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Voir D2-176-2005-fra.pdf - Publications du gouvernement du Canada

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24<br />

CHAPITRE 1<br />

repro<strong>du</strong>isent ces reportages, donnant ainsi aux Canadiens des comptes<br />

ren<strong>du</strong>s éclatants et glorieux, quoique biaisés, des actions accomplies<br />

outre mer par les membres <strong>du</strong> Corps expéditionnaire. Il faudra attendre<br />

encore plusieurs années pour que des journalistes plus indépendants<br />

puissent côtoyer les soldats canadiens au combat.<br />

Des reportages contrôlés<br />

PERSPECTIVES DE L’EXTÉRIEUR :<br />

Les médias d’information mûrissent au fur et à mesure de l’évolution <strong>du</strong><br />

<strong>Canada</strong>. Après la Première Guerre mondiale, ils acquièrent une plus<br />

grande indépendance. En 1924, la Presse canadienne cesse de percevoir<br />

la subvention <strong>gouvernement</strong>ale annuelle de 50 000 $, jurant de ne plus<br />

jamais accepter d’argent d’aucun <strong>gouvernement</strong>. Douze ans plus tard, la<br />

chaîne anglaise de la Société Radio-<strong>Canada</strong> entre en ondes, et les bulletins<br />

de nouvelles deviennent rapidement un volet majeur de la programmation<br />

radiophonique. Les journaux embauchent un plus grand<br />

nombre de reporters pour satisfaire le désir croissant des Canadiens<br />

d’être bien informés.<br />

La soif de nouvelles atteint un nouveau sommet lorsque la guerre éclate<br />

de nouveau en Europe. Le 10 septembre 1939, le <strong>Canada</strong> fait une déclaration<br />

de la guerre, et les militaires vont bientôt se rendre encore une<br />

fois sur le vieux continent pour combattre. À cette occasion-ci, ils sont<br />

accompagnés par quelques journalistes chargés de couvrir le conflit. Ces<br />

journalistes « intégrés » observent des règles qui se distinguent de celles<br />

que leurs homologues d’aujourd’hui doivent suivre. Non seulement<br />

qu’ils doivent se soumettre aux ordres <strong>du</strong> commandant des forces dont<br />

ils assurent la couverture, mais ils sont aussi limités par la technologie<br />

dont ils disposent pour transmettre leurs reportages au <strong>Canada</strong>.<br />

Souvent, les journalistes de la presse écrite doivent transporter avec<br />

eux des machines à écrire encombrantes sur le champ de bataille,<br />

trouver un endroit sécuritaire pour observer le déroulement de la guerre<br />

et rédiger leurs articles. Les premières équipes doivent composer<br />

avec d’autres contraintes. Les journalistes et les techniciens <strong>du</strong> son de<br />

la radio anglaise de Radio-<strong>Canada</strong> trimballent de lourds appareils<br />

phonographiques pour enregistrer les expressions sonores <strong>du</strong> conflit.<br />

Les correspondants doivent utiliser les moyens de transport militaire<br />

pour faire parvenir les reportages à leur journal, à une agence de<br />

transmission ou à une station radio au <strong>Canada</strong>. Pendant la Seconde<br />

Opinions de journalistes et d’analystes de la Défense sur le leadership<br />

militaire au <strong>Canada</strong>

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