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Voir D2-176-2005-fra.pdf - Publications du gouvernement du Canada

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PERSPECTIVES DE L’EXTÉRIEUR :<br />

les motivations et la situation des Palestiniens, les gens en venaient à<br />

croire que ceux-ci sont « poussés par la haine » 165 . En plus des effets de<br />

rhétorique, les membres <strong>du</strong> groupe d’étude ont constaté que les bulletins<br />

de nouvelles s’attardaient sur les questions israéliennes contrairement<br />

aux les problèmes palestiniens 166 .<br />

Dans leur rapport, Philo et ses collaborateurs (le groupe de Glasgow)<br />

indiquent qu’ils ont relevé très peu de critiques au sujet de la politique<br />

américaine dans les bulletins de nouvelles analysés, qui présentaient le<br />

<strong>gouvernement</strong> des États-Unis comme un « intermédiaire juste »<br />

désireux uniquement de faciliter les pourparlers de paix. Parmi les personnes<br />

sondées, « 66 % ignoraient » pourquoi les Palestiniens éprouvaient<br />

autant d’animosité envers les États-Unis, « 24 % étaient d’avis<br />

que les États-Unis accordaient un “soutien” à Israël, et à peine 10 % ont<br />

mentionné que les États-Unis fournissaient à ce pays beaucoup des<br />

crédits et des armes ». Globalement, le manque d’explications historiques<br />

dans les nouvelles télévisées, combiné à la place disproportionnée<br />

accordée aux points de vue israéliens, a influencé la compréhension<br />

et les perceptions des citoyens face à cette crise 167 .<br />

Steven Kull, Clay Ramsay et Evan Lewis ont cherché à comprendre<br />

pourquoi, selon les données statistiques issues des sondages, certains<br />

Américains avaient eu une hésitation en répondant à la question à<br />

savoir si leur pays devrait aller en guerre contre l’Iraq. Toutefois, l’examen<br />

des résultats de sondages ultérieurs a révélé que les opinions des<br />

citoyens avaient changé radicalement dans le sens d’un large appui à<br />

une intervention militaire. Les chercheurs ont essayé de cerner les<br />

raisons qui expliquent ce revirement dans l’opinion publique 168 .<br />

Selon un sondage réalisé aux États-Unis en juin 2002, 65 % des répondants<br />

estimaient que leur pays « ne devrait pas envahir l’Iraq à moins<br />

d’obtenir l’accord de l’ONU et le soutien de ses alliés », alors que 20 %<br />

d’entre eux considéraient que leur pays « devrait envahir l’Iraq même en<br />

agissant seul », et « 13 % que les États-Unis “ne devraient pas envahir<br />

l’Iraq” » 169 A<br />

. Dans le cas d’un sondage datant d’août 2002, 55 %<br />

des répondants étaient convaincus que l’Iraq possédait des armes de<br />

destruction massive tandis que 39 % croyaient que l’Iraq était en train<br />

de mettre au point de telles armes. Et lors d’un sondage effectué les<br />

24 et 25 février 2003 pour le réseau CBS, à peine 31 % des personnesAPPENDICE Opinions de journalistes et d’analystes de la Défense sur le leadership<br />

militaire au <strong>Canada</strong><br />

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