Shanky Shewba.K - Trempolino
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www.myspace.com/sawfr<br />
www.myspace.com/thepatrioticsunday<br />
30<br />
SAW mérite d’être “vu”, et son patronyme, loin<br />
d’être une torture cinématographique, doit être<br />
reconnu comme le symbole d’un certain<br />
renouveau de la scène metal ligérienne. Le<br />
Poitou-Charentes a Trepalium, le sud ouest<br />
Gojira… Et nous, nous avons Saw. Moins jazzy<br />
que les premiers (quoique) et plus mélodiques<br />
que les seconds (à voir), Saw oscille entre un<br />
death metal puissant et la technicité du metal<br />
moderne. Leur album “Bipolarity” allie ces deux<br />
entités musicales pour un mix parfait entre<br />
violence et moments planants. On sent chaque<br />
morceau travaillé avec la précision et la<br />
délicatesse qui siéent à tout bon groupe de métal<br />
d’aujourd’hui. Maintenant, Saw n’a qu’un<br />
problème : le label. Le groupe a réussi à aligner<br />
pas mal de dates en trois ans d’existence et a<br />
pondu un très bon skeud. Reste à trouver<br />
quelqu’un qui leur fasse<br />
confiance. La confiance,<br />
ça se mérite. Hé bien<br />
franchement, ils le méritent !<br />
Mr Flatulens<br />
Saw<br />
Bipolarity<br />
AP 2009<br />
The Patriotic<br />
Sunday<br />
Characters<br />
Effervescence / Differ-Ant 2009<br />
Lorsque Eric Pasquereau,<br />
aka THE PATRIOTIC SUNDAY,<br />
ne s'adonne pas au rock<br />
déstructuré du groupe nantais Papier Tigre, on le<br />
retrouve à la guitare et au chant dans son projet<br />
solo définitivement pop ! “Characters” et ses onze<br />
titres signent ici l'affirmation d'une écriture talentueuse,<br />
s'arrangeant de complexes constructions<br />
pop avec une efficacité redoutable, profilant des<br />
tubes en puissance (“10 years” ou encore “Jonas”).<br />
Déjà largement repéré avec “Lay your soul bare”,<br />
son premier album, The Patriotic Sunday propose<br />
un univers revu et corrigé, bien plus percutant. Il<br />
s'est largement entouré pour l'occasion de la<br />
scène nantaise folk et rock ; ses comparses de<br />
Papier Tigre bien sûr, Jonathan Kingsley Seilman<br />
aux claviers, ou encore Carla Pallone de<br />
Mansfield TYA. Mention spéciale à Miguel<br />
Constantino pour le son de ce disque ! Une<br />
réussite pop, à découvrir désormais sur scène.<br />
Julien Nicolas<br />
Damned ! Ou plutôt Bless ! Béni soit le temps de<br />
l’avènement du nouvel album de STUBBORN,<br />
Bless This Mess ! Cessons-là toute référence<br />
lexicale totalement déplacée pour évoquer le<br />
dernier opus du plus new-yorkais des groupes de<br />
hardcore de la région. Si l’on devait résumer en<br />
un mot le combo yonnais et sa musique, ce serait<br />
constance. Constance d’esprit, sans concession<br />
aucune ; constance de style, fidèle au sacerdoce<br />
NYHC et à l’énergie du metal, trash ou power bille<br />
en tête. L’arrachage de côtes ne connaît pas de<br />
répit, il n’y a pas de petits bouts ronds aux riffs,<br />
qui piquent et tranchent comme des Ginzu 2000,<br />
les rares pauses rythmiques - qu’on ne peut<br />
décidément pas appeler “moments calmes” - ne<br />
servent qu’à installer la lourdeur imparable du<br />
rouleau compresseur, pour mieux repartir à bloc.<br />
Alors quoi de neuf vous me direz ? Et bien le gros<br />
son qui manquait tant aux<br />
précédents enregistrements<br />
et, putain, c’est bon !<br />
Benoît Devillers<br />
Stubborn<br />
Bless this mess<br />
Complot Mat'sa 2009<br />
Zenzile<br />
Pawn shop<br />
Yotanka / Discograph 2009<br />
Où a décidé de nous emmener<br />
ZENZILE cette fois-ci ?<br />
On ne doute plus de la<br />
réussite des Angevins à s’évader du bac dans<br />
lequel on tente en vain de les maintenir, un nouvel<br />
opus du groupe demeure cependant une surprise.<br />
L’entame laisse volontiers croire à un retour aux<br />
sources du dub, avec la section rythmique<br />
appuyée, les skanks et la réverb qui lui incombent,<br />
mais cela n’est naturellement pas si simple. Par son<br />
accessibilité, une présence accrue et heureuse de<br />
la voix de Jamika (et de David Alderman sur 3<br />
morceaux), Pawn Shop exhale dans l’ensemble<br />
une efficacité toute pop, sans renier l’esprit Zenzile.<br />
La douceur des mélodies ne cache pas la rugosité<br />
d’un groove contagieux, la concision ne bride pas<br />
les débordements, et la chaleur envoûtante que<br />
dégage l’excellente production de l’album<br />
n’empêche pas le son de venir gratter dans des<br />
endroits où l'on n'en a pas l’habitude. Un disque<br />
synthèse qui sonne comme un manifeste.<br />
Benoît Devillers<br />
www.myspace.com/stubbornlrhc<br />
www.zenzile.com