dijon.cci.fr<br />
monde économique dans <strong>les</strong> dossiers <strong>qui</strong> relèvent de la<br />
compéten<strong>ce</strong> des collectivités : « La <strong>CCI</strong> ne peut plus être<br />
considérée comme une entité <strong>qui</strong> n’aurait pas légitimité<br />
à être consultée. » Pour exemple, une réflexion est lancée<br />
avec le Grand Dijon pour que <strong>les</strong> besoins du monde<br />
économique soient bien pris en compte dans le dossier<br />
dijonnais du tramway. « Les entreprises constatent que<br />
leur taxe transport a été doublée et qu’il y aura beaucoup<br />
de contraintes pendant <strong>les</strong> travaux. El<strong>les</strong> se demandent<br />
donc quels seront <strong>les</strong> avantages obtenus pour el<strong>les</strong> et<br />
leurs salariés », explique Jean-François Damongeot. À<br />
défaut d’avoir été consultées à l’origine, el<strong>les</strong> peuvent<br />
être écoutées : le tramway et ses alternatives doivent<br />
être en mesure d’apporter une solution à leurs besoins<br />
en termes de tracés, d’horaires, etc.<br />
Un organe pertinent pour alerter <strong>les</strong> élus<br />
Ce dossier déjà très avancé montre qu’il est indispensable<br />
d’intervenir en amont, dès l’ébauche des projets<br />
structurants. Quitte à <strong>ce</strong> que <strong>les</strong> <strong>CCI</strong> s’autosaisissent si<br />
besoin est. Ou à organiser la réflexion des différents<br />
acteurs du territoire : « Dans <strong>ce</strong>rtains dossiers, nous<br />
sommes très éloignés du <strong>ce</strong>ntre de décision, constate<br />
Jean-François Damongeot. Le TGV Rhin-Rhône par<br />
exemple. Il s’agit d’une opération nationale dans<br />
laquelle la voix locale pourrait se faire entendre, mais à<br />
condition d’être con<strong>ce</strong>rtée au préalable. » Les <strong>CCI</strong> possèdent<br />
ainsi la structure adéquate pour se positionner<br />
comme chefs de file. Outre ses missions réglementaires<br />
de gestion d’é<strong>qui</strong>pements (lire encadré) et sa fonction<br />
consultative sur <strong>les</strong> projets structurants, la nouvelle<br />
direction est aussi un organe particulièrement pertinent<br />
pour alerter <strong>les</strong> politiques sur <strong>les</strong> enjeux économiques<br />
de leur territoire. « La <strong>CCI</strong> est un important producteur<br />
d’études, reprend Jean-François Damongeot.<br />
Nous devons capitaliser sur <strong>ce</strong>tte connaissan<strong>ce</strong> fine du<br />
territoire pour aviser <strong>les</strong> élus. » En lien avec la Direction<br />
des Études Économiques, il s’agira de mettre en pratique<br />
<strong>les</strong> études réalisées en leur donnant une orientation<br />
prospective. À l’heure de la dé<strong>ce</strong>ntralisation, <strong>les</strong> collectivités<br />
ont besoin de nouvel<strong>les</strong> sour<strong>ce</strong>s d’informations :<br />
« La <strong>CCI</strong> pourra monter en puissan<strong>ce</strong> dans <strong>ce</strong> domaine<br />
auprès des collectivités territoria<strong>les</strong> <strong>qui</strong> n’ont pas la<br />
capacité de mener <strong>ce</strong>s études en interne. » Sans concurren<strong>ce</strong>r<br />
<strong>les</strong> cabinets privés, la Direction Aménagement<br />
du Territoire, avec ses précieuses ressour<strong>ce</strong>s, a en effet<br />
toute compéten<strong>ce</strong> pour jouer un rôle de conseil en<br />
matière de bonnes pratiques de l’aménagement.<br />
ZOOM<br />
Deux é<strong>qui</strong>pements à développer<br />
Outre l’Aéroport Dijon-Bourgogne, deux é<strong>qui</strong>pements<br />
publics majeurs créés et/ou gérés par <strong>les</strong><br />
<strong>CCI</strong> con<strong>ce</strong>rnent l’Aménagement du Territoire. Tout<br />
d’abord, le Terminal Dijon-Bourgogne. La plateforme<br />
rail-route de Perrigny-lès-Dijon a en effet<br />
été relancée en 2009 avec deux liaisons régulières<br />
vers Le Havre et Fos-sur-Mer, grâ<strong>ce</strong> à l’action<br />
des partenaires économiques et institutionnels<br />
dont la <strong>CCI</strong> Dijon. Et bien sûr le Technoport de<br />
Pagny, dans lequel le réseau consulaire est très<br />
impliqué associant <strong>les</strong> <strong>CCI</strong> de Beaune, de Dijon,<br />
de Saône-et-Loire et du Jura. Au terme de la<br />
fusion entre <strong>les</strong> deux Chambres de Commer<strong>ce</strong> et<br />
d’Industrie, « la <strong>CCI</strong> de <strong>Côte</strong>-d’Or détiendra plus<br />
de 50 % de la SAS », commente Mauri<strong>ce</strong> Methy,<br />
chargé de mission pour le compte du Syndicat<br />
mixte du Technoport. L’activité vrac a connu un<br />
fort développement en 2009 (+ 30 %). L’effort<br />
portera plus particulièrement sur <strong>les</strong> containers<br />
<strong>ce</strong>tte année avec le soutien du Port de Marseille<br />
(PAM) entré ré<strong>ce</strong>mment au capital de la SAS.<br />
27<br />
N°23 Mars Avril 2010
Vu ailleurs<br />
Le V.I.E.<br />
une expérien<strong>ce</strong> concluante<br />
EN SAVOIR +<br />
<strong>CCI</strong> International<br />
Bourgogne<br />
Yves Louaisil<br />
03 80 65 92 70<br />
Servi<strong>ce</strong> des formalités<br />
internationa<strong>les</strong><br />
<strong>CCI</strong> Dijon<br />
Emmanuelle<br />
Gentilhomme<br />
03 80 65 92 71<br />
<strong>CCI</strong> Beaune :<br />
Maria Prevost<br />
03 80 26 39 41<br />
Ubifran<strong>ce</strong><br />
Valérie Merle<br />
06 31 48 85 33<br />
EXPORT<br />
À l’aide du Volontariat International en Entreprise (V.I.E.), dispositif<br />
soutenu par l’Agen<strong>ce</strong> française pour le développement international<br />
des entreprises Ubifran<strong>ce</strong>, Eurogerm se développe sur le continent<br />
africain. Depuis le Sénégal, le jeune Fabri<strong>ce</strong> Cottez parcourt l’Afrique<br />
de l’Ouest pour diffuser <strong>les</strong> améliorants de boulangerie de la marque<br />
côte-d’orienne…<br />
Fabri<strong>ce</strong> Cottez mesure tous <strong>les</strong> jours combien sa mission de<br />
Volontaire International en Entreprise (VIE), au Sénégal, est<br />
importante.<br />
« En Afrique, le pain est un aliment de base. Les<br />
Africains mangent du pain avec tout. Il leur sert vraiment<br />
de complément nutritif. » Depuis septembre<br />
2009, Fabri<strong>ce</strong> Cottez mesure tous <strong>les</strong> jours combien<br />
sa mission de Volontaire International en Entreprise<br />
(V.I.E.), au sein d’Eurogerm Sénégal, filiale du groupe<br />
côte-d’orien Eurogerm, est importante. Au sein des<br />
pays de l’UEMOA (Union Économique et Monétaire<br />
Ouest Africaine), il ne chôme pas : contrôle de la<br />
qualité des productions loca<strong>les</strong> d’Eurogerm, formation<br />
de personnel local, assistan<strong>ce</strong> technique auprès<br />
de la clientèle, développement de produits adaptés<br />
au marché local… À 21 ans, avec ses BEP pâtissier et<br />
BP boulangerie en poche, il ne pouvait rêver mieux :<br />
« Le VIE m’a tout de suite intéressé par<strong>ce</strong> que <strong>ce</strong>la me<br />
permettait de partir découvrir un coin du globe. Je<br />
ne le regrette pas. » Dix-huit mois avant le terme de<br />
son séjour, il est ravi : « C’est vraiment passionnant.<br />
Les boulangers africains aiment qu’on leur attache<br />
de l’importan<strong>ce</strong>, qu’on se dépla<strong>ce</strong> jusqu’à eux. Ils<br />
apprécient le fait que <strong>les</strong> produits Eurogerm que je<br />
leur propose, des améliorants de boulangerie et des<br />
pains spéciaux, soient préalablement testés en Fran<strong>ce</strong>,<br />
vendus à des prix attractifs et livrés avec des pro<strong>ce</strong>ss<br />
d’utilisation. »<br />
Une expérien<strong>ce</strong> concluante<br />
Chez Eurogerm, leader dans <strong>les</strong> ingrédients et auxiliaires<br />
technologiques vendus aux boulangers industriels,<br />
l’expérien<strong>ce</strong> du VIE est également jugée concluante à<br />
tout point de vue. Serge Momus, directeur de l’export,<br />
explique : « Ce dispositif permet à un jeune de l’entreprise<br />
d’avoir une expérien<strong>ce</strong> internationale dans<br />
un cadre administratif et financier très attractif pour<br />
nous. L’organisme Ubifran<strong>ce</strong> et le Conseil Général<br />
nous aident en effet considérablement en assumant<br />
une grande partie du salaire de notre expatrié. » Outre<br />
<strong>ce</strong>s avantages logistiques et économiques, Eurogerm<br />
apprécie également le dispositif VIE pour <strong>ce</strong> qu’il<br />
lui offre comme perspectives sur son marché : « La<br />
présen<strong>ce</strong> de Fabri<strong>ce</strong> Cottez au Sénégal participe au<br />
développement de notre filiale en Afrique de l’Ouest.<br />
Mécaniquement, <strong>ce</strong> développement va augmenter <strong>les</strong><br />
ventes d’Eurogerm Dijon en direction du continent<br />
africain. Et son retour d’expérien<strong>ce</strong> va nous permettre<br />
d’adapter nos produits et leur utilisation, mais aussi à<br />
l’avenir de disposer d’un homme prêt à partir sur une<br />
nouvelle mission à l’étranger. » Pour l’heure, Fabri<strong>ce</strong><br />
Cottez a encore du pain sur la planche au Sénégal. Sa<br />
mission se termine en effet en août 2011. Pour sa plus<br />
grande joie.<br />
29<br />
N°23 Mars Avril 2010
30<br />
// Arrêt sur image<br />
Comme si vous y étiez<br />
1 2<br />
3 4<br />
5<br />
7 8<br />
<br />
MAGAZINE ÉCONOMIQUE DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE CÔTE-D’OR<br />
6<br />
© Alain Doire (Bourgogne Tourisme)<br />
1. et 2. Inauguration<br />
du salon Loisiroscope<br />
: Didier Martin,<br />
représentant du Grand<br />
Dijon, Patrick Laforêt,<br />
Président de la Chambre<br />
de Commer<strong>ce</strong> et<br />
d’Industrie de Dijon<br />
et François Sauvadet,<br />
Président du Conseil<br />
Général de <strong>Côte</strong>-d’Or<br />
sur le stand Aéroport<br />
Dijon Bourgogne.<br />
Jean-Marc Petit,<br />
responsable du développement<br />
commercial<br />
de l’Aéroport Dijon<br />
Bourgogne présente<br />
<strong>les</strong> vols vacan<strong>ce</strong>s pour<br />
l’été 2010.<br />
3. et 4. L’ambassadeur<br />
de Cuba, Orlando<br />
Requeiro, accueilli à la<br />
<strong>CCI</strong> Dijon par son Président,<br />
Patrick Laforêt<br />
et par une délégation<br />
de chefs d’entreprise<br />
de la CGPME. Orlando<br />
Requeiro a exprimé sa<br />
volonté de travailler à<br />
des rapprochements<br />
entre son pays et la<br />
Bourgogne. La visite<br />
s’est poursuivie par<br />
la « traditionnelle »<br />
signature du livre d’or<br />
et la remise d’un s<strong>ce</strong>au<br />
protocolaire.<br />
5. et 6. Daniel<br />
Lefebvre, Directeur de<br />
l’Aéroport Dijon Bourgogne,<br />
accueille <strong>les</strong><br />
principaux décideurs<br />
de l’événementiel<br />
parisien pour une<br />
soirée de rêve éveillé<br />
« découverte de la<br />
Bourgogne », organisée<br />
par Bourgogne<br />
Events, en partenariat<br />
avec Charter Connections.<br />
7. La Banque de<br />
Fran<strong>ce</strong> présente <strong>les</strong><br />
résultats de l’enquête<br />
« Les entreprises en<br />
Bourgogne : bilan<br />
2009 et perspectives<br />
2010 » en présen<strong>ce</strong> de<br />
Patrick Laforêt, Président<br />
de la <strong>CCI</strong> Dijon,<br />
Lauren<strong>ce</strong> Kin, Banque<br />
de Fran<strong>ce</strong>, Pierre du<br />
Peloux, Directeur<br />
Régional de la Banque<br />
de Fran<strong>ce</strong> ; Jean-Louis<br />
Paquet, Président<br />
de la Fédération<br />
Française du Bâtiment<br />
<strong>Côte</strong>-d’Or et William<br />
Forestier, Président de<br />
la Chambre de métiers<br />
et de l’artisanat de la<br />
<strong>Côte</strong>-d’Or.<br />
8. La Journée Portes<br />
Ouvertes du Groupe<br />
ESC Dijon Bourgogne<br />
du 16 janvier dernier a<br />
permis au grand public<br />
de rencontrer <strong>les</strong><br />
directeurs et <strong>les</strong> étudiants,<br />
de s’informer<br />
sur l’ensemble des programmes<br />
du Groupe et<br />
de visiter le Campus.<br />
Cet événement marque<br />
le début des manifestations<br />
<strong>qui</strong> rythmeront<br />
en 2010 l’anniversaire<br />
des 110 ans de l’École.
© con<strong>ce</strong>ption/rédaction tempsRéel Dijon - 02/10<br />
www.bioval-environnement.fr<br />
VOUS ALLEZ ENTENDRE<br />
PARLER DE NOUS !<br />
BIOMASSE<br />
ÉNERGIE VERTE EN BOURGOGNE.<br />
Demain, la part des énergies renouvelab<strong>les</strong> dans la production d’électricité nationale<br />
doit être portée à 23 %. Il faudra alors compter sur BIOVAL ENVIRONNEMENT.<br />
Implanté en Bourgogne, BIOVAL ENVIRONNEMENT a imaginé un modèle économique<br />
unique en se positionnant sur la totalité de la filière biomasse : collecte du bois,<br />
transformation en bio-combustible, valorisation énergétique.<br />
Aujourd'hui, BIOVAL ENVIRONNEMENT se tourne vers <strong>les</strong> forestiers et <strong>les</strong> agriculteurs<br />
pour réussir son pari : faire vivre l'énergie verte en Bourgogne.<br />
BIOVALENVIRONNEMENT<br />
LA NATURE AU SERVICE DE L’HOMME . L’HOMME AU SERVICE DE LA NATURE
http://www.archimen.net<br />
1<br />
ÈRE ÉQUIPE D’INGÉNIERIE<br />
EN BOURGOGNE<br />
INGENIERIE<br />
GENERALE DE LA CONSTRUCTION<br />
CONSTRUIRE // REHABILITER // RESTRUCTURER // PROJETS « CLÉ EN MAIN » //<br />
ASSISTANCE À MAÎTRISE D’OUVRAGE // Solutions en Développement Durable - HQE - BBC<br />
SERVICES EN GESTION TECHNIQUE<br />
DE PATRIMOINE IMMOBILIER<br />
DIAGNOSTICS D’ETAT DU PARC IMMOBILIER // AUDITS<br />
ENERGETIQUES // PLANS DE MAINTENANCE PLURIANNUELS //<br />
SOLUTION INFORMATIQUE EN<br />
GESTION TECHNIQUE DU PATRIMOINE<br />
DESTINÉE AUX : COLLECTIVITÉS // ADMINISTRATEURS DE BIENS //<br />
CONTACTS // Dijon - Paris - Besançon<br />
marketing@archimen.net Tél.: 03 80 53 95 95<br />
[TOUS LOTS TECHNIQUES]
Photo Photodisc
La soirée dédiée à la transmission familiale, le 3 mars dernier,<br />
à la <strong>CCI</strong> Dijon, a réuni des représentants des conseils<br />
avocats, experts comptab<strong>les</strong>, notaires pour répondre aux<br />
questions techniques des cédants et repreneurs familiaux.<br />
Parmi <strong>les</strong> questions évoquées, <strong>les</strong> procédures d’engagement<br />
de conservation de titres ainsi que <strong>les</strong> dernières nouveautés<br />
en matière fiscale, le principe de préparation des repreneurs<br />
internes (autant enfants que salariés) avec la présentation du<br />
parcours de formation de l’École des Managers, totalement<br />
adapté aux besoins de la plupart des repreneurs familiaux.<br />
Des témoins ont aussi évoqué le fait qu’il fallait préparer son<br />
plan d’action de reprise et que la formation est un temps<br />
idéal pour le formaliser.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
« Apprendre à manager, à gérer, à anticiper, à organiser, à<br />
commercialiser… Tels sont <strong>les</strong> maîtres mots de <strong>ce</strong>tte formation.<br />
Suite au diagnostic exhaustif de l’entreprise, plusieurs<br />
projets concrets sont menés à terme et sont suivis de près<br />
par des intervenants très impliqués et très professionnels. La<br />
diversité de métiers des participants offre une vision élargie<br />
sur la profession de « chef d’entreprise ». De plus, l’esprit<br />
d’é<strong>qui</strong>pe étant inculqué dès le départ, il se crée une forte complicité<br />
et une grande confian<strong>ce</strong> entre <strong>les</strong> participants et <strong>les</strong><br />
intervenants. Cette formation m’a permis d’avoir une vision<br />
complète de la société et d’apporter des solutions aux divers<br />
problèmes du quotidien. À <strong>ce</strong> jour, <strong>les</strong> progrès considérab<strong>les</strong><br />
réalisés avec l’aide de toute l’é<strong>qui</strong>pe (direction, intervenants<br />
et participants) me permettront d’accéder à la tête de la<br />
société dans <strong>les</strong> meilleures conditions possib<strong>les</strong> ».
« En participant à <strong>ce</strong>tte formation, je prépare ma seconde<br />
reconversion professionnelle. L’entreprise Elithis, que j’ai<br />
choisie et à laquelle je suis associé dans le cadre du contrat<br />
de professionnalisation pour mener à bien la formation, est<br />
emblématique de <strong>ce</strong> <strong>qui</strong> peut se faire dans le domaine du<br />
développement durable. C’est aussi choisir de s’orienter<br />
vers un secteur très porteur. »
INFOS PRATIQUES<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Devenir chef d’entreprise ne s’improvise pas. Pour informer <strong>les</strong> porteurs de<br />
projet, la <strong>CCI</strong> Dijon a mis en pla<strong>ce</strong> un dispositif en trois étapes, dans ses<br />
locaux, pla<strong>ce</strong> Jean Bouhey à Dijon.<br />
1) Des réunions généra<strong>les</strong> sur le thème « Se mettre à son compte » sans inscription<br />
préalable présentent <strong>les</strong> différentes étapes de la création, l’accompagnement de<br />
Mise en ligne du portail de la soustraitan<strong>ce</strong><br />
:<br />
l’École du Créateur, le statut de l’auto-entrepreneur. El<strong>les</strong> ont lieu lundi de 16 h 30 www.bourgogne-soustraitan<strong>ce</strong>.fr,<br />
à 18 h 30, mercredi de 14 h 30 à 16 h 30 et vendredi de 9 h à 11 h.<br />
rencontres donneurs d’ordre/sous-traitants ;<br />
2) Des sessions d’une heure et demie, sur inscription préalable, sont proposées accompagnement d’entreprises au MIDEST,<br />
sur <strong>les</strong> thèmes suivants : l’évaluation de la capacité à entreprendre, l’étude de enquêtes bi-annuel<strong>les</strong> donneurs d’ordre<br />
marché, la préparation des comptes prévisionnels, la découverte du panorama et sous-traitants… Toutes <strong>ce</strong>s actions<br />
des aides, la définition de la structure juridique, fiscale et sociale, le formalisme. s’inscrivent dans le cadre de l’opération<br />
Un calendrier de <strong>ce</strong>s sessions est remis en réunion générale.<br />
R’MES, (Ressour<strong>ce</strong>s et Méthodes pour<br />
3) Les porteurs de projets peuvent rencontrer des conseillers ou des spécialistes <strong>les</strong> Entreprises de Sous-Traitan<strong>ce</strong> en<br />
dans le cadre de rendez-vous individualisés.<br />
Bourgogne) conduite depuis 2008 par la <strong>CCI</strong><br />
<br />
<br />
Dijon <strong>qui</strong> s’implique aux côtés des <strong>CCI</strong> de<br />
Bourgogne. Pas de croissan<strong>ce</strong> possible sans<br />
<br />
développement commercial. Il fait lui aussi<br />
partie des accompagnements proposés par<br />
<br />
la <strong>CCI</strong> Dijon pour <strong>les</strong> entreprises de la sous-<br />
<br />
traitan<strong>ce</strong> en Bourgogne en deux étapes :<br />
Depuis son lan<strong>ce</strong>ment il y a un an, l’Incub’ESC Dijon a fait la preuve de une alternan<strong>ce</strong> de séan<strong>ce</strong>s en groupe sur<br />
son efficacité. Sur <strong>les</strong> sept porteurs de projets l’ayant intégré début 5 jours et un suivi individuel au sein de<br />
2009, trois d’entre eux sont déjà devenus chefs d’entreprise. À leur actif, chaque entreprise en 9 séan<strong>ce</strong>s d’une demi-<br />
deux créations (une agen<strong>ce</strong> de communication et un portail Internet) et une journée. Cette action de terrain <strong>qui</strong> s’inscrit<br />
reprise d’entreprise (une miroiterie). La prochaine commission de sélection dans la durée, sur 8 à 12 mois, permet à la<br />
doit se pronon<strong>ce</strong>r sur des projets de reprise et création d’entreprise dans fois d’aider <strong>les</strong> entreprises à structurer leur<br />
le domaine du vin, des nouvel<strong>les</strong> technologies, ainsi que sur un projet organisation commerciale et à développer<br />
d’entrepreneuriat social en Afrique. L’Incub’ESC Dijon est une figure de leur chiffre d’affaires. À moyen terme, elle<br />
proue de l’entrepreneuriat au sein de l’École, <strong>qui</strong> fait du management facilitera <strong>les</strong> coopérations, <strong>les</strong> partenariats<br />
entrepreneurial une des dimensions <strong>ce</strong>ntra<strong>les</strong> de sa mission d’enseignement et l’instauration d’une image forte de la<br />
et de recherche depuis plusieurs années. Associée à des acteurs de référen<strong>ce</strong> sous-traitan<strong>ce</strong> bourguignonne.<br />
en soutien à la création d’entreprise (Réseau Entreprendre Bourgogne, <br />
Bourgogne Angels et <strong>CCI</strong> Dijon), <strong>ce</strong>tte structure est une véritable valeur<br />
ajoutée pour le territoire.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Le 12 janvier dernier à l’Hôtel Ibis, à Beaune, Gérard Mori<strong>ce</strong>, Président de la Commission Tourisme de la <strong>CCI</strong> Beaune,<br />
a souhaité passer la main pour le pilotage du Club Hôtelier du Sud <strong>Côte</strong>-d’Or et maintenir ainsi une dynamique au<br />
sein du Club. C’est donc Stéphane Guyot <strong>qui</strong> lui succède, avec la volonté de poursuivre l’action entreprise et développée<br />
par son prédé<strong>ce</strong>sseur. Son leitmotiv : que le Club soit for<strong>ce</strong> de propositions et privilégie l’efficacité. Après un passage<br />
à l’école hôtelière de Poligny, puis quelques haltes de Lyon à Narbonne, à Dijon, en passant par la Corrèze, c’est<br />
finalement à Beaune que Stéphane Guyot choisit de s’établir en 2004. Depuis cinq ans, il supervise l’exploitation de<br />
plusieurs hôtels en Bourgogne et Franche-Comté. Le Club a <strong>ce</strong>tte année trois champs d’actions : formation-emploi dans<br />
l’hôtellerie, développement des partenariats sur l’événementiel, observation de l’activité hôtelière.