Matilda%20-%20Roald%20Dahl.pdf
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Matilda a une idée — Mlle Legourdin ! s’écria Matilda, sautant comme un ressort. Vous voulez dire que c’est votre tante ? C’est elle qui vous a élevée ? — Oui, répondit Mlle Candy. — Pas étonnant qu’elle vous ait terrifiée ! s’exclama Matilda. L’autre jour, nous l’avons vue attraper une fille par ses nattes et la projeter par-dessus la barrière du terrain de jeu. — Tu n’as encore rien vu, dit Mlle Candy. Après la mort de mon père, quand j’avais cinq ans et demi, elle me faisait prendre mon bain toute seule. Et puis elle venait voir si j’étais propre et, quand elle jugeait que je ne m’étais pas bien lavée, elle m’enfonçait la tête sous l’eau. Mais ne me laisse pas me lancer sur ce chapitre. Parler de tout ce qu’elle a pu faire ne servirait à rien. — Non, dit Matilda. A rien. — Nous sommes venues ici pour parler de toi, dit Mlle Candy, et je n’ai pas cessé de parler de moi. Je me sens stupide. Ce qui m’intéresse vraiment, c’est de savoir ce que tu es capable de faire avec ces yeux extraordinaires. — Je peux faire bouger des objets. Je sais que je le peux. Je peux les renverser. — Que dirais-tu, proposa Mlle Candy, de tenter quelques expériences prudentes pour voir jusqu’à quel point tu peux faire bouger et renverser les choses ? — Si ça ne vous fait rien, répondit Matilda à la grande surprise de Mlle Candy, j’aimerais mieux pas. Je préférerais rentrer chez moi maintenant et réfléchir à tout ce que j’ai appris cet après-midi. Mlle Candy se leva aussitôt. — Naturellement, dit-elle, je t’ai gardée ici trop longtemps. Ta mère va commencer à s’inquiéter… 158
— Ça ne risque pas d’arriver, dit Matilda avec un sourire. Mais j’aimerais quand même rentrer chez moi, si vous le permettez. — Alors, allons-y. Je suis désolée de t’avoir offert un aussi mauvais goûter. — Mais pas du tout, protesta Matilda. C’était merveilleux ! Toutes deux regagnèrent la maison de Matilda dans un profond silence. Mlle Candy sentait que tel était le désir de la petite fille. L’enfant semblait tellement perdue dans ses pensées qu’elle regardait à peine où elle marchait et, lorsqu’elles eurent atteint la barrière de la maison des Verdebois, Mlle Candy dit à Matilda : — Je te conseille d’oublier tout ce que je t’ai raconté cet après-midi. — Je ne peux pas vous le promettre, dit Matilda, mais je vous promets de ne jamais en parler à personne, pas même à vous. — Je crois que ce serait sage de ta part, approuva Mlle Candy. — Mais je ne promets pas de ne plus y penser, malgré tout, rectifia Matilda. Je n’ai pas cessé d’y réfléchir depuis que nous avons quitté votre maison et il me semble que j’ai une petite idée en tête. 159
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Mais j’aimerais quand même rentrer chez moi, si vous le<br />
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