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Voir D2-176-2005-fra.pdf - Publications du gouvernement du Canada

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PERSPECTIVES DE L’EXTÉRIEUR :<br />

Par exemple, mon ami le sergent Peter Alberts de la compagnie Charles<br />

<strong>du</strong> 1 er Bataillon <strong>du</strong> Royal Canadian Regiment (RCR), a réussi à<br />

transformer sa section, formée quelques semaines à peine avant le<br />

départ pour l’Afghanistan, en une machine bien huilée au moment de<br />

l’arrivée des troupes à Kaboul. Même si je ne l’ai jamais enten<strong>du</strong> élever<br />

la voix, un véritable exploit quand on dirige un groupe de jeunes virils<br />

âgés de 19 à 25 ans, le sergent Alberts s’est montré digne des plus grands<br />

modèles de leadership, amenant tous les soldats à « embarquer » dans<br />

la mission, en l’occurrence ce que les manuels définissent comme une<br />

guerre à trois volets (autrement dit un théâtre opérationnel où les<br />

troupes peuvent être appelées à mener simultanément des opérations<br />

humanitaires, des opérations de maintien de la paix et/ou de stabilisation<br />

et des opérations de combat, souvent dans l’espace de trois coins<br />

de rue).<br />

À l’instar de la plupart des sergents <strong>du</strong> groupement tactique <strong>du</strong> RCR, le<br />

sergent Alberts était un vétéran ayant participé à plusieurs<br />

déploiements en Bosnie et en Croatie. Résolu à connaître par coeur tout<br />

ce qu’il peut à propos des villages et des habitants dans le secteur de<br />

patrouille de sa section, il est devenu l’incarnation même de la formule<br />

classique qui décrit la méthode d’action canadienne, soit « ferme, juste<br />

et amicale ». Il a réussi à obtenir l’appui enthousiaste de tous ses<br />

soldats pour son projet d’adopter un village dans la zone de patrouille<br />

canadienne, dans le but d’aider les habitants à se procurer le nécessaire,<br />

que ce soit un nouveau puits ou des médicaments indispensables. Par la<br />

même occasion, il a suscité énormément de sympathie envers tous ceux<br />

qui arborent la feuille d’érable, et ce dans un secteur par ailleurs agité,<br />

où évolue le groupement tactique canadien.<br />

Autre exemple : le major Steve Whelan, chef de la section de coopéra- 5<br />

tion civilo-militaire <strong>du</strong> contingent canadien, a, au cours de la même<br />

mission, fait preuve <strong>du</strong> même type de leadership qui contribue à corriger<br />

les stéréotypes à propos des militaires. Lui-même membre de l’infanterie<br />

de la force régulière, le major Whelan est parvenu à transformer, sans<br />

heurt, un groupe composé presque exclusivement de réservistes venus<br />

de dizaines de régiments ontariens de la milice en une équipe qui s’est<br />

avérée un modèle de réussite pour la mission canadienne en<br />

Afghanistan. Jouant autant de la diplomatie que de l’autorité, il a<br />

pu gérer simultanément des centaines de mini-projets d’assistance, CHAPITRE<br />

Opinions de journalistes et d’analystes de la Défense sur le leadership<br />

militaire au <strong>Canada</strong><br />

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