Voir D2-176-2005-fra.pdf - Publications du gouvernement du Canada
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PERSPECTIVES DE L’EXTÉRIEUR :<br />
sur les médias pour modifier les perceptions des Américains, mais les journalistes<br />
américains bénéficient d’un « meilleur accès aux décideurs » (p. 99).<br />
137 Iyengar et Simon, « News Coverage of the Gulf Crisis and Public Opinion », p. 168.<br />
138 Ibid., p. 178.<br />
139 Ibid., 178.<br />
140 D’après Iyengar et Simon, « en général, la couverture médiatique des sujets politiques<br />
favorise un effet de conditionnement plus marqué dans les évaluations <strong>du</strong> rendement<br />
que par rapport au jugement des personnalités » (Ibid. p. 170).<br />
141 Ibid., p. 178–179.<br />
142 Le texte de Hiebert « Public Relations and Propaganda in Framing the Iraq War »<br />
(Public Relations Review, op. cit.), présente une excellente analyse de la mise en situation<br />
des nouvelles par les médias dans le contexte américain. L’auteur soutient que les communications<br />
publiques représentent une forme de mise en situation, qui équivaut souvent à<br />
de la propagande. Ces topos ne se prêtent pas « à un examen indépendant, sauf après coup »<br />
(p. 244). Hiebert divise la propagande en deux types, soit noire (trompeuse) et blanche<br />
(véridique). Au cours des crises iraquiennes, le <strong>gouvernement</strong> américain s’est livré aux<br />
deux types de propagande. Les militaires américains ont conditionné les nouvelles de sorte<br />
à influencer l’opinion publique. Selon Hiebert, l’association établie entre l’Iraq et « l’autre »<br />
qui est démonisé, en l’occurrence Saddam Hussein, en est la preuve. Ce processus de conditionnement<br />
a aussi pris la forme d’un dénigrement de tout ce qui va à l’encontre des<br />
objectifs militaires : dans ce contexte, le monde se divise en pays amis ou ennemis, alliés<br />
ou hostiles (p. 244). Une fois un pays ainsi associé dans l’esprit des gens à un indivi<strong>du</strong> en<br />
particulier, la rhétorique générale des « mesures d’autodéfense » et de « mission de sauvetage<br />
» contribue à augmenter le soutien populaire. Le langage fournit aussi des expressions<br />
accrocheuses clés pour désigner les objectifs. Les militaires américains utulisaient à leur<br />
avantage des expressions comme paramilitaires et terroristes <strong>du</strong> genre escadrons de la mort<br />
(p. 245). Pour obtenir un autre aperçu de la manipulation par le langage, voir le texte<br />
« Terrorism and the Media: Ethical and Practical Dilemmas for Government, Journalists<br />
and the Public » dans Wilton Park Papers, no 1, document de la Conférence de Wilton<br />
Park no 316, 11-15 janvier 1988, p. 1-29.<br />
143 Iyengar et Simon, « News Coverage of the Gulf Crisis and Public Opinion », p. 181.<br />
144 Ibid., p. 182.<br />
145 Ibid., p. 183. John Zaller souligne quant à lui que les citoyens sont incapables de<br />
juger par eux-mêmes les questions de politique étrangère.<br />
146 Alors que l’étude d’Iyengar et Simon se concentre sur la période 1990-1991, celle de<br />
Roy Behr et Shanto Iyengar porte sur la période de 1974 à 1980. <strong>Voir</strong> « Television News,<br />
Real-World Cues, and Changes in the Public Agenda », dans Public Opinion Quarterly,<br />
vol. 49, no A<br />
1, printemps 1985, p. 38-57.<br />
147 Pour connaître la méthodologie appliquée par Behr et Iyengar, voir la page 39 de<br />
leur étude.<br />
148 Ibid., p. 40-42. À noter que cette étude n’examine pas spécifiquement la façon dont<br />
les médias influencent l’opinion publique en temps de guerre. Toutefois, on ne saurait APPENDICE<br />
Opinions de journalistes et d’analystes de la Défense sur le leadership<br />
militaire au <strong>Canada</strong><br />
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