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PERSPECTIVES DE L’EXTÉRIEUR : représentant de sa cellule de relations avec les médias pour accompagner le groupe pendant les séances d’information et les visites. On n’a fourni aucune explication pour ce geste, ni demandé après-coup le consentement de l’Institut. Le représentant en question a nié avoir été envoyé comme « chaperon » par le SMA (AP). 14 David Rudd, « Let His Death Not Be in Vain », Winnipeg Free Press, 17 octobre 2004. 15 Le gouvernement Chrétien, embarrassé par les actes indisciplinés de certains membres du Régiment aéroporté du Canada en Somalie et à la Base des Forces canadiennes de Petawawa, a conclu que cette unité représentait un fardeau politique puis ordonné son démantèlement en 1995. Il a agi ainsi contre la volonté des leaders militaires, et après l’application de plusieurs mesures correctives. 16 Rudd, op. cit. En octobre 2004, nous avons également commenté sur les ondes des stations affiliées au réseau anglais de Radio-Canada partout au Canada l’utilité pour le Canada de se doter de moyens sous-marins de surveillance et de contrôle dans le contexte de sécurité de l’après-guerre froide. 17 La Commission d’enquête a jugé que l’incendie et ses conséquences étaient accidentels, et que le commandant avait « respecté les règles permettant de prendre des décisions judicieuses et rationnelles ». Le chef d’état-major de la Force maritime a conclu également que : « Je ne peux tenir le commandant, ni aucun autre membre de l’équipage du sousmarin, responsable de l’incendie et des victimes qu’il a faites... » (message, « Commission d’enquête sur le NCSM Chicoutimi », QGDN CEMFM, Ottawa, le 5 mai 2005.) 18 Canada, Pour 130 dollars de plus, rapport du Comité permanent de la sécurité nationale et de la défense [en ligne] . 19 Ibid. 20 Canada, Remaniement de la surveillance, Livre blanc de l’ombudsman, ministère de la Défense nationale, Ottawa, [en ligne] < http://www.ombudsman.forces.gc.ca/reports/special/WhitePaper/toc_f.asp. >. À propos de la nécessité pour les Forces canadiennes d’accepter les conseils d’experts civils, André Marin a indiqué : « [Mais, comme] je l’ai fait remarquer à bien des occasions, de hauts dirigeants importants et puissants continuent de m’opposer une certaine résistance. ». Opinions de journalistes et d’analystes de la Défense sur le leadership militaire au Canada 77 CHAPITRE 4

PERSPECTIVES DE L’EXTÉRIEUR :<br />

représentant de sa cellule de relations avec les médias pour accompagner le groupe pendant<br />

les séances d’information et les visites. On n’a fourni aucune explication pour ce<br />

geste, ni demandé après-coup le consentement de l’Institut. Le représentant en question<br />

a nié avoir été envoyé comme « chaperon » par le SMA (AP).<br />

14 David Rudd, « Let His Death Not Be in Vain », Winnipeg Free Press, 17 octobre 2004.<br />

15 Le <strong>gouvernement</strong> Chrétien, embarrassé par les actes indisciplinés de certains membres<br />

<strong>du</strong> Régiment aéroporté <strong>du</strong> <strong>Canada</strong> en Somalie et à la Base des Forces canadiennes de<br />

Petawawa, a conclu que cette unité représentait un fardeau politique puis ordonné son<br />

démantèlement en 1995. Il a agi ainsi contre la volonté des leaders militaires, et après l’application<br />

de plusieurs mesures correctives.<br />

16 Rudd, op. cit. En octobre 2004, nous avons également commenté sur les ondes des<br />

stations affiliées au réseau anglais de Radio-<strong>Canada</strong> partout au <strong>Canada</strong> l’utilité pour le<br />

<strong>Canada</strong> de se doter de moyens sous-marins de surveillance et de contrôle dans le contexte<br />

de sécurité de l’après-guerre froide.<br />

17 La Commission d’enquête a jugé que l’incendie et ses conséquences étaient accidentels,<br />

et que le commandant avait « respecté les règles permettant de prendre des décisions<br />

judicieuses et rationnelles ». Le chef d’état-major de la Force maritime a conclu également<br />

que : « Je ne peux tenir le commandant, ni aucun autre membre de l’équipage <strong>du</strong> sousmarin,<br />

responsable de l’incendie et des victimes qu’il a faites... » (message, « Commission<br />

d’enquête sur le NCSM Chicoutimi », QGDN CEMFM, Ottawa, le 5 mai <strong>2005</strong>.)<br />

18 <strong>Canada</strong>, Pour 130 dollars de plus, rapport <strong>du</strong> Comité permanent de la sécurité<br />

nationale et de la défense [en ligne] .<br />

19 Ibid.<br />

20 <strong>Canada</strong>, Remaniement de la surveillance, Livre blanc de l’ombudsman, ministère de la<br />

Défense nationale, Ottawa, [en ligne] < http://www.ombudsman.forces.gc.ca/reports/special/WhitePaper/toc_f.asp.<br />

>. À propos de la nécessité pour les Forces canadiennes d’accepter<br />

les conseils d’experts civils, André Marin a indiqué : « [Mais, comme] je l’ai fait<br />

remarquer à bien des occasions, de hauts dirigeants importants et puissants continuent de<br />

m’opposer une certaine résistance. ».<br />

Opinions de journalistes et d’analystes de la Défense sur le leadership<br />

militaire au <strong>Canada</strong><br />

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CHAPITRE 4

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