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Voir D2-176-2005-fra.pdf - Publications du gouvernement du Canada

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22<br />

CHAPITRE 1<br />

médias nationaux étaient à l’opposé des enjeux. Malgré ces contradictions,<br />

il existe une foule de reportages dans lesquels les médias vantent<br />

les résultats positifs obtenus par les militaires canadiens aux quatre coins<br />

<strong>du</strong> globe. Une description de la relation consisterait à affirmer que les<br />

militaires et les médias ont besoin mutuellement les uns des autres.<br />

Comme je l’ai mentionné précédemment, cette relation a évolué et, à<br />

notre avis, elle s’est même renforcée. Qui plus est, je suis convaincu que<br />

les militaires souhaitent que cette tendance se maintienne.<br />

« Toujours là, toujours prêt »<br />

PERSPECTIVES DE L’EXTÉRIEUR :<br />

Quand la guerre éclate en Europe en 1914, le <strong>Canada</strong> n’est pas prêt,<br />

mais il ne faisait aucun doute que notre pays, étant membre de l’empire<br />

britannique, allait y participer. Le premier ministre conservateur Robert<br />

Borden, avec l’appui de l’opposition libérale dirigée par sir Wilfred<br />

Laurier, livre la seule réponse qu’il y avait à livrer, c’est-à-dire l’appel au<br />

devoir des Britanniques « Toujours là, toujours prêt! ». Quelques problèmes<br />

de logistique se posent, mais les soldats canadiens se retrouvent<br />

peu de temps après en Europe. Par la suite, le Corps expéditionnaire<br />

canadien (CEC), nouvellement créé, joue un rôle important au cours<br />

des batailles de la Somme, d’Ypres et de la crête de Vimy.<br />

Tout naturellement, la population au <strong>Canada</strong> s’intéresse de très près aux<br />

événements qui se déroulent alors en Europe. Or les Anglais ont interdit<br />

les reportages en direct depuis le front, où ils ont plutôt placé des<br />

« témoins oculaires », habituellement des gens nommés par favoritisme,<br />

sur lesquels les commandants peuvent compter pour vendre la seule<br />

version des militaires. Résultat, les communiqués provenant de France<br />

et de Belgique sont souvent trompeurs. Cette pratique s’est maintenue<br />

après la désignation de sir Max Aitken (connu également sous le nom<br />

de lord Beaverbrook) en tant que « témoin oculaire canadien ». Natif<br />

<strong>du</strong> Nouveau-Brunswick, Aitken avait émigré en Angleterre, se faisant<br />

élire député conservateur après avoir acheté le journal Daily Express.<br />

Bientôt, le ministre canadien de la Milice ajoute le nom de sir Max<br />

Aitken à une liste de généraux honorifiques, statut qui lui permet d’aller<br />

et de venir au front à son gré, et d’avoir libre accès aux quartiers<br />

généraux des forces militaires, tant dans le théâtre des opérations qu’à<br />

Londres.<br />

Opinions de journalistes et d’analystes de la Défense sur le leadership<br />

militaire au <strong>Canada</strong>

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