Plaquette de Morlaix - La Compagnie des Ecritures

venelle des Archers
venelle de la Bergerie
venelle du Calvaire
venelle des Carmélites
venelle du Casse-Cou
venelle du Château
venelle du Créou
venelle des Eaux
venelle de la
Fontaine Collobert
venelle des Fontaines
venelle de la Fouasserie
venelle du Four
venelle Grande
venelle des Halles
venelle des Lavoirs
venelle de la Madeleine
venelle du Parc au Duc
venelle aux Pipes
venelle aux Prêtres
venelle de la Roche
venelle Saint-Laurent
venelle Saint-Nicolas
venelle au Son
venelle des Ursulines
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UN PATRIMOINE EXCEPTIONNEL
EN QUANTITÉ, DIVERSITÉ, ET PARTICULARITÉS.
Peu de terrain au XIII ème siècle entre les murs épais de la ville close, pour une cité
négociante en plein essor. Aussi les maisons se dressent serrées, hautes et étroites,
avant de franchir les murailles (encore visibles rue de l’Hospice et rue des Vieilles
Murailles) dès la seconde moitié du XIV ème siècle, à l’assaut des collines.
La ville des venelles
Collines si pentues que les rues ne les prennent qu’en travers. Pour aller droit et
court, il faut des marches, creusées de rigoles, et prolongées en venelles. Y flâner
aujourd’hui est une des plus agréables façons de découvrir les diverses physionomies
de la ville, dont les “combots”, jardins en terrasses dus à la déclivité des pentes,
bordés de hauts murs pour retenir la terre, et d’où s’échappent volontiers fleurs et
plantes exotiques témoins de la douceur de nos hivers.
Trois collines, trois prieurés
Morlaix s’est ainsi construite au pied de son château, dont un semblant de ruine
évoque le souvenir, en haut des collines, et autour de ses trois prieurés : Saint-
Mathieu (vers 1110), dans la ville close, Saint-Melaine (1149), non loin du port, et
Saint-Martin (1123), sur l’autre colline. “Lépreux, ladres et caqueux ” étaient mis à
l’écart autour de la chapelle de la Magdeleine, qui donna son nom au quartier.
Ville de bois jusqu’au XVI ème siècle
De la première période faste de la ville, aux XV ème et XVI ème siècles, nous viennent
toutes ces maisons à encorbellements et pans de bois, dont quelques uniques et
somptueuses maisons “à pondalez”, version bretonne du terme “pont d’allée”,
galerie courant sur le côté pour desservir les chambres des étages, face à la cheminée
monumentale de la vaste pièce centrale de ces maisons. C’est aussi l’époque où,
pour fuir l’insalubrité de la ville close, les bourgeois construisent de belles demeures le
long des quais (place des Otages, place Cornic).
Ville de pierre aux XVII ème et XVIII ème siècles
La venue des Capucins en 1612, des Carmélites en 1624, des Bénédictines du Calvaire
en 1625, des Ursulines en 1644, développe l’architecture religieuse. En schiste et
granit des carrières locales, la ville se déploie autour de sa ville close qui conserve
encore ses murailles à neuf ponts et six portes. Les demeures de la rue Longue, alors
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