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Voir D2-176-2005-fra.pdf - Publications du gouvernement du Canada

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224<br />

APPENDICE A<br />

PERSPECTIVES DE L’EXTÉRIEUR :<br />

« Si on regroupe les réponses de toutes les personnes interrogées par le<br />

Program on International Policy Attitudes et Knowledge Networks de<br />

l’université de Maryland (PIPA/KN) dans le cadre de quatre sondages<br />

réalsiés entre mai et septembre, parmi les gens convaincus que l’on avait<br />

découvert des armes de destruction massive, 73 % considéraient une<br />

intervention militaire comme la meilleure option ». De même, « les<br />

résultats d’un sondage PIPA/KN datant de la fin mars révèlent que<br />

parmi les personnes croyant à tort que la majorité de la population<br />

mondiale était favorable à une entrée en guerre des États-Unis contre<br />

l’Iraq, un pourcentage écrasant de 81 % approuvait la décision <strong>du</strong><br />

président américain de déclarer la guerre à l’Iraq, même s’il n’avait pas<br />

réussi à obtenir l’aval <strong>du</strong> Conseil de sécurité » 179 .<br />

D’après les réponses de « toutes les personnes interrogées dans les trois<br />

sondages réalisés entre juin et septembre à qui on a posé les trois principales<br />

questions concernant les perceptions erronées, à savoir si on<br />

avait réellement trouvé des preuves d’un soutien de l’Iraq à Al-Qaïda, si<br />

les Américains avaient découvert des armes de destruction massive en<br />

Iraq et si l’opinion publique mondiale était favorable à une intervention<br />

militaire des États-Unis contre l’Iraq, plus les opinions étaient erronées,<br />

plus ils étaient susceptibles d’appuyer le déclenchement de la guerre. Les<br />

chercheurs ont fait des recoupements par rapport à huit autres variables<br />

dont « le sexe, l’âge, le revenu des ménages et le niveau de scolarité ».<br />

Ils ont également considéré l’affiliation à un parti politique et pris soin<br />

de faire une distinction entre les gens qui sont favorables à la guerre et<br />

ceux qui sont favorables au président. Kull et collaborateurs soulignent<br />

que « c’est en classant dans une même catégorie tous les répondants qui<br />

avaient une ou plusieurs des trois principales opinions fausses et en les<br />

comparant à ceux qui n’en avaient aucune qu’on a obtenu la corrélation<br />

la plus évidente entre les erreurs de perception et l’appui à la guerre,<br />

puisque les premiers étaient 4,3 fois plus portés à appuyer l’intervention<br />

militaire ». De plus, selon leurs constatations, « les personnes ayant l’intention<br />

de voter pour le président étaient trois fois plus susceptibles<br />

d’appuyer l’entrée en guerre que les gens qui prévoyaient voter pour le<br />

candidat démocrate » 180 .<br />

En outre, les auteurs de l’étude concluent que « les gens qui suivaient<br />

attentivement ou assez attentivement les nouvelles à propos de l’Iraq<br />

étaient 1,2 fois plus portés à appuyer l’intervention militaire que les<br />

Opinions de journalistes et d’analystes de la Défense sur le leadership<br />

militaire au <strong>Canada</strong>

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