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Voir D2-176-2005-fra.pdf - Publications du gouvernement du Canada

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282<br />

APPENDICE C<br />

PERSPECTIVES DE L’EXTÉRIEUR :<br />

sommes censés être d’assez fins psychologues, et j’ai fait confiance à<br />

quelqu’un avant d’avoir estimé s’il était digne de confiance ou non. Pour<br />

les médias, tous les commentaires sont bons à publier; mais lorsque vous<br />

en arrivez à connaître un reporter et à lui faire confiance, vous pouvez<br />

être plutôt assuré que cette personne respectera votre demande d’anonymat.<br />

Mais si elle vous laisse tomber, vous devez l’exclure de votre cercle.<br />

La principale recommandation formulée dans le présent appendice pour<br />

aider le lecteur à user des médias comme d’un outil opérationnel complémentaire<br />

est la suivante : RAPPELEZ-VOUS QUI EST LE PUBLIC<br />

VISÉ! Selon moi, les officiers supérieurs oublient trop souvent cette<br />

règle, qui devrait être taillée dans la pierre et placée devant la porte de<br />

chaque commandant; c’est la réputation des Forces canadiennes et le<br />

moral des troupes qui en souffrent. On n’a pas vu meilleur exemple<br />

d’une in<strong>fra</strong>ction à cette règle que lors des témoignages infâmes d’un certain<br />

nombre d’officiers supérieurs devant la Commission d’enquête sur<br />

la Somalie. Tentant de donner une définition <strong>du</strong> leadership comme on<br />

le lui demandait, le chef d’état-major de la Défense à l’époque a laissé<br />

alors l’impression que sa réponse s’adressait aux trois membres de la<br />

Commission. À ce moment tout à fait unique de sa carrière, il a oublié<br />

quel était son auditoire. Ce n’était pas celui qui lui posait la question<br />

mais plutôt les hommes et les femmes des Forces canadiennes, leurs<br />

familles, leurs amis ainsi que les anciens combattants qui pétillent de<br />

fierté quand le leader de la profession qu’ils ont choisie se révèle un chef<br />

plein de détermination, de compassion et de confiance. C’était là une<br />

occasion en or de dire aux téléspectateurs et à l’ensemble des médias<br />

réunis en quoi consistait véritablement le leadership et d’envoyer un<br />

message clair à son commandement, et c’est à ce moment précis qu’il a<br />

enfreint ma règle d’or. Remarquez qu’il ne fut pas le seul. Plusieurs autres<br />

officiers ont suivi son exemple et ont parlé comme s’il n’y avait pas de<br />

téléspectateurs rassemblés dans chaque mess, d’un océan à l’autre – qui<br />

attendaient d’être inspirés par leurs leaders. Ceux qui ont défen<strong>du</strong> leurs<br />

subordonnées, comme le chef d’état-major de la Défense par intérim qui<br />

a remplacé la personne mentionnée précédemment, ont partiellement<br />

réussi à faire renaître la confiance dans le leadership des Forces.<br />

Ce n’est pas seulement quand vous êtes traîné devant une commission<br />

d’enquête que vous devez observer cette règle! Elle vaut chaque fois que<br />

vous donnez une entrevue. Même si votre intervieweur est une personnalité<br />

très en vue comme Tom Brokaw, Larry King ou Dan Rather et<br />

Opinions de journalistes et d’analystes de la Défense sur le leadership<br />

militaire au <strong>Canada</strong>

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