Plaquette de Morlaix - La Compagnie des Ecritures

Le Reder Mor
Coureur des Mers
En 1907, un patron
pêcheur de Roscoff
construit le Reder Mor,
le Coureur des Mers…
Pour être le premier sur
les lieux de pêche,
le premier à débarquer le
poisson. Et gagner à
Saint-Malo en régate
contre les bisquines, à la
grande joie des pêcheurs
roscovites… Une légende
naît, qui reprend vie en
1992 avec un nouveau
Reder Mor, construit
à l’identique avec le
soutien enthousiaste de
tout un pays. Nouvelles
victoires contre les
bisquines aux régates
de Cancale ! Depuis le
Reder Mor, mené par une
association de passionnés,
et battant pavillon de
la Ville, participe à
divers challenges, aux
rassemblements de vieux
gréements, et accompagne
toutes les courses de la baie
de Morlaix.
Port de corsaires, port de commerce !
Le commerce de la toile périclite après 1680 sous Colbert qui instaure
des mesures protectionnistes sur les draps anglais. Ceux-ci par
représailles se passent des toiles bretonnes dont ils absorbaient
pourtant les trois-quarts du marché. La guerre de course reprend alors
de plus belle, et le port bruit des fréquents déchargement de prises.
Premiers aménagements du port au XVIII ème siècle
Les rivières sont mises sous voûtes en 1728 afi n de construire au-dessus
de leur confl uence une vaste place pavée. La création sous Louis XV des
bâtiments de la Manufacture des Tabacs, sur un terrain marécageux
de bord de rivière, accélère l’aménagement du port déjà envasé, la
construction de quais supplémentaires et de chemins de halage.
Milieu XIX
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ème siècle :
un bassin à fl ot pour contrer les marées
Une marée toujours haute pour charger et décharger les bateaux…
le bassin à fl ots (1856) crée aussi un réservoir de chasse pour
désenvaser un peu le canal. Huit ans plus tard, le viaduc est construit
tout en bord d’eau.
Le bassin se couvre à nouveau en fi n de siècle avec la place Cornic, puis
une troisième fois en 1962 avec la place Charles de Gaulle.
Plaisante plaisance
Morlaix est aujourd’hui un port en cœur de ville, raison de son succès.
Les plaisanciers (près de 700 bateaux par an) apprécient sa situation
entre le Finistère Sud et l’Angleterre, l’abri et le charme du bassin bordé
de belles anciennes bâtisses, la proximité des magasins d’accastillage,
bars et autres commerces, de la gare, des cinémas, du théâtre ou du
marché. Plusieurs personnes vivent ici sur des bateaux toute l’année,
et développent une originale et sympathique vie de quartier.
L E P O R T
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