25.06.2013 Views

Un droit dans la guerre? Volume I : présentation du droit ... - ICRC

Un droit dans la guerre? Volume I : présentation du droit ... - ICRC

Un droit dans la guerre? Volume I : présentation du droit ... - ICRC

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Partie I – Chapitre 7 13<br />

Cas n° 216, Royaume-<strong>Un</strong>i, Usage abusif de l’emblème<br />

Cas n° 256, Colombie, Abus de l’emblème<br />

SUGGESTIONS DE LECTURE : MEYER Michael, « Protéger l’emblème en<br />

temps de paix : l’expérience de <strong>la</strong> Croix-Rouge britannique », in RICR, n° 779,<br />

septembre-octobre 1989, pp. 478-484. SLIM Habib, « La protection de l’emblème<br />

de <strong>la</strong> croix rouge ou <strong>du</strong> croissant rouge et <strong>la</strong> répression des abus », in RICR, n° 779,<br />

septembre-octobre 1989, pp. 436-455.<br />

VII. LES DISPOSITIONS SUR LES PERSONNES DISPARUES ET<br />

LES PERSONNES DÉCÉDÉES<br />

Texte intro<strong>du</strong>ctif<br />

Le but initial de ces dispositions <strong>du</strong> <strong>droit</strong> international humanitaire (DIH)<br />

n’est pas de protéger les personnes disparues et les personnes décédées<br />

directement. La préoccupation principale est « le <strong>droit</strong> qu’ont les familles de<br />

connaître le sort de leurs membres » 22 . On considère qu’une personne est<br />

disparue si ses proches ou <strong>la</strong> puissance de <strong>la</strong>quelle elle dépend n’ont plus<br />

d’information sur son sort. Chaque partie a l’obligation de rechercher les<br />

personnes qui ont été déc<strong>la</strong>rées comme disparues par <strong>la</strong> partie adverse23 .<br />

En réalité, les personnes disparues sont soit décédées, soit encore en vie. Si elles<br />

sont vivantes, elles sont portées disparues soit parce qu’elles sont détenues par<br />

l’ennemi, soit parce qu’elles sont séparées de leur famille par une ligne de front<br />

ou une frontière. Dans ce cas, elles bénéficient de <strong>la</strong> protection offerte par le<br />

DIH à <strong>la</strong> catégorie à <strong>la</strong>quelle elles appartiennent (civil, prisonnier de <strong>guerre</strong>,<br />

blessé ou ma<strong>la</strong>de, etc.). Dans tous les cas, le DIH contient des règles établies<br />

pour s’assurer que ces personnes ne restent pas considérées comme disparues,<br />

à moins qu’elles ne souhaitent rompre tout lien avec leur famille ou leur pays24 .<br />

Si une personne est considérée comme disparue à cause de l’interruption des<br />

services postaux ou des dép<strong>la</strong>cements de popu<strong>la</strong>tion, choses fréquentes en<br />

temps de conflit armé, les liens familiaux devraient être rétablis rapidement,<br />

grâce entre autres à l’Agence centrale de recherches <strong>du</strong> CICR, pour autant que<br />

les parties respectent leur obligation de favoriser l’échange de renseignements<br />

familiaux et <strong>la</strong> réunification des familles25 . Si une personne est portée disparue<br />

suite à sa détention ou hospitalisation par l’ennemi, l’incertitude des familles<br />

22 Voir PA I, art. 32.<br />

23 Voir PA I, art. 33(1).<br />

24 Les problèmes qui résultent de ce genre de souhait ne sont pas couverts par le DIH, mais il doit éviter les notifications qui<br />

pourraient porter préjudice aux personnes concernées. Voir CG IV, art. 137(2).<br />

25 Voir CG IV, art. 25-26.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!