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nord fo 164 - Union departementale Force Ouvriere du Nord

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Directeur de la publication :<br />

Lionel MEURIS<br />

ÉDITORIAL<br />

Pour une société<br />

solidaire et égalitaire<br />

En cette soirée de week-end et de jour férié,<br />

tout allait bien, mais en l’espace de moins<br />

d’une heure, c’est l’ambulance, les urgences,<br />

un scanner et une série de « médications »<br />

pour terminer dans une chambre d’hôpital.<br />

C’est bien normal d’être ainsi pris en charge,<br />

n’est-ce pas ?<br />

Comme militant FO, bien évidemment, je<br />

suis d’accord ; je sais combien mon syndicat<br />

a contribué à la mise en place de la sécurité<br />

sociale.<br />

Etant adhérent à une Mutuelle, pas un soignant<br />

n’a abordé la prise en charge des frais<br />

de santé. Trouver la cause des douleurs, faire<br />

le bon diagnostic et appliquer le bon traitement,<br />

voilà les seules préoccupations ; dévouement<br />

et professionnalisme : un grand merci<br />

à toutes ces personnes de toutes <strong>fo</strong>nctions.<br />

En 2011, de nouveaux « déremboursements »<br />

sont annoncés ; le <strong>fo</strong>rfait hospitalier en augmentation<br />

… et donc une nouvelle majoration<br />

de la « mutuelle », pour ceux qui en ont une,<br />

et un accès aux soins plus difficile pour les<br />

plus démunis ; est-ce l’évolution que vous<br />

souhaitez ?<br />

Quelles perspectives :<br />

vers quel avenir ?<br />

Lors de la campagne présidentielle, on nous<br />

avait promis de ne pas remettre en cause la<br />

Imprimerie PRESSE FLAMANDE<br />

HAZEBROUCK - Tél. 03 28 41 49 32<br />

Rédaction : <strong>Union</strong> Départementale des syndicats <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> F.O.<br />

103, rue Barthélémy - Delespaul - BP 2023 - 59013 LILLE CEDEX<br />

Site INTERNET : http://www.<strong>fo</strong>-<strong>nord</strong>.com - e-mail : <strong>fo</strong>.<strong>nord</strong>.pdc@wanadoo.fr<br />

PUBLICATION OFFICIELLE DE L'UNION DÉPARTEMENTALE DES SYNDICATS DU NORD<br />

retraite à 60 ans, mais il est désormais certain<br />

que sera appliqué sévèrement le plan d’austérité<br />

dont le différé de 2 ans pour jouir d’une<br />

retraite, fruit de tant d’années de travail<br />

par<strong>fo</strong>is pénible, un recul social qui n’est que<br />

le premier volet de ce plan que le gouvernement<br />

vient de nous imposer.<br />

Comment travailler plus longtemps pour ne<br />

pas gagner plus et, pour in fine, perdre<br />

encore <strong>du</strong> pouvoir d’achat en fin de carrière<br />

car il est communément admis que, depuis<br />

la première ré<strong>fo</strong>rme des retraites en 1995,<br />

celles-ci ont été dépréciées de 20% au regard<br />

de l’inflation.<br />

Pour FORCE OUVRIERE, cette ré<strong>fo</strong>rme<br />

est injuste socialement et économiquement<br />

inadaptée, l’avenir le prouvera !<br />

Dès le départ nous revendiquions le retrait<br />

<strong>du</strong> projet Woerth pour bâtir une autre<br />

ré<strong>fo</strong>rme basée sur le financement et répondant<br />

aux défis sociaux.<br />

De la même manière, convaincue qu’il<br />

faudrait un rapport de <strong>fo</strong>rce important pour<br />

faire reculer le gouvernement à différentes<br />

reprises, FORCE OUVRIÈRE proposait<br />

un appel commun des confédérations à<br />

24 heures de grève franche public/privé ;<br />

point d’appui pour un élargissement déterminant<br />

<strong>du</strong> mouvement. Cela a toujours été<br />

refusé par les autres Confédérations. Pourquoi ?<br />

Autre thème de l’intervention télévisée, post<br />

promulgation de la loi portant ré<strong>fo</strong>rme des<br />

retraites, <strong>du</strong> Président Nicolas SARKOZY :<br />

le financement de la dépendance qui demande<br />

clarification.<br />

0,30 Euros<br />

Pour FO, "le choix d’une cinquième branche<br />

de Sécurité sociale est primordial et signifie<br />

la solidarité universelle plutôt que le chacun<br />

pour soi assurantiel".<br />

Par contre rien sur le pouvoir d’achat des<br />

salariés, autre engagement <strong>fo</strong>rt <strong>du</strong> candidat<br />

SARKOZY en 2007. 3 ans après ? que restet-il<br />

de la belle promesse « travailler plus pour<br />

gagner plus » ?<br />

Dans les secteurs de l’automobile et de la<br />

banque, le sauvetage est réussi ! Ouf, les stock<br />

options, retraites chapeau et salaires mirobolants<br />

des dirigeants ont repris de plus<br />

belle, mais pour les négociations salariales<br />

c’est une autre paire de manches.<br />

Dans la grande distribution, les camarades<br />

se sont mobilisés dès l’annonce d’une probabilité<br />

de « gel » des salaires et de la réorganisation<br />

des magasins avec son corollaire,<br />

la ré<strong>du</strong>ction des effectifs.<br />

Et nous pourrions ainsi multiplier les exemples<br />

par autant de branches professionnelles.<br />

S’agissant <strong>du</strong> SMIC, pas de coup de pouce<br />

cette année encore, donc simple indexation<br />

sur l’inflation : 9 euros brut de l’heure ! Pas<br />

de quoi faire face aux augmentations de<br />

charges, <strong>du</strong> gaz, de l’électricité, des carburants…<br />

Pourtant c’est tout le contraire qu’il faudrait<br />

faire : soutenir la consommation par des<br />

augmentations de salaires et des retraites,<br />

mieux répartir les richesses pro<strong>du</strong>ites par<br />

une grande ré<strong>fo</strong>rme fiscale, taxer plus lourdement<br />

les dividendes au bénéfice de l’investissement<br />

et de l’emploi…<br />

PUBLICITÉ : ETICK<br />

N° <strong>164</strong> - Novembre 2010<br />

Périodicité trimestrielle<br />

SOMMAIRE<br />

• Éditorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1<br />

• Au cœur de la bataille <strong>du</strong> rail . . . . . . 3<br />

• TOYOTA Onnaing ,<br />

FO en pôle position . . . . . . . . . . . . . . 4<br />

• La <strong>fo</strong>rce de vos droits . . . . . . . . . . . 5-6<br />

• Autopsie d’une discrimination . . . . . . 7<br />

• FO dans l’action . . . . . . . . . . . . . . 8-11<br />

• De tout un peu . . . . . . . . . . . . . . . . . 11<br />

• Du côté des retraités . . . . . . . . . . . . 12<br />

• Echos de nos Syndicats<br />

et nos <strong>Union</strong>s Locales . . . . . . . . . . . 13<br />

• Ils ont fait confiance à FO . . . . . . . . 14<br />

• La page pratique . . . . . . . . . . . . . . . 15<br />

Et puisque nous parlons d’emploi, comment<br />

ne pas évoquer les plans sociaux et fermetures<br />

d’usines. Citons, dans notre département,<br />

SCA à Linselles, les chantiers Wauquier à<br />

Neuville-en-Ferrain, Borex à Coudekerque-<br />

Branche… où nos militants se battent avec<br />

détermination et l’entier soutien de l’<strong>Union</strong><br />

Départementale et de ses <strong>Union</strong>s Locales<br />

pour la défense de l’emploi de centaines de<br />

salariés.<br />

Dans la <strong>fo</strong>nction publique, c’est clair ! La<br />

« RGPP » continue de pro<strong>du</strong>ire ses effets :<br />

destruction <strong>du</strong> service public, blocage des<br />

salaires, suppression de postes….<br />

A FORCE OUVRIERE, nous savons être<br />

critiques mais nous sommes toujours source<br />

de propositions. Chaque salarié, qu’il soit <strong>du</strong><br />

public ou <strong>du</strong> privé, d’une grande ou d’une<br />

petite entreprise, a sa place dans nos débats<br />

et nos réflexions.<br />

Emploi, salaires, conditions de travail, protection<br />

sociale, service public… Autant de<br />

défis sociaux qui exigent une réponse collective,<br />

structurée, construite et responsable.<br />

Pour vous, vos proches, votre famille, rejoignez<br />

FORCE OUVRIERE.<br />

A bientôt.<br />

Lionel MEURIS<br />

Secrétaire Général<br />

de l’UDFO<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />

N° inscription à la commission paritaire des publications et agences de presse : 0709 S 06082


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Saint-Jean-Baptiste,<br />

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L’<strong>Union</strong> Nationale de Prévoyance de la Mutualité<br />

Française,partenairedelaconfédérationCGT-FO,<br />

est à vos côtés pour vous conseiller et vous accompagner<br />

dans vos choix et vos négociations afin de<br />

mettre en place des régimes complémentaires santé<br />

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l’habillement, les personnels de la Sécurité<br />

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N’hésitez pas à nous contacter<br />

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sous le numéro 442 574 166, agréée pour les branches 1, 2, 20, 21 et 22 - Siège social : 255, rue de Vaugirard - 75015 Paris SIN<br />

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l’avenir, protéger ses proches, anticiper les risques de la vie. Le contraire de seul au<br />

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Sernam, SNCF…).<br />

Au sein de la Mutualité Française, nous œuvrons<br />

aux côtés <strong>du</strong> mouvement syndical pour la<br />

défense des régimes obligatoires et pour l’accès<br />

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G 10095 - Marketing UNPMF - 04/10


Au Cœur de la bataille <strong>du</strong> rail<br />

Avec 5,48% des suffrages exprimés lors<br />

des élections professionnelles de mars<br />

2009, et en application de la loi <strong>du</strong><br />

20 août 2008, notre organisation syndicale<br />

perdait sa représentativité dans la région<br />

<strong>Nord</strong> Pas-de-Calais de la SNCF.<br />

Pourquoi en est-on arrivé là ? Comment<br />

remettre FO sur de bons rails ? C’est la<br />

réponse à ces questions que nous<br />

sommes allés chercher, rue de Tournai<br />

à Lille, siège de la direction régionale de<br />

la SNCF et des syndicats de cet établissement<br />

public à caractère in<strong>du</strong>striel et<br />

commercial (Epic).<br />

Chose en quoi<br />

malheur est bon<br />

La loi <strong>du</strong> 20 août 2008 c’est l’obligation<br />

faite aux syndicats qui ne franchissent<br />

pas la barre des 10% aux élections professionnelles<br />

de se remettre en question,<br />

d’impulser une nouvelle dynamique pour<br />

sortir au plus vite de la voie de garage<br />

sur laquelle ils ont été propulsés par les<br />

signataires de la position commune CGT,<br />

CFDT, MEDEF à l’origine de ladite loi.<br />

Le revers de la médaille c’est la différence<br />

de moyens entre les syndicats dits « représentatifs<br />

» qui disposent <strong>du</strong> pouvoir exclusif<br />

de négocier, de locaux et d’un nombre<br />

substantiel d’heures de délégation, et<br />

les autres qui doivent se contenter de<br />

miettes.<br />

Ceci dit, c’est sans tabou, que la nouvelle<br />

équipe mise en place en septembre 2009<br />

analyse les causes de la lente dégringolade<br />

de FO qui pesait entre 20% et 25%<br />

chez les cheminots <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> dans les<br />

années 60 pour en arriver, un demi siècle<br />

plus tard, à être le wagon de queue de<br />

la SNCF derrière la CGT (39,66%), SUD<br />

(21,93%) l’UNSA (15,53%) et même la<br />

CFTC (8,99%) et la CFDT (8,41%).<br />

Présence insuffisante auprès des<br />

8.000 cheminots de la région, carences<br />

dans la communication tant écrite qu’orale,<br />

des « syndicalistes historiques » pas ou<br />

mal remplacés lors de leur départ en<br />

retraite, mauvaise coordination entre les<br />

militants éparpillés sur deux départements<br />

et dans les nombreux corps de métier…<br />

Bref, FO cheminots paie aujourd’hui au<br />

prix <strong>fo</strong>rt des décennies de laxisme, de<br />

somnolence sur ce con<strong>fo</strong>rtable matelas<br />

qu’était la présomption irréfragable de<br />

représentativité accordée aux 5 confédérations<br />

CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT<br />

et FO.<br />

Des maux… aux remèdes<br />

Désormais l’essentiel des heures syndicales<br />

allouées à FO sont consacrées<br />

« au terrain », tout en tenant compte<br />

d’une impossibilité majeure, celle de couvrir<br />

l’intégralité de la région avec un tel<br />

handicap temps et militants par rapport<br />

aux 3 organisations syndicales représentatives.<br />

Aussi l’action de FO auprès des cheminots<br />

est :<br />

• Calquée sur l’actualité sociale de l’entreprise<br />

(problème de fret = déplacement<br />

dans un centre de fret par exemple) ;<br />

• Axée sur les secteurs où elle n’est pas<br />

encore représentée.<br />

Agir c’est bien. Le faire savoir est tout<br />

aussi important.<br />

Pour ce faire une attention particulière<br />

est portée sur les différents vecteurs de<br />

la communication : mails et site FO-cheminots,<br />

fax…<br />

n Elaboration d’un tract et diffusion par mail<br />

Sans oublier les in<strong>fo</strong>rmations orales ainsi<br />

que les nombreux tracts et guides spécifiques<br />

à certaines catégories de personnel<br />

dispatchés par les militants FO,<br />

essentiellement sur leur temps personnel,<br />

les heures syndicales étant, rappelonsle,<br />

réservées à la présence au plus près<br />

des cheminots, de leurs préoccupations<br />

quotidiennes.<br />

Quelques ouvrages FO cheminots<br />

Pour parler de FO aux cheminots, de ses<br />

revendications, de son <strong>fo</strong>nctionnement…<br />

les militants de la SNCF se voient proposer,<br />

tant par leur fédération que par<br />

leurs unions départementales <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />

et <strong>du</strong> Pas-de-Calais, des actions de <strong>fo</strong>rmation<br />

ou journées d’échanges.<br />

Si le développement d’un syndicat quel<br />

qu’il soit repose sur le triptyque : présence,<br />

disponibilité et communication, les cheminots<br />

FO <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais qui,<br />

premier encouragement, engrangent de<br />

nouvelles adhésions, sont parfaitement<br />

conscients qu’il leur sera quasiment<br />

impossible d’atteindre le seuil de 10%<br />

d’ici aux prochaines élections prévues<br />

courant mars 2011.<br />

Dans le contexte discriminatoire dont<br />

sont victimes les plus petits syndicats,<br />

gagner 2 ou 3 points serait une première<br />

victoire aux dires des responsables FO :<br />

• Denis Mathon, commercial voyageurs<br />

à Arras et Secrétaire Régional FO cheminots<br />

;<br />

• Hervé Lancelle son adjoint, con<strong>du</strong>cteur<br />

à Lille ;<br />

• Philippe Calibet, agent de manœuvre<br />

fret à Trith Saint Léger et trésorier <strong>du</strong><br />

syndicat.<br />

Réalistes ils ne veulent pas mettre le<br />

wagonnet avant la locomotive mais ambitionnent<br />

de s’en rapprocher progressivement.<br />

Telle est leur bataille <strong>du</strong> rail.<br />

n Action de <strong>fo</strong>rmation sous l’égide de la fédération<br />

n De gauche à droite : Philippe Calibet, Hervé Lancelle et Denis Mathon<br />

De l’EPIC à la SA<br />

« Ce n'est pas parce que l'on n'a rien à<br />

dire qu'il faut fermer sa gueule », citation<br />

<strong>du</strong> regretté Pierre Dac et leitmotiv des<br />

cheminots FO qui, même écartés de la<br />

table des négociations, ne manquent<br />

jamais de faire valoir leurs revendications,<br />

leurs desiderata, leurs positions.<br />

A commencer par le devenir de la SNCF<br />

car ce n’est un secret pour personne qu’il<br />

est dans les intentions de la Commission<br />

Européenne d’imposer, après le FRET<br />

en 2003, « l'ouverture totale à la concurrence<br />

des réseaux ferroviaires, notamment<br />

les lignes nationales » (TGV, TER,<br />

Corail) et ce dans le cadre d’une préten<strong>du</strong>e<br />

« modernisation <strong>du</strong> secteur ferroviaire<br />

en Europe ».<br />

Ce qui revient à dire que la SNCF, actuellement<br />

Etablissement Public à Caractère<br />

In<strong>du</strong>striel et Commercial, est sous la<br />

menace de se voir contrainte par Bruxelles<br />

de changer de statut juridique, comme<br />

ce fut le cas pour La Poste, trans<strong>fo</strong>rmée<br />

en Société Anonyme et pour EDF/GDF.<br />

Sur ce point FO, partie prenante dans le<br />

rassemblement à l’appel de syndicats<br />

européens de cheminots le 13 avril<br />

dernier devant l’agence ferroviaire européenne<br />

à Lille, rappelle que depuis la<br />

libéralisation <strong>du</strong> FRET, 10% <strong>du</strong> marché<br />

français est entre les mains de la concurrence<br />

dont… des filiales SNCF de droit<br />

privé !!!<br />

Pas étonnant, dans la perspective d’une<br />

concurrence annoncée, que la SNCF<br />

restructure à vitesse TGV et procède à<br />

des ajustements dont la principale variable<br />

est encore et toujours le cheminot.<br />

3<br />

L’exigence <strong>du</strong> retrait<br />

<strong>du</strong> plan Woerth<br />

• Après les effectifs en constante diminution<br />

et plus particulièrement dans les<br />

secteurs fret et commercial, avec pour<br />

face visible par l’usager, la fermeture<br />

de gares ;<br />

• Après les évolutions salariales régulièrement<br />

sous évaluées au regard de l’inflation<br />

;<br />

• Après, après…<br />

C’est le régime de retraites<br />

qui est aujourd’hui menacé.<br />

Si les conditions de départ avec une<br />

retraite à taux plein sont, au 1er juillet<br />

2010, de :<br />

• 50 ans d’âge et 39,25 annuités validées<br />

pour les agents de con<strong>du</strong>ite ;<br />

• 55 ans d’âge et 39,25 annuités validées<br />

pour les autres cheminots sous statut ;<br />

• 60 ans d’âge et 40 annuités validées<br />

pour les contractuels (*).<br />

Les 37,5 annuités d’avant le 1er juillet<br />

2008 deviendront, con<strong>fo</strong>rmément à la<br />

ré<strong>fo</strong>rme de la même année contre laquelle<br />

s’est battue FO, 41 annuités à partir <strong>du</strong><br />

1er juillet 2016.<br />

Sachant que si 18 ans est la condition<br />

d’âge pour pouvoir postuler à un emploi<br />

à la SNCF, les conditions de diplômes<br />

<strong>fo</strong>nt que l’âge minimum d’intégration est<br />

de 20/21 ans. Et un simple calcul montre<br />

que les cheminots, comme les <strong>fo</strong>nctionnaires<br />

ou les salariés <strong>du</strong> privé, ne pourront<br />

jouir d’un retraite à taux plein avant<br />

62 ans, et ce malgré les contraintes liées<br />

à un service public <strong>fo</strong>nctionnant 24 heures<br />

sur 24, 365 jours sur 365.<br />

C’est pourquoi FO cheminots, qui milite<br />

depuis longtemps pour une grève recon<strong>du</strong>ctible<br />

contre la ré<strong>fo</strong>rme Woerth dont le<br />

prolongement inéluctable sera à terme<br />

l’alignement <strong>du</strong> régime spécial de la SNCF<br />

sur les régimes généraux ou de la <strong>fo</strong>nction<br />

publique, constate avec satisfaction que<br />

l’idée à fait son chemin parmi les 4 syndicats<br />

« représentatifs » qui, après les<br />

manifestations des 7, 23 septembre et<br />

2 octobre ont, à leur tour, proposé aux<br />

cheminots la recon<strong>du</strong>ction de la grève<br />

interprofessionnelle <strong>du</strong> 12 octobre.<br />

n Défendre les retraites avec FO<br />

Si des salariés d’autres professions se<br />

sont inscrits activement dans la démarche<br />

de la grève recon<strong>du</strong>ctible, <strong>fo</strong>rce est de<br />

constater que les agents de la SNCF, des<br />

raffineries… ne pouvaient à eux seuls<br />

faire céder un gouvernement autiste à la<br />

colère de millions de manifestants et qui,<br />

de surcroît, n’a pas hésité à recourir aux<br />

réquisitions, une première depuis la grève<br />

des mineurs de 1963.<br />

Toujours est-il que FO demeure et demeurera<br />

mobilisée pour combattre toute velléité<br />

de nouvelle ré<strong>fo</strong>rme <strong>du</strong> régime de retraite<br />

des cheminots.<br />

(*) Les contractuels de la SNCF sont les cheminots qui ne<br />

remplissent pas les conditions d’éligibilité au statut (limite<br />

d’âge 30 ans + un an par enfant à charge par ex.), les intérimaires<br />

d’été ainsi que les salariés antérieurement affectés<br />

à des métiers désormais sous-traités (le nettoyage par ex.).<br />

Ceux-ci sont soumis aux règles <strong>du</strong> droit commun en ce qui<br />

concerne le régime de prévoyance et de retraite.


4<br />

Toyota Onnaing, FO en Pôle Position<br />

Le 6 octobre 2010 étaient renouvelées les<br />

instances représentatives, CE et délégation<br />

<strong>du</strong> personnel, de Toyota Motor<br />

Manufacturing France (TMMF) à Onnaing.<br />

Préalablement à cette échéance, l’<strong>Union</strong><br />

Départementale FO était allée à la rencontre<br />

de ses militants dans cette entreprise de<br />

construction automobile, l’une des plus<br />

importante <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, où notre organisation<br />

syndicale ne cesse de progresser, tant en<br />

nombre d’adhérents qu’en capital voix,<br />

passant de 16,4% des suffrages valablement<br />

exprimés aux premières élections<br />

ayant suivi l’ouverture de l’usine d’Onnaing<br />

en 2000 à 30,6% lors <strong>du</strong> scrutin de 2008.<br />

But de l’opération : dresser le bilan de deux<br />

années d’activité, d’intense activité, depuis<br />

le dernier renouvellement <strong>du</strong> comité d’entreprise<br />

et des délégués <strong>du</strong> personnel.<br />

FO, <strong>fo</strong>rce de revendications<br />

et d’action…<br />

Début 2009, sous couvert de la crise économique<br />

et après un simulacre de négociation<br />

qui s’est soldé par une nouvelle<br />

perte de pouvoir d’achat (1,6% d’augmentation<br />

pour une inflation de 2,7%) cautionnée<br />

comme à l’accoutumée par la CFDT et la<br />

CFE-CGC, la direction de TMMF embrayait<br />

sur une proposition d’annualisation <strong>du</strong><br />

temps de travail, acceptée par les deux<br />

mêmes compères syndicaux.<br />

Proposition qui, tout en se gardant bien de<br />

garantir l’emploi, remettait en cause certaines<br />

dispositions de l’accord d’entreprise<br />

et ré<strong>du</strong>isait le nombre de jours de congés.<br />

Inacceptable tant pour FO que pour une<br />

majorité de salariés dont le mécontentement,<br />

ostensiblement affiché, contraignait<br />

la CFDT et la CFE-CGC à dénoncer leurs<br />

signatures.<br />

Tandis que son usine d’Onnaing <strong>fo</strong>nctionnait<br />

au ralenti et pour éviter de recourir comme<br />

ses principaux concurrents au chômage<br />

partiel avec maintien de l’intégralité ou<br />

presque de la rémunération, l’arrogante<br />

direction <strong>du</strong> N°1 de l’automobile mettait<br />

ses salariés dans l’obligation, les semaines<br />

d’arrêt de la pro<strong>du</strong>ction et pour éviter une<br />

perte sensible de salaire avec toutes les<br />

conséquences qui en découlent, d’amputer<br />

leurs jours de congés ou de récupérer ultérieurement<br />

en creusant négativement leurs<br />

compteurs temps.<br />

Ultime provocation à l’origine <strong>du</strong> conflit<br />

social, le premier chez Toyota, qui en Avril<br />

2009 allait <strong>fo</strong>rtement perturber l’usine<br />

d’Onnaing deux semaines <strong>du</strong>rant.<br />

Soutenue par FO puis par la CGT la revendication<br />

« Chômage partiel à 100% pour<br />

tous » était, de jour comme de nuit, clairement<br />

affichée et scandée aux portes <strong>du</strong><br />

site par des grévistes remontés contre le<br />

boss de TMMF, Didier Leroy auteur de la<br />

phrase gravée à jamais dans la mémoire<br />

collective « Plutôt crever que de les payer<br />

à 100% ».<br />

12 jours plus tard, vaincu dans le bras de<br />

fer qu’il avait délibérément engagé avec<br />

une partie de son personnel, Didier Leroy<br />

était contraint d’avaliser un accord de fin<br />

de conflit lui évitant tout juste de se faire<br />

hara-kiri.<br />

Con<strong>fo</strong>rmément à ce texte les salariés de<br />

Toyota obtenaient la restitution de leurs<br />

congés et la régularisation de leurs comp-<br />

teurs, l’intégralité des jours non travaillés<br />

étant considérée comme des périodes de<br />

chômage partiel indemnisées à 95% <strong>du</strong><br />

net.<br />

n David, ouvrier à la logistique assemblage<br />

˙˚Outre qu elle fut un grand moment de solidarit ,<br />

la gr ve m a permis de r cup rer une dizaine de<br />

jours de cong s˚¨.<br />

Camouflet pour la direction de Toyota et<br />

la CFDT et de la CFE/CGC qui, ajoutant<br />

au désaveu le ridicule, signaient le<br />

14 octobre 2009 un accord d’entreprise<br />

excluant des cas de recours au chômage<br />

à temps partiel les problèmes d’approvisionnement,<br />

les intempéries, les pannes,<br />

les grèves chez les <strong>fo</strong>urnisseurs… pourtant<br />

prévus dans le Code <strong>du</strong> Travail.<br />

Actuellement entre les mains de l’Inspection<br />

<strong>du</strong> Travail, ce texte controversé fera bien<br />

évidemment l’objet d’un recours devant la<br />

juridiction compétente s’il venait à être<br />

appliqué en l’état.<br />

… mais également<br />

de propositions<br />

et de négociation<br />

n Sandrine, service qualité<br />

˙˚Mon poux travaillant j ai pu mettre une partie de<br />

mon int ressement<br />

dans le plan d pargne retraite, avec un abondement<br />

de 100% de Toyota,<br />

ce qui me permettra d avoir un petit capital lors de<br />

ma retraite ¨.<br />

Outre l’indemnisation quasi-totale des<br />

périodes chômées, la mise au grand jour<br />

de la déliquescence <strong>du</strong> climat social chez<br />

Toyota Onnaing fut le second effet bénéfique<br />

de la grève d’avril 2009 concrétisé dans<br />

l’accord de fin de conflit sous la <strong>fo</strong>rme d’un<br />

engagement de la Direction à favoriser le<br />

dialogue social.<br />

Pour ce faire, elle a de suite engagé la<br />

négociation avec les organisations syndicales<br />

sur l’intéressement, le plan d’épargne<br />

retraite, le stress au travail et l’emploi des<br />

seniors.<br />

Si, après consultation de ses adhérents et<br />

<strong>du</strong> personnel dans les ateliers ou lors des<br />

réunions d’in<strong>fo</strong>rmation pendant les temps<br />

de pause, FO n’a pas apposé sa signature<br />

sur les accords portant sur le stress et les<br />

seniors qui n’apportaient rien de plus que<br />

ce que la loi impose, elle a paraphé ceux<br />

relatifs à l’intéressement et au plan<br />

d’épargne retraite, tout en considérant<br />

qu’ils ne sont qu’une étape et rapidement<br />

perfectibles.<br />

Mais ce que Toyota est contraint de lâcher<br />

d’une main il n’a de cesse que de vouloir<br />

le reprendre de l’autre, et autant que possible<br />

avec des complicités syndicales.<br />

C’est ainsi que la négociation annuelle sur<br />

les salaires 2010 s’est soldée par un triste<br />

0,3% avalisé par les cadres de la CFE/CGC<br />

et, sans la vigilance des délégués <strong>du</strong> personnel<br />

FO, il aurait été fait l’impasse sur le<br />

congé conventionnel d’ancienneté d’un jour<br />

après dix ans de présence (2 après 15 ans,<br />

3 après 20 ans).<br />

Comment et Pourquoi<br />

j’ai rejoint FO<br />

David Parquet, team leader : « J’étais<br />

adhérent à la CFDT avant d’être<br />

embauché chez Toyota en 2000 et<br />

naturellement j’ai poursuivi cet engagement<br />

et plus puisque je fus délégué<br />

de 2004 à 2006.<br />

Si à l’instar de la CFDT TMMF je n’ai<br />

pas participé à la grève d’Avril 2009<br />

je me suis progressivement ren<strong>du</strong><br />

compte <strong>du</strong> bien <strong>fo</strong>ndé de la revendication,<br />

ce qui m’a incité à quitter la<br />

CFDT, qui n’avait de cesse de cautionner<br />

les injustices sociales, pour<br />

rejoindre FO, quitte à en prendre plein<br />

la gueule.<br />

Pourquoi FO ? Principalement pour le<br />

charisme de Fabrice Cambier (NDLR :<br />

délégué syndical FO) et l’indignation<br />

d’avoir vu mon ami et collègue Brahim<br />

Araben, entré le même jour que moi<br />

à Toyota, traîné devant les tribunaux<br />

pour fait de grève, pour avoir commis<br />

le crime de défendre les intérêts des<br />

salariés de Toyota ».<br />

Le passé<br />

est garant de l’avenir…<br />

Si FO TMMF a largement contribué à faire<br />

bouger les lignes, le chemin est encore<br />

long pour que le leader <strong>du</strong> marché automobile<br />

mondial ne soit plus lanterne rouge<br />

dans le domaine social, et ce tant au<br />

niveau des salaires que de l’emploi ou<br />

encore des conditions de travail.<br />

Pour ce faire, les revendications phares de<br />

FO TMMF sont, s’agissant de la fiche de<br />

paie, le maintien au minimum <strong>du</strong> pouvoir<br />

d’achat assorti de la régularisation <strong>du</strong> différentiel<br />

augmentation/inflation au titre des<br />

années 2009 et 2010 ainsi que la définition<br />

des tâches liées à chaque coefficient pour<br />

clarifier et faciliter les possibilités d’évolution,<br />

de promotion.<br />

Quant à l’emploi et aux conditions de<br />

travail, des embauches correspondantes<br />

doivent compenser chaque départ ainsi<br />

que les augmentations de pro<strong>du</strong>ction et le<br />

CHSCT se doit de jouer pleinement son<br />

rôle de <strong>fo</strong>rce de contrôle des conditions de<br />

Laurence Théry Directrice adjointe<br />

travail, de vie et de sécurité.<br />

<strong>du</strong> travail parlant de Toyota<br />

(extraits <strong>du</strong> magazine<br />

Santé et Travail Juillet 2010)<br />

« … Bien réelle… est la dégradation<br />

des conditions de travail associée à ce<br />

mode d’organisation lean (*), dégradation<br />

plus importante que dans les entreprises<br />

aux organisations apprenantes<br />

ou même tayloriennes. Mais en général,<br />

on ne « rappelle » pas les travailleurs<br />

exclus de l’entreprise à cause d’un<br />

trouble musculo-squelettique !<br />

Bien réelle aussi est la souffrance psychique<br />

liée à ce système de pro<strong>du</strong>ction.<br />

Comment les salariés placés dans l’impossibilité<br />

de faire un travail de qualité,<br />

peuvent-ils « se reconnaître » dans<br />

ces voitures, malgré leur acharnement<br />

à bien faire ?<br />

Assurément, il est temps de changer<br />

de modèle, en commençant peut-être<br />

par engager un débat sur les contra-<br />

dictions entre la qualité pour ceux qui<br />

pensent l’organisation et la qualité pour<br />

ceux qui la <strong>fo</strong>nt. »<br />

(*) NDLR : méthode de pro<strong>du</strong>ction et d’organisation<br />

<strong>du</strong> travail qui vise à rationaliser les coûts<br />

en ré<strong>du</strong>isant autant que faire se peut les effectifs,<br />

les temps, les moyens de travail…<br />

Angélique et Arnaud,<br />

couple Toyota<br />

Angélique : « Nous avons 4 enfants<br />

et tenons à notre vie familiale. Nous<br />

ne somme jamais volontaires pour<br />

effectuer des heures supplémentaires<br />

au-delà <strong>du</strong> contingent prévu<br />

dans notre planning, ce qui nous<br />

est bien évidemment reproché avec,<br />

en sus, un gros zeste de brimade ».<br />

Arnaud : « Mon salaire est de<br />

1.250 € net pour un coefficient 170<br />

inchangé depuis mon embauche il<br />

y a maintenant 9 ans. En cause ma<br />

« grande gueule » car au niveau <strong>du</strong><br />

boulot mes appréciations professionnelles<br />

sont bonnes ».<br />

S’agissant, pour terminer, des activités<br />

sociales <strong>du</strong> CE, FO TMMF plaide pour la<br />

transparence et le rééquilibrage <strong>du</strong> budget<br />

au profit de ceux qui en ont le plus besoin.<br />

A titre d’exemple, ne conviendrait-il pas de<br />

privilégier l’accès aux chèques-vacances<br />

par une augmentation de la participation<br />

<strong>du</strong> CE plutôt que les voyages à gros budget<br />

réservés à ceux qui en ont les moyens et<br />

aux premiers inscrits de surcroît.<br />

Dans le même ordre d’idée, FO TMMF<br />

revendique la prise en charge par le CE<br />

d’une partie <strong>du</strong> coût des billets de cinéma,<br />

parcs, spectacles, actuellement ven<strong>du</strong>s<br />

par le CE au même tarif, voire plus cher<br />

que chez Auchan, Carre<strong>fo</strong>ur…<br />

Ne pas oublier les célibataires, peu concernés<br />

par les activités jusqu’à ce jour proposées,<br />

serait également un pas vers l’équité.<br />

Avenir qui se construira<br />

avec FO<br />

Le 7 Octobre notre l’<strong>Union</strong> Départementale<br />

FO prenait connaissance des résultats <strong>du</strong><br />

verdict <strong>du</strong> personnel qui sonnait le glas de<br />

la mainmise de la CFDT sur le Comité<br />

d’Entreprise.<br />

Avec 36,54% (+ 6 points) des 1.929 suffrages<br />

exprimés dans le 1er collège, FO<br />

emportait 3 des 8 sièges titulaires. Avec<br />

respectivement 27% et 25,34% la CGT et<br />

la CFDT obtenaient 2 sièges chacune, la<br />

CFTC se voyant attribuer le dernier siège<br />

avec un peu plus de 11% des voix.<br />

Si nous ajoutons les deux sièges réservés<br />

aux 2ème et 3ème collèges et obtenus l’un<br />

par la CFDT et l’autre par la CFE/CGC, la<br />

configuration <strong>du</strong> CE de Toyota est désormais<br />

la suivante :<br />

3 élus titulaires FO (+1) dont le secrétaire<br />

et le trésorier <strong>du</strong> CE ;<br />

3 élus titulaires CFDT (- 2) ;<br />

2 élus titulaires CGT (=) ;<br />

1 élu titulaire CFTC (+ 1) ;<br />

1 élu titulaire CFE/CGC (+1).<br />

Résultats qui prouvent, si besoin en était,<br />

que lorsqu’un syndicat colle au terrain, aux<br />

aspirations des salariés, c’est <strong>fo</strong>rt logiquement<br />

et tout naturellement qu’il obtient leur<br />

confiance, leur adhésion.


Femmes enceintes, victimes d’accidents<br />

<strong>du</strong> travail ou de maladies professionnelles,<br />

élus <strong>du</strong> personnel, syndicalistes… autant<br />

de catégories de salariés qui bénéficient,<br />

de par leur exposition, d’une protection<br />

particulière en cas de licenciement.<br />

C’est deux décisions concernent ces salariés<br />

protégés par la loi que nous allons<br />

commenter ce trimestre.<br />

La tête aussi <strong>du</strong>re que…<br />

<strong>du</strong> Bois !!!<br />

NORD FO de Juin relatait la mésaventure<br />

de Jean-Luc Corda, professionnellement<br />

adjoint à la Directrice des Ressources<br />

Humaines et syndicalement représentant<br />

FO au Comité d’Entreprise et au CHSCT<br />

de la Polyclinique <strong>du</strong> Bois, sise avenue<br />

Max Dormoy à Lille.<br />

Les faits<br />

Le personnel soignant de l’Unité<br />

Economique et Sociale composée de la<br />

clinique et de la maternité <strong>du</strong> Bois travaille<br />

365 jours/365, 24 heures/24, et ce en<br />

équipes, de jour, de nuit, les dimanches<br />

et jours fériés… Leurs élus ne faisant bien<br />

évidemment pas exception à cette règle<br />

générale.<br />

Dans ces conditions, et con<strong>fo</strong>rmément<br />

aux dispositions légales, lorsque les représentants<br />

<strong>du</strong> personnel doivent se rendre<br />

à une réunion ou effectuer une mission<br />

syndicale en dehors de leur temps de<br />

travail normal, la Direction les rémunère<br />

en heures dites supplémentaires et c’est<br />

Jean-Luc Corda qui a été missionné par<br />

la Direction pour faire les comptes.<br />

Le 19 avril 2010 les services de l’Inspection<br />

<strong>du</strong> Travail réceptionnaient une demande<br />

d’autorisation de licenciement de Jean-<br />

Luc Corda, la Direction de la Polyclinique<br />

<strong>du</strong> Bois lui faisant grief de favoriser un<br />

syndicaliste nommément désigné et ce<br />

en ces termes « Ce qui est reproché à<br />

Mr Corda n’est pas d’avoir commis une<br />

erreur en janvier 2010 dans le calcul des<br />

heures supplémentaires payées à Mr<br />

Motigny, mais de persister dans les mensonges<br />

pour essayer de cacher un comportement<br />

collusoire au profit de Mr<br />

Motigny ou pour cacher qu’il le favorisait<br />

indûment ».<br />

Mis à pied à titre conservatoire depuis le<br />

19 mars 2010, Jean-Luc Corda n’a eu de<br />

cesse, un mois <strong>du</strong>rant, que de contredire,<br />

éléments de preuve à l’appui, les allégations<br />

de la Direction de la Polyclinique.<br />

Pour FO derrière cet argument fallacieux<br />

se cachait une réalité : « le refus de Jean-<br />

Luc Corda d’être muté au GIE HPM<br />

(Hôpital Privé Métropole qui regroupe 10<br />

cliniques au sein de la métropole lilloise)<br />

et de quitter ainsi la Polyclinique <strong>du</strong> Bois,<br />

sa <strong>fo</strong>nction à la DRH et ses responsabilités<br />

syndicales ».<br />

Avec une tête aussi <strong>du</strong>re que… <strong>du</strong> bois,<br />

la Polyclinique <strong>du</strong> même nom rejetait tous<br />

les arguments de Jean-Luc Corda et de<br />

son syndicat. Le boomerang était lancé…<br />

La décision<br />

de l’Inspecteur <strong>du</strong> Travail<br />

Et le boomerang revint sous la <strong>fo</strong>rme<br />

d’une décision sans équivoque de<br />

l’Inspecteur <strong>du</strong> Travail en charge <strong>du</strong> dossier<br />

: « L’autorisation de licencier Mr<br />

Corda Jean-Luc est REFUSEE »<br />

Pour en arriver à cette conclusion il<br />

souligne à la <strong>fo</strong>is des irrégularités de<br />

<strong>fo</strong>rme relatives à la mise à pied à titre<br />

conservatoire et, s’agissant de la motivation<br />

<strong>du</strong> licenciement, une absence évidente<br />

de preuve.<br />

FO, La <strong>Force</strong> de vos droits<br />

Sur la mise à pied à titre conservatoire<br />

Après avoir rappelé le caractère obligatoire<br />

de la consultation préalable <strong>du</strong> comité<br />

d’entreprise dans le cas où est envisagé<br />

le licenciement de l’un de ses membres,<br />

représentants syndicaux compris, les<br />

délais impartis sont :<br />

• 10 jours maximum entre la mise à pied<br />

conservatoire et la réunion <strong>du</strong> CE :<br />

• 48 heures entre la dite réunion et la présentation<br />

de la demande d’autorisation<br />

de licenciement.<br />

L’Inspecteur <strong>du</strong> Travail relève que « la<br />

réunion <strong>du</strong> Comité d’Entreprise est datée<br />

<strong>du</strong> 7 avril 2010, soit plus de 10 jours après<br />

la mise à pied » et « la demande d’autorisation<br />

de licenciement est datée <strong>du</strong><br />

13 avril 2010 et reçue le 19 avril 2010,<br />

soit plus de 48 h après la délibération <strong>du</strong><br />

Comité d’Entreprise ».<br />

Et de considérer « par conséquent que la<br />

procé<strong>du</strong>re spécifique à la mise à pied<br />

conservatoire de Mr Corda n’a pas été<br />

respectée ».<br />

Sur les motifs <strong>du</strong> licenciement<br />

Au terme de l’enquête contradictoire des<br />

30 avril et 4 mai l’Inspecteur <strong>du</strong> Travail se<br />

<strong>fo</strong>rge l’opinion que ne sont pas caractérisés<br />

les griefs relatifs à « la persistance/la<br />

répétition des mensonges relatifs au mode<br />

de décompte des heures supplémentaires<br />

de Mr Motigny » et à « la tromperie/la<br />

volonté de cacher les faits ».<br />

En conséquence « il n’y a pas lieu de<br />

statuer sur le caractère fautif ainsi que sur<br />

la gravité suffisante des faits dans la<br />

mesure où la matérialité de ceux-ci n’est<br />

pas démontrée ».<br />

Quant « aux agissement destinés à favoriser<br />

indûment Mr Motigny », quelle ne fut pas<br />

sa surprise de constater que « la méthode<br />

de calcul utilisée par Mr Corda, quand bien<br />

même elle serait erronée, semble la même<br />

pour tous les représentants <strong>du</strong> personnel<br />

(NDLR : quelque soit l’organisation syndicale à<br />

laquelle ils sont affiliés) ».<br />

En<strong>fo</strong>nçant le clou, l’Inspecteur <strong>du</strong> Travail<br />

relève, avant de décider de refuser l’autorisation<br />

de licenciement sollicitée par la<br />

direction de la Polyclinique <strong>du</strong> Bois, «que<br />

les griefs <strong>fo</strong>rmulés à l’encontre de<br />

Mr Corda sont concomitants au refus par<br />

celui-ci d’une proposition de mutation au<br />

siège <strong>du</strong> groupe HPM à l’occasion de l’externalisation<br />

de la paie » et également<br />

« qu’il y a lieu de considérer qu’il existe<br />

un lien entre la mesure de licenciement<br />

envisagée et le mandat représentatif<br />

détenu par Mr Corda ».<br />

--------------------------------<br />

Après avoir pris connaissance des « considérant<br />

» de l’Inspecteur <strong>du</strong> Travail, scrupuleusement<br />

motivés sur pas moins de<br />

6 pages, la Polyclinique <strong>du</strong> Bois se gardait<br />

bien d’engager le moindre recours et c’est<br />

la tête haute que Jean-Luc Corda réintégrait<br />

la Polyclinique avec, en prime, un chèque<br />

correspondant à la régularisation de sa<br />

longue période de mise à pied à titre<br />

conservatoire.<br />

Quiconque cause<br />

un préjudice doit le réparer…<br />

Technicien de Maintenance In<strong>du</strong>strielle<br />

et élu sans appartenance syndicale au<br />

sein de la SAS Clôtures Place dont le<br />

siège est à Berlaimont, Monsieur Benoît<br />

Lemieuvre était convoqué, par courrier <strong>du</strong><br />

25 septembre 2008, à un entretien préalable<br />

à une mesure de licenciement pour<br />

faute grave, avec mise à pied immédiate<br />

à titre conservatoire.<br />

Initialement fixé au 6 octobre l’entretien<br />

était repoussé d’une semaine, à l’initiative<br />

de l’employeur.<br />

Monsieur Lemieuvre en était donc à son<br />

18ème jour sans salaire lorsqu’il prenait<br />

enfin connaissance des faits reprochés,<br />

au nombre de quatre, à savoir : une insuffisance<br />

professionnelle, un acte d’insubordination<br />

de par la prise de congés<br />

sans l’accord de la direction, un manque<br />

d’organisation et un comportement inacceptable<br />

à l’égard de membres <strong>du</strong> personnel.<br />

Privé de soutien en interne de par l’absence<br />

syndicale dans l’entreprise, Monsieur<br />

Lemieuvre se rendait à l’<strong>Union</strong> Locale de<br />

Fourmies, sa ville de résidence où il rencontrait<br />

Claude Parris qui, non sans avoir<br />

préalablement souligné l’importance pour<br />

un élu d’être représentatif d’une organisation<br />

syndicale, acceptait de prendre en<br />

charge la défense de ses intérêts.<br />

La procé<strong>du</strong>re de licenciement visant un<br />

salarié protégé de par son mandat électif,<br />

la SAS Clôtures Place se devait de saisir<br />

le Comité d’Entreprise et obtenir l’accord<br />

préalable de l’Inspection <strong>du</strong> Travail qui, au<br />

terme de l’enquête contradictoire, refusait<br />

le licenciement et supprimait les effets de<br />

la mise à pied qui en était à son 48ème jour.<br />

Le 12 novembre, lendemain de la décision<br />

de l’Inspection <strong>du</strong> Travail, objet d’aucun<br />

recours de la part de l’employeur de<br />

Monsieur Lemieuvre, ce dernier reprenait<br />

son travail, sa rémunération suspen<strong>du</strong>e<br />

depuis le 25 septembre était régularisée<br />

avec ses appointements <strong>du</strong> mois de<br />

novembre. Bref, <strong>du</strong> passé il était invité à<br />

faire table rase, à oublier les calomnies<br />

subies, le passage au rouge de son<br />

compte en banque, les fins de mois difficiles…<br />

Mais l’<strong>Union</strong> Locale FO de Fourmies ne<br />

l’entendait pas de cette oreille et incitait<br />

Monsieur Lemieuvre à réclamer le juste<br />

dédommagement pour les préjudices<br />

moraux et financiers subits pendant cette<br />

quarantaine de… 48 jours !!!<br />

C’est ainsi que le 19 octobre 2009, devant<br />

le Conseil de Prud’hommes d’Avesnessur-Helpe<br />

saisi en début d’année, Claude<br />

Parris s’attardait longuement sur les<br />

« considérant » de l’Inspectrice <strong>du</strong> Travail<br />

qui motivait sa décision par l’absence de<br />

tout élément probant à l’appui de chacun<br />

des 4 griefs reprochés à Monsieur<br />

Lemieuvre ; et pour cause la SAS Clôtures<br />

Place ayant pris pour argent comptant<br />

des témoignages douteux qui, au final, se<br />

sont avérés être que des allégations in<strong>fo</strong>ndées,<br />

de simples commérages.<br />

A ce problème de <strong>fo</strong>nd se greffait un vice<br />

de <strong>fo</strong>rme, Monsieur Lemieuvre n’ayant eu<br />

connaissance des faits qui lui étaient<br />

reprochés que lors de l’entretien préalable<br />

<strong>du</strong> 13 octobre, jour où il était auditionné<br />

par le comité d’entreprise, ce qui le plaçait<br />

dans l’impossibilité de préparer sa défense.<br />

En conséquence, et au nom de Monsieur<br />

Lemieuvre, Claude Parris sollicitait des<br />

dommages et intérêts sur le <strong>fo</strong>ndement<br />

de l’article 1382 <strong>du</strong> Code Civil qui stipule<br />

que « tout fait quelconque de l’homme,<br />

qui cause à autrui un dommage, oblige<br />

celui par la faute <strong>du</strong>quel il est arrivé, à le<br />

réparer ».<br />

La décision<br />

<strong>du</strong> Conseil de Prud’hommes<br />

Après avoir constaté que :<br />

• La Direction avait « fait preuve d’un<br />

manque de discernement en mettant en<br />

place une procé<strong>du</strong>re disciplinaire à l’encontre<br />

de Monsieur Benoît Lemieuvre<br />

sans l’avoir écouté préalablement » ;<br />

• « L’enquête contradictoire de l’Inspectrice<br />

<strong>du</strong> Travail » démontrait « que l’ensemble<br />

des griefs retenus contre Monsieur Benoît<br />

Lemieuvre se sont avérés inexacts » ;<br />

• « La décision de l’Inspectrice <strong>du</strong> Travail<br />

n’a fait l’objet d’aucun recours de la part<br />

de la société Clôtures Place » ;<br />

• « Monsieur Benoît Lemieuvre a été<br />

atteint dans sa dignité dans la mesure<br />

où ses qualités professionnelles ont été<br />

mises en doute » ;<br />

• « Monsieur Benoît Lemieuvre par cette<br />

procé<strong>du</strong>re a subi un préjudice moral et<br />

qu’en application de l’article 1382 <strong>du</strong><br />

Code Civil on lui doit réparation ».<br />

Le Conseil de Prud’hommes condamnait<br />

la SAS Clôtures Place, qui n’a pas fait<br />

appel de son jugement, à payer à Monsieur<br />

Lemieuvre des dommages et intérêts à<br />

hauteur d’une somme qu’il fixait à<br />

7.748 euros.<br />

LE COMMENTAIRE<br />

DU DEFENSEUR FO<br />

« Cette affaire m’offre à nouveau l’occasion<br />

de rappeler la nécessité pour tout salarié,<br />

qu’il soit élu <strong>du</strong> personnel ou non, d’être<br />

syndiqué pour faire valoir, en toutes circonstances,<br />

ses droits.<br />

Ce que l’on peut regretter c’est que Monsieur<br />

Lemieuvre ne se soit pas décidé à franchir<br />

la porte de l’<strong>Union</strong> Locale de Fourmies<br />

avant d’être mis à pied.<br />

Mais comme dit le proverbe, il n’est jamais<br />

trop tard pour bien faire » .<br />

Inaptitude :<br />

une injustice réparée…<br />

partiellement !<br />

Instaurée par Décret <strong>du</strong> 9 mars 2010,<br />

l’Indemnité Temporaire d’Inaptitude<br />

(ITI) destinée aux salariés déclarés inaptes<br />

suite à un accident <strong>du</strong> travail ou à une<br />

maladie professionnelle est entrée en<br />

vigueur le 1 er juillet 2010.<br />

>> Les conséquences désastreuses<br />

d’une déclaration d’inaptitude<br />

L’article R.4624-31 <strong>du</strong> Code <strong>du</strong> travail<br />

prévoit que l’inaptitude <strong>du</strong> salarié à son<br />

poste de travail est déclarée après 2 examens<br />

médicaux espacés de 2 semaines,<br />

sauf dans le cas où le maintien <strong>du</strong> salarié<br />

au dit poste entraînerait un danger immédiat<br />

pour sa santé, sa sécurité ou celle<br />

des tiers, auquel cas un seul examen<br />

suffit pour constater l’inaptitude.<br />

Le 2ème avis médical marque le point de<br />

départ d’un délai d’un mois <strong>du</strong>rant lequel<br />

l’employeur doit effectuer des recherches<br />

de reclassement sur « un poste aussi<br />

comparable que possible à l’emploi précédemment<br />

occupé » (article L 1226-2 <strong>du</strong><br />

Code <strong>du</strong> Travail) et compatible avec les<br />

conclusions et indications <strong>du</strong> médecin <strong>du</strong><br />

travail. Si le reclassement s’avère impossible,<br />

l’employeur pourra alors, et alors<br />

seulement, licencier le salarié au motif de<br />

l’inaptitude.<br />

Durant ce mois d’incertitude entre reclassement<br />

et licenciement, le salarié ainsi<br />

déclaré inapte et donc ne pouvant exercer<br />

son activité professionnelle était jusqu’à<br />

présent privé de tout revenu.<br />

L’ITI vient ainsi réparer partiellement,<br />

cette pro<strong>fo</strong>nde injustice et combler un<br />

vide juridique lourd de conséquences<br />

pour des salariés déjà fragilisés par un<br />

accident ou une maladie.<br />

5<br />

Claude Parris


6 >> Partiellement, pourquoi ?<br />

Si l’ITI permet désormais au salarié déclaré<br />

inapte par le médecin <strong>du</strong> travail suite à un<br />

accident ou à une maladie d’origine professionnelle,<br />

de bénéficier, dans l’attente<br />

de son reclassement ou de son licenciement,<br />

d’un « revenu », elle n’est toute<strong>fo</strong>is<br />

attribuée que si cette inaptitude est d’origine<br />

professionnelle.<br />

Ce décret doit donc être considéré comme<br />

un premier pas vers une meilleure indemnisation<br />

des salariés inaptes mais reste<br />

insuffisant puisqu’il exclut, de fait, l’ensemble<br />

des salariés déclarés inaptes suite<br />

à un accident ou une maladie « de la vie ».<br />

>> Les conditions d’ouverture<br />

<strong>du</strong> droit à indemnisation<br />

Lorsque le médecin <strong>du</strong> travail émet un<br />

avis d’inaptitude, et qu’il estime que cette<br />

inaptitude est en lien avec un Accident <strong>du</strong><br />

Travail ou une Maladie Professionnelle, il<br />

in<strong>fo</strong>rme le salarié de la faculté qui lui est<br />

ouverte de faire une demande d’ITI.<br />

Le salarié devra compléter un <strong>fo</strong>rmulaire<br />

et attester sur l’honneur qu’il ne percevra,<br />

pendant la période maximale d’indemnisation<br />

(1 mois) aucune rémunération en<br />

lien avec son activité professionnelle pour<br />

laquelle il a été déclaré inapte.<br />

Néanmoins, dans certains cas, le salarié<br />

devra déclarer :<br />

• le nombre de jours rémunérés par son<br />

employeur <strong>du</strong>rant cette période (par<br />

exemple, en raison de dispositions<br />

conventionnelles ou contractuelles favorables)<br />

;<br />

• le nombre de jours de congés pris<br />

pendant le mois concerné.<br />

Toute<strong>fo</strong>is, la circulaire de la Direction de<br />

la Sécurité Sociale précise que les éléments<br />

suivants de rémunération peuvent<br />

se cumuler avec l’ITI et ne doivent pas<br />

être déclarés, même s’ils sont versés au<br />

cours <strong>du</strong> mois en question :<br />

www.mcdef.fr<br />

Jamila, directrice<br />

• primes <strong>du</strong>es au titre d’une période antérieure<br />

;<br />

• primes soumises à une condition d’ancienneté,<br />

de présence, d’assi<strong>du</strong>ité ;<br />

• rémunérations versées au titre d’une<br />

activité autre que celle visée par l’avis<br />

d’inaptitude, au bénéfice d’un autre<br />

employeur ; le salarié continuant cette<br />

activité au cours <strong>du</strong> mois en question.<br />

C’est la CPAM qui vérifie le dossier <strong>du</strong><br />

salarié. Toute décision de refus doit être<br />

motivée et notifiée à la victime dans les<br />

2 mois.<br />

>> Le montant<br />

de cette indemnisation<br />

L’ITI est versée sans délai de carence à<br />

compter <strong>du</strong> 1er jour qui suit l’avis d’inaptitude<br />

jusqu’au jour de reclassement ou de licenciement,<br />

et en tout état de cause, à l’issue<br />

d’une <strong>du</strong>rée maximale de 1 mois.<br />

Elle est d’un montant égal à celui de l’indemnité<br />

journalière versée lors <strong>du</strong> dernier<br />

arrêt de travail précédant la date<br />

de l’avis d’inaptitude.<br />

L’employeur est tenu d’in<strong>fo</strong>rmer la CPAM<br />

de la suite donnée au dossier: dans les 8<br />

jours qui suivent soit la date de la décision<br />

de reclassement acceptée par le salarié,<br />

soit de la date de licenciement.<br />

A l’expiration <strong>du</strong> délai d’un mois (de date<br />

à date), l’ITI n’est plus versée et l’employeur<br />

qui n’a ni reclassé, ni licencié le salarié<br />

inapte, doit reprendre le paiement des<br />

salaires selon les modalités antérieures<br />

aux avis d’inaptitude.<br />

Au même titre que les indemnités journalières<br />

Accident de Travail/Maladie<br />

Professionnelle, l’ITI est assujettie à l’impôt<br />

sur le revenu.<br />

************<br />

Dans un contexte d’affaiblissement de la<br />

médecine <strong>du</strong> travail, de crise économique,<br />

d’explosion des risques psychosociaux,<br />

d’allongement de la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> travail et<br />

d’attaques de notre système de protection<br />

sociale, FO ne peut que saluer l’entrée en<br />

Angèle,<br />

technicienne<br />

de surface<br />

vigueur d’une mesure juste et revendiquée<br />

depuis longtemps.<br />

La route fut longue pour parvenir à la<br />

création de l’ITI et FO poursuit le chemin<br />

pour la mise en place d’une indemnité<br />

similaire en cas d’inaptitude non profesionnelle.<br />

Je défends mes droits<br />

Tu défends tes droits<br />

Il défend ses droits<br />

Pour conjuguer ensemble<br />

la défense de nos droits…<br />

Adhérons à FO<br />

des ressources humaines Mario, chargé<br />

de clientèle<br />

Emilie, assistante<br />

et son mari Christophe,<br />

architecte<br />

Mutuelle Civile de la Défense Une autre idée de la complémentaire santé<br />

Mutuelle soumise aux dispositions <strong>du</strong> Livre II <strong>du</strong> Code de la Mutualité N° RNM 784 621 476<br />

Entreprises et Salariés<br />

La MCDéf, la mutuelle<br />

que tout le monde rejoint !<br />

Jean-Marc,<br />

directeur général<br />

Conception : trente-fevrier@orange.fr - Crédits photos : Fotolia


Betty Wauters, technicienne in<strong>fo</strong>rmatique chez Ajilon ITC à<br />

Villeneuve d’Ascq, représente notre syndicat dans cette<br />

entreprise en qualité de déléguée centrale FO.<br />

A l’annonce de sa grossesse, en octobre 2005, elle recevait<br />

par e-mail l’ordre de se rendre à l’agence en situation d’inter<br />

contrat (personnel disponible) et de ne plus se présenter<br />

chez Décathlon où elle effectuait sa prestation.<br />

Telle fut la première étape d’une discrimination dont Betty<br />

a souhaité en porter témoignage dans nos colonnes.<br />

n Betty<br />

Autopsie d’une discrimination<br />

n Betty Wauters<br />

n NORD FO<br />

Avant d’aborder le cœur <strong>du</strong> sujet, un mot sur ton<br />

entreprise et ton parcours professionnel.<br />

Partie intégrante <strong>du</strong> groupe international de travail temporaire<br />

Adecco, Ajilon ITC est une société de prestations et services<br />

en in<strong>fo</strong>rmatique dont le siège France est à Boulogne<br />

Billancourt et qui emploi 824 salariés dont 255 affectés à<br />

la Direction Régionale <strong>Nord</strong> sise à Villeneuve d’Ascq.<br />

A l’exception des administratifs et <strong>du</strong> plateau hot line, soit<br />

une soixantaine d’agents, le lieu de travail des quelques<br />

deux cent autres membres <strong>du</strong> personnel ne se situe pas sur<br />

le site de l’agence de Villeneuve d’Ascq mais chez les clients<br />

liés par contrat avec Ajilon.<br />

S’agissant de mon parcours professionnel, au sortir de ma<br />

scolarité je fus embauchée par la société de gardiennage<br />

Sécuritas, en qualité d’hôtesse sécuritaire.<br />

Désireuse d’orienter ma carrière professionnelle vers le<br />

domaine in<strong>fo</strong>rmatique j’ai effectué une <strong>fo</strong>rmation via le<br />

Fongecif qui m’a permis d’obtenir un diplôme de technicien<br />

in<strong>fo</strong>rmatique et d’être embauchée, en octobre 2004, par<br />

Ajilon et ce à la demande de Décathlon où j’accomplissais<br />

un stage dans le cadre de ce Fongecif.<br />

n NORD FO<br />

Outre ton activité professionnelle tu as choisi de<br />

t’engager syndicalement à FO. Pourquoi et dans<br />

quelles conditions ?<br />

n Betty<br />

Dès mon arrivée chez Ajilon je recevais, sur ma boite mail<br />

et comme tous les autres salariés, les communications de la<br />

CGT et de la CFE/CGC, les seules organisations syndicales<br />

représentées à l’époque.<br />

Mes idées et convictions étant plus proches de celles de FO<br />

je me suis décidée à contacter l’<strong>Union</strong> Locale de Villeneuve<br />

d’Ascq et sa responsable Danièle Erouart qui, au-delà de la<br />

simple adhésion, m’a proposé de créer un syndicat FO chez<br />

Ajilon, ce que j’ai accepté après une brève réflexion.<br />

Quelques mois plus tard étaient renouvelés les délégués <strong>du</strong><br />

personnel, <strong>fo</strong>nction à laquelle je fus élue obtenant l’un des<br />

trois sièges <strong>du</strong> premier collège.<br />

n NORD FO<br />

Les salariés d’Ajilon travaillent quasiment exclusivement<br />

chez les clients. Dans ces conditions comment se fait<br />

la communication entre eux et leurs représentants syndicaux<br />

?<br />

n Betty<br />

Physiquement à l’agence par voie d’affichage, de distributions<br />

de tracts, et électroniquement pour les collègues en prestation<br />

dans les entreprises clientes : e-mails et site Internet FO Ajilon<br />

régulièrement actualisé avec, entre autres in<strong>fo</strong>rmations, l’intégralité<br />

des in<strong>fo</strong>rmations et tracts distribués.<br />

n NORD FO<br />

Venons en à présent à ta grossesse et à la réaction<br />

de ton employeur.<br />

n Betty<br />

J’ai eu personnellement la chance et professionnellement la<br />

malchance d’être enceinte moins d’une année après mon<br />

arrivée chez Ajilon.<br />

Dès mon état de grossesse déclaré je fus mise au placard,<br />

situation qui a per<strong>du</strong>ré au retour de mon congé maternité,<br />

en juin 2006.<br />

Outre le fait de ne pas retrouver mon poste ou un emploi<br />

similaire, aucune prestation ne me fut proposée. Aussi ai-je<br />

expressément sollicité de ma direction un entretien pour être<br />

rapidement repositionnée chez un client.<br />

Cause toujours ma cocotte, tu n’es pas prête de ressortir de<br />

ton placard aurait pu dire mon interlocuteur puisque, hormis<br />

quelques missions ponctuelles de remplacement au poste<br />

help desk niveau 0 consistant à la simple transmission des<br />

incidents, je comptabilise à ce jour 4 années d’inter contrat<br />

sans la moindre <strong>fo</strong>rmation, évolution ou mission interne.<br />

Situation de non emploi particulièrement préjudiciable, tant<br />

moralement qu’au niveau de mes connaissances qui ne sont<br />

plus actualisées dans un domaine, l’in<strong>fo</strong>rmatique, en constante<br />

évolution.<br />

Plutôt que de baisser les bras j’ai profité de ce temps d’inter<br />

contrat pour m’auto <strong>fo</strong>rmer. En autodidacte j’ai passé, avec<br />

succès, 8 certifications Microsoft obtenant ainsi l’intitulé<br />

MCSE (certifiée ingénieur system).<br />

Cela n’a pourtant pas changé la donne, je suis toujours sans<br />

affectation et à 34 ans je ne retrouve privée d’avenir<br />

professionnel, bloquée à un salaire de débutante (1.150€<br />

net) alors que j’ai en poche un diplôme d’ingénieur<br />

in<strong>fo</strong>rmatique.<br />

J’oubliais, pour la <strong>fo</strong>rme et sans rire, on m’a fait deux propositions…<br />

mais guère honnêtes car en dehors des frontières<br />

et de ma clause de mobilité, la première au Luxembourg et<br />

l’autre à Bruxelles.<br />

n NORD FO<br />

Aux yeux d’Ajilon la maternité est-ce la seule tare ?<br />

n Betty<br />

L’expression est bien choisie aussi je la reprend à mon<br />

compte.<br />

La seconde tare qu’Ajilon ne manque pas de me reprocher<br />

c’est mon action syndicale. Dès mon élection je fus prise en<br />

grippe par le Directeur Régional qui, contrarié par mes<br />

convictions ainsi ouvertement affichées dans un milieu traditionnellement<br />

feutré, a qualifié mes absences pour motif<br />

syndical de « gênantes » et multiplié les attitudes dégradantes<br />

à mon encontre, à commencer par m’interdire les déplacement<br />

dans les locaux de l’entreprise et me contraindre à rester<br />

dans une salle dite « de <strong>fo</strong>rmation » à l’écart des salariés.<br />

Il semblerait d’ailleurs que la « tare » maternité soit la<br />

résultante de la « tare » syndicale, <strong>du</strong> moins si j’en crois ce<br />

commercial de l’agence qui m’a avoué que la direction me<br />

donnerait un poste d’administrateur système dès le lendemain<br />

si je démissionnais de mes mandats syndicaux !<br />

n NORD FO<br />

Si nos souvenirs sont bons la HALDE a été saisie.<br />

n Betty<br />

Effectivement et une enquête est en cours, d’autant que je<br />

ne suis pas un cas isolé. En effet, peu de temps avant moi<br />

un collègue avait également subi brimades et pressions de<br />

sa hiérarchie.<br />

En outre l’inspection <strong>du</strong> travail et les services médicaux de<br />

la CRAM ont également pris en charge le dossier.<br />

n NORD FO<br />

Face aux enquêtes qui s’accumulent quelle est l’attitude<br />

d’Ajilon ?<br />

n Betty<br />

Ajilon ne veut admettre quelque tort que ce soit et se mure<br />

dans le silence, à tel point que l’inspectrice de la CPAM a<br />

reconnu être confrontée à une absence totale de dialogue de<br />

la part de la Direction qui refuse même les contacts<br />

téléphoniques.<br />

Il est évident que l’objectif d’Ajilon est d’obtenir, à l’usure,<br />

ma démission mais je ne lui ferai pas ce plaisir.<br />

A mon directeur régional qui répète, à qui veut l’entendre,<br />

que mon combat est la lutte <strong>du</strong> pot de terre contre le pot de<br />

fer, je réponds tout simplement que je n’entends aucunement<br />

me laisser intimider. Ce combat je le mènerais à son terme.<br />

n NORD FO<br />

C’est à dire<br />

n Betty<br />

Outre les interventions déjà évoquées une plainte pénale a<br />

été déposée, étayée par des attestations et les nombreuses<br />

demandes de me sortir <strong>du</strong> placard dans lequel je suis confinée<br />

depuis octobre 2005.<br />

Je profite de l’occasion qui m’est aujourd’hui offerte pour<br />

remercier l’<strong>Union</strong> Départementale <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> et l’<strong>Union</strong> Locale<br />

de Villeneuve d’Ascq de leur soutien juridique, matériel et<br />

moral.<br />

C’est aussi grâce à eux que je continue à me battre, que je<br />

ne suis pas complètement anéantie comme le souhaitait la<br />

direction d’Ajilon et surtout que je suis aujourd’hui prête à<br />

m’investir pour non seulement faire reconnaître cette injustice<br />

mais également apporter mon aide et mon expérience (malheureuse<br />

!) à tous ceux qui ont vécu, vivent ou vivront de<br />

telles discriminations.<br />

n NORD FO<br />

Tu dis ne pas être complètement anéantie ce qui sous<br />

entend que demeurent des stigmates.<br />

n Betty<br />

Depuis le 3 juin 2009 je suis en arrêt maladie ce qui démontre<br />

que ma santé a été pro<strong>fo</strong>ndément affectée.<br />

Au quotidien je vis très mal toutes ces vexations. On se sent<br />

tour à tour persécutée, harcelée, isolée… on est devenu<br />

« la chose » à éviter, telle une personne atteinte d’une<br />

maladie contagieuse ou honteuse. Du jour au lendemain, on<br />

n’existe plus.<br />

n NORD FO<br />

Comment envisages tu l’avenir à présent ?<br />

n Betty<br />

En ce qui me concerne personnellement la lutte contre la<br />

double discrimination dont je suis l’objet continue. Que dis<br />

je, elle ne fait que commencer.<br />

Je positive, le service juridique de l’<strong>Union</strong> Départementale<br />

comme l’avocat vers lequel il m’a orienté sont confiants et<br />

j’ai le secret espoir de vous annoncer de bonnes nouvelles<br />

sous peu.<br />

En attendant que justice soit ren<strong>du</strong>e, et en guise de thérapie,<br />

je raconte mon vécu sur le site «http://<strong>fo</strong>.ajilonit.free.fr/blogs»<br />

et invite les autres victimes de discriminations - de quelque<br />

nature soient elles, chez Ajilon comme dans toute autre<br />

entreprise d’ailleurs - à témoigner, échanger conseils et renseignements<br />

utiles à la défense de nos droits communs les<br />

plus élémentaires, le respect et la dignité.<br />

Au niveau syndical et chez Ajion, militer, se présenter aux<br />

élections professionnelles n'est pas anodin surtout lorsque<br />

l’on est ferme sur ses convictions, contrairement à d’autres<br />

délégués, béni oui oui <strong>du</strong> Directeur Régional.<br />

L’épreuve qui est la mienne aujourd’hui me ren<strong>fo</strong>rce dans<br />

mon engagement syndical au service des intérêts <strong>du</strong> personnel<br />

pour, avec eux, défendre l’emploi, les rémunérations, les<br />

conditions de travail… mais aussi conquérir des dispositifs<br />

anti-discrimination plus contraignants pour les employeurs.<br />

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8<br />

Retraites :<br />

le gâchis dans la con<strong>du</strong>ite<br />

<strong>du</strong> mouvement…<br />

Courant janvier 2010, à l’occasion des<br />

traditionnelles cérémonies de vœux,<br />

Nicolas Sarkozy et François Fillon, chacun<br />

de leur côté, laissaient entrevoir<br />

l’imminence d’une ré<strong>fo</strong>rme des retraites.<br />

Le 16 février, lors <strong>du</strong> sommet social<br />

réunissant les organisations syndicales<br />

et patronales, l’Elysée fixait au mois<br />

d’avril le début des discussions en vue<br />

de la présentation au Parlement d’un<br />

projet de loi, en septembre. Pour FO,<br />

tant « le recul de l’âge légal de départ<br />

à 60 ans que l’allongement de la <strong>du</strong>rée<br />

de cotisation sont les lignes rouges à<br />

ne pas dépasser ».<br />

12 avril, coup d’envoi de la concertation<br />

et premier blocage à l’annonce par le<br />

gouvernement de son intention de remettre<br />

en cause la règle des 60 ans.<br />

C’est le début de ce qui sera une longue<br />

confrontation.<br />

Le 4 mai,FO proposait un appel commun<br />

à une grève interprofessionnelle<br />

de 24 heures.<br />

Face au refus des autres organisations<br />

syndicales, FO appelait seul à une journée<br />

de grèves et manifestations le 15<br />

juin.<br />

Le 16 juin Eric Woerth annonçait le<br />

recul de deux ans de l’âge légal de<br />

départ à la retraite.<br />

18 juin, ultime round de concertations,<br />

avant un dernier arbitrage.<br />

Le 29 juin les organisations syndicales<br />

décidaient d’une journée nationale de<br />

grèves et de manifestations après les<br />

vacances. La date retenue était le<br />

7 septembre, concomitamment à l’ouverture<br />

des débats parlementaires sur<br />

le projet de ré<strong>fo</strong>rme des retraites.<br />

Ensuite s’en suivaient une série de<br />

grèves et manifestations, avec une mobilisation<br />

allant crescendo.<br />

2,7 millions de manifestants le 7 septembre,<br />

3 millions le 23 septembre et<br />

le samedi 2 octobre.<br />

Le 7 octobre les lycéens rejoignaient le<br />

mouvement et le 12 octobre était comptabilisé<br />

le chiffre de 3,5 millions de<br />

manifestants.<br />

Dans plusieurs secteurs, dont les transports<br />

et les raffineries, des préavis de<br />

grève recon<strong>du</strong>ctible furent déposés.<br />

Le bras de fer était engagé et allait malheureusement<br />

tourner à l’avantage <strong>du</strong><br />

Gouvernement.<br />

Même si la mobilisation demeurait à<br />

ses sommets (3 millions de manifestants<br />

le samedi 16 octobre, 3,5 millions le<br />

19 octobre, la grève recon<strong>du</strong>ctible ne<br />

faisait hélas pas tâche d’huile.<br />

C’est dans ces conditions que, le 27<br />

octobre, fut adopté le projet de loi<br />

portant ré<strong>fo</strong>rme des retraites.<br />

A partir de là les journées de manifestation<br />

des 28 octobre et 6 novembre<br />

furent empreintes <strong>du</strong> sceau <strong>du</strong> reflux.<br />

Les grèves et manifestations à « saute<br />

mouton », chères au cœur de la CGT<br />

et de la CFDT, venaient une <strong>fo</strong>is encore<br />

de faire la preuve de leur inefficacité.<br />

Et maintenant ?<br />

8 journées d’action, autant de journées<br />

de grève voire plus dans les raffineries,<br />

à la SNCF… Tout cela pour rien ou si<br />

peu.<br />

Constat amer qualifié par Jean Claude<br />

Mailly de « gâchis dans la con<strong>du</strong>ite <strong>du</strong><br />

mouvement ».<br />

Pourquoi la CGT et la CFDT ont-elles<br />

systématiquement balayé d’un revers<br />

de main l’option de la grève générale,<br />

appelée de ses vœux par FO et qui<br />

aurait pu être de nature à contraindre<br />

le gouvernement à retirer le plan Woerth ?<br />

Si nous ne sommes pas Madame Soleil<br />

et ne pouvons prédire le succès d’une<br />

éventuelle grève interprofessionnelle et<br />

intersyndicale, ce dont nous sommes<br />

sûrs c’est qui est pour le moins irresponsable<br />

de ne pas avoir essayé.<br />

De cela la CGT et la CFDT devront<br />

rendre des comptes à l’ensemble des<br />

salariés.<br />

Un esprit de résistance s’est levé dans<br />

le pays, il nous appartient à présent de<br />

l’entretenir sur les retraites comme sur<br />

d’autres revendications.<br />

Du 15 juin au 6 novembre,<br />

5 mois de luttes


BUT, le juste prix<br />

mais pas pour tous…<br />

Le samedi 27 février, suite à un appel<br />

national intersyndical (FO, CFDT, CFTC)<br />

le personnel des magasins BUT était<br />

invité à cesser le travail pour une <strong>du</strong>rée<br />

de deux heures pendant lesquelles était<br />

distribué à la clientèle un tract dont le<br />

titre « des salariés mieux payés, des<br />

conditions de travail meilleures » résumait<br />

parfaitement la dégradation <strong>du</strong> climat<br />

social depuis avril 2008, date <strong>du</strong><br />

rachat de BUT par des <strong>fo</strong>nds d’investissement.<br />

Deux mois et demi plus tard, le 14 mai,<br />

le magasin d’Haumont tournait de nou-<br />

veau au ralenti, affecté par une nouvelle<br />

grève, non plus de 2 heures mais de 24<br />

heures.<br />

En cause les salaires au ras des pâquerettes,<br />

les méthodes de mangement et<br />

les intimidations à l’encontre des salariés<br />

désireux de rejoindre le syndicat FO<br />

récemment créé avec comme délégué<br />

syndical Akim Gadoum.<br />

Parmi les agissements <strong>du</strong> sieur Lecat,<br />

directeur <strong>du</strong> magasin, citons pèle mêle :<br />

le sous-effectif chronique, les affiches<br />

placardées de ci, de là et réactualisées<br />

mensuellement avec les « top » et<br />

« flop » nominatifs des vendeurs de<br />

chaque rayon, les sanctions pour des<br />

motifs futiles ou imaginaires, contestées<br />

avec succès devant les prud’hommes,<br />

etc.<br />

C’est avec satisfaction que cet été FO<br />

apprenait la nomination d’un nouveau<br />

directeur. A l’instar de la devise de BUT,<br />

Lecat payait ainsi le « juste prix » de<br />

ses errements.<br />

Selon Thibaut Grassart, magasinier et<br />

syndicaliste FO, si « les relations et<br />

conditions de travail ont évolué favorablement,<br />

demeure toute<strong>fo</strong>is le problème<br />

récurrent des salaires ».<br />

Et FO de revendiquer « le juste prix »<br />

pour les salariés de BUT.<br />

SCA Linselles : Pour FO,<br />

le combat continue<br />

Le 25 mars 2010 la multinationale suédoise<br />

SCA annonçait la fermeture, avec<br />

effet en avril 2011, de son site de<br />

Linselles où sont fabriquées des couches<br />

pour bébés et incontinents.<br />

Dans cette entreprise la CGT, avec l’accord<br />

de la direction fut longtemps le<br />

syndicat unique, avant la création de<br />

FO en 2006 qui, deux ans plus tard et<br />

pour sa première présentation aux élections<br />

professionnelles, raflait le tiers<br />

des voix des salariés.<br />

Dans ce contexte, et pour se donner<br />

l’apparence d’une organisation qui<br />

défend les travailleurs, la CGT se devait,<br />

à défaut de se battre réellement pour la<br />

défense de l’emploi, de tous les emplois,<br />

d’émettre des suggestions alternatives<br />

via leur expert comptable. C’est ce que<br />

l’on appelle le minimum syndical.<br />

Sceptique sur les modestes contre-propositions<br />

de la CGT, tant au niveau <strong>du</strong><br />

nombre d’emplois éventuellement préservés<br />

(moins de 30 sur un effectif de<br />

279 salariés) que sur l’hypothétique<br />

revitalisation <strong>du</strong> site par les prestataires<br />

de service de SCA, FO engageait une<br />

procé<strong>du</strong>re judiciaire visant à contester<br />

le bien <strong>fo</strong>ndé <strong>du</strong> motif économique (*),<br />

estimant que la délocalisation de l’activité<br />

en Pologne est inacceptable de la part<br />

d’une entreprise dont le chiffre d’affaire<br />

en France est de 620 millions d’euros<br />

assorti d’une trésorerie de plus de<br />

88 millions d’euros.<br />

Parallèlement, et dans le cadre de la<br />

discussion <strong>du</strong> PSE, notre organisation<br />

syndicale revendiquait, en guise de<br />

réparation <strong>du</strong> préjudice subi par les<br />

salariés licenciés, une indemnité supra<br />

légale de 30.000 euros, majorée de<br />

5.000 euros par année d’ancienneté et<br />

à laquelle il convient d’ajouter des<br />

mesures réellement incitatives au reclassement.<br />

« SCA a délibérément sabordé son<br />

usine de Linselles, il doit en payer le<br />

prix, judiciairement et financièrement »<br />

et pour cela, en complément de l’action<br />

judiciaire, FO SCA appelait le personnel<br />

de Linselles à se mettre en grève à<br />

compter <strong>du</strong> 9 septembre. Action qui<br />

reçut immédiatement le soutien de<br />

l’<strong>Union</strong> Départementale <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, de<br />

son <strong>Union</strong> Locale de Tourcoing et de<br />

plusieurs syndicats FO.<br />

n Devant l’usine SCA à Linselles<br />

n Sous la tente<br />

n Ali Guerroumi interviewé par la presse<br />

Vexée <strong>du</strong> rejet de ses propositions alternatives<br />

par la direction, la CGT prenait<br />

le train en marche tout en se gardant<br />

bien de se mélanger à FO alors que<br />

seule une action unitaire eut été de<br />

nature à faire céder la direction, ce dont<br />

ne voulaient pas les cégétistes pour<br />

des raisons que la raison ignore.<br />

Le 16 septembre, devant le Comité<br />

Central d’Entreprise de SCA France<br />

réuni au siège de Roissy, la Direction<br />

proposait :<br />

- Un congé de reclassement rémunéré<br />

à 65% <strong>du</strong> salaire brut et d’une <strong>du</strong>rée<br />

de 9 mois pour les salariés de moins<br />

de 35 ans, portée à 10 mois pour la<br />

tranche d’âge 35/50 ans et à 20 mois<br />

pour ceux de plus de 50 ans ;<br />

- Un budget indivi<strong>du</strong>el de <strong>fo</strong>rmation de<br />

5.300 euros ;<br />

- Une indemnité dégressive de reclassement<br />

pour les salariés de moins de<br />

50 ans de la contre-valeur de<br />

8.000 euros net en cas de nouvel<br />

emploi dans les 2 mois suivant le<br />

licenciement, 6.000 euros entre le 2ème et le 4ème mois, 4.000 euros entre le<br />

5ème et le 6ème mois (NB : ce qui revient<br />

à dire que plus important est le préjudice<br />

moins il est réparé !!!) ;<br />

- Une aide à la création d’entreprise<br />

sous la <strong>fo</strong>rme d’une indemnité de<br />

14.000 euros et d’un budget <strong>fo</strong>rmation<br />

à la gestion de 1.000 euros ;<br />

- Outre le bénéfice pendant une année<br />

après la rupture <strong>du</strong> contrat de travail<br />

de la mutuelle d’entreprise, SCA s’engage<br />

à verser aux salariés l’équivalent<br />

de 3 ans de participation patronale ;<br />

- Une indemnité de licenciement supralégale<br />

de 1.800 euros par année d’ancienneté<br />

avec un minimum de<br />

14.000 euros et un maximum de<br />

37.800 euros ;<br />

- Une indemnité dite « de bonne fin »<br />

pour réparer l’ensemble des préjudices<br />

personnels de 13.000 euros.<br />

Ce à quoi FO n’a pas manqué de faire<br />

observer que ces propositions n’étaient<br />

pas à la hauteur des attentes des<br />

salariés de Linselles et très loin <strong>du</strong> seuil<br />

acceptable.<br />

C’est alors que la Direction a pris la<br />

décision d’interrompre la réunion <strong>du</strong><br />

CCE, précisant qu’elle soumettrait de<br />

nouvelles mesures le 21 septembre.<br />

Aussitôt FO appelait à un rassemblement<br />

ce 21 septembre devant le siège social<br />

de SCA France.<br />

n Roissy, devant le siège de SCA<br />

Le lendemain, les représentants FO<br />

sortaient de la réunion et annonçaient<br />

aux manifestants toujours présents à<br />

Roissy : « La journée a été longue et<br />

l’écoeurement aussi », la CGT ayant<br />

émis au CCE un avis favorable sur le<br />

plan de licenciement et les mesures<br />

d’accompagnement suivantes :<br />

- Un congé de reclassement, rémunéré<br />

à 80% <strong>du</strong> salaire net (NB : plus ou<br />

moins 65% <strong>du</strong> brut !!!) et d’une <strong>du</strong>rée<br />

de 9 mois pour les salariés de moins<br />

de 45 ans, portée à 12 mois pour ceux<br />

de 45 à 49 ans et à 24 mois pour les<br />

plus de 50 ans ;<br />

- Un budget indivi<strong>du</strong>el de <strong>fo</strong>rmation de<br />

5.500 euros ;<br />

- Une indemnité dégressive de reclassement<br />

pour les salariés de moins de<br />

50 ans de la contre-valeur de<br />

8.000 euros net en cas de nouvel<br />

emploi dans les 3 mois suivant le<br />

licenciement, 6.000 euros entre le 3ème et le 5ème mois, 4.000 euros entre le<br />

6ème et le 7ème mois ;<br />

- Une aide à la création d’entreprise<br />

sous la <strong>fo</strong>rme d’une indemnité de<br />

15.000 euros et d’un budget <strong>fo</strong>rmation<br />

à la gestion ;<br />

- Outre le bénéfice pendant 15 mois<br />

après la rupture <strong>du</strong> contrat de travail<br />

de la mutuelle d’entreprise, SCA s’engage<br />

à verser aux salariés l’équivalent<br />

de 3 ans de participation patronale ;<br />

- Une indemnité de licenciement supralégale<br />

de 2.000 euros par année d’ancienneté<br />

avec un minimum de<br />

14.000 euros et un maximum de<br />

44.000 euros ;<br />

- Une indemnité dite « de bonne fin »<br />

pour réparer l’ensemble des préjudices<br />

personnels de 14.000 euros.<br />

Après avoir précisé que le combat se<br />

poursuivrait sous d’autres <strong>fo</strong>rmes, Ali<br />

Guerroumi et Christophe Pluym, responsables<br />

FO à Linselles, tenaient à<br />

remercier les salariés présents « d'avoir<br />

su, avec courage et fierté, montrer leur<br />

mécontentement lors des déplacements<br />

à Roissy le 21 et 22 septembre 2010 ».


10<br />

Le lendemain la CGT faisait avaliser sa<br />

reddition par une soi-disant « majorité<br />

de salariés », et ce dans des conditions<br />

rocambolesques décrites par le quotidien<br />

La Voix <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> dans son édition <strong>du</strong><br />

23 septembre 2010 en ces termes :<br />

« Hier matin vers 9 heures, plus de<br />

170 salariés sur les 280 se sont ren<strong>du</strong>s<br />

au vote (NDLR : auquel les salariés<br />

élus, adhérents et sympathisants FO<br />

n’étaient pas conviés)… Après avoir<br />

expliqué point par point les propositions<br />

de la direction pour le PSE, l’élu CGT<br />

(NDLR : Boujema Chigri) a insisté sur<br />

« les avancées » et « les risques d’un<br />

refus » des salariés. Un discours convaincant<br />

puisque sur 183 votants, 144 ont<br />

répon<strong>du</strong> favorablement aux propositions<br />

<strong>du</strong> PSE. Ils étaient 36 à s’y opposer,<br />

21 blancs et 2 nuls… ».<br />

Nul besoin d’avoir fait Math Sup pour se<br />

rendre compte que 144 + 36 + 21 + 2 =<br />

203 suffrages alors que le nombre de<br />

votants n’était que de… 183 !!!<br />

En poursuivant la lecture de l’article <strong>du</strong><br />

journaliste de La Voix <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> nous<br />

relevons que :<br />

- « Du côté de la direction, Hélène<br />

Labonnelie, responsable des ressources<br />

humaines à Linselles, se<br />

déclare « contente ». Et on le serait à<br />

moins ;<br />

- Pour un salarié ayant retrouvé un<br />

emploi en Belgique, le « tableau est<br />

plus sombre » quant à « cet opérateur<br />

mécanique » qui « a envoyé 50 CV »<br />

pour obtenir « 13 réponses, toutes<br />

négatives » et son « collègue » qui<br />

« en est à 80 CV, sans résultat ».<br />

Le 23 septembre, avant la manifestation<br />

pour la défense des retraites, des adhérents<br />

FO SCA étaient réunis à la Bourse<br />

<strong>du</strong> Travail de Lille, sous l’égide de l’<strong>Union</strong><br />

Départementale.<br />

Des débats il ressort, entre nombreuses<br />

autres iniquités, qu’en pla<strong>fo</strong>nnant à<br />

44.000 euros - soit 22 années d’ancienneté<br />

– le montant de l’indemnité supralégale<br />

de licenciement, le PSE<br />

Direction/CGT pénalise les 170 salariés<br />

les plus anciens qui dépassent le dit<br />

pla<strong>fo</strong>nd et qui, compte tenu de leur âge,<br />

seront les plus difficiles à reclasser.<br />

Aussi pour FO tant qu’il y aura un salarié<br />

à la recherche d’un emploi, la lutte continuera…<br />

(*) Par jugement <strong>du</strong> 16 novembre le TGI de Lille rejetait la<br />

demande intro<strong>du</strong>ite à titre collectif par FO en référé. Outre<br />

l’ appel de la décision, le Conseil de Prud’hommes de<br />

Tourcoing aura à se prononcer indivi<strong>du</strong>ellement sur le bien<br />

<strong>fo</strong>ndé <strong>du</strong> motif économique <strong>du</strong> licenciement des salariés<br />

qui le saisiront avec l’entier soutien de FO.<br />

22 v’la les Hospitaliers<br />

de Somain<br />

Dès 6 heures 30 le matin <strong>du</strong> 22 avril<br />

2010 les hospitaliers de Somain manifestaient<br />

aux portes de leur établissement,<br />

dans le cadre d’une journée de<br />

grève initiée par leurs deux syndicats,<br />

FO et Sud.<br />

A partir de 9 heures ils étaient sur le<br />

marché de Somain pour mettre sur la<br />

place publique l’objet <strong>du</strong> conflit.<br />

Sur le coup de midi, point d’orgue de la<br />

journée, ils pique-niquaient sur les<br />

pelouses <strong>du</strong> centre hospitalier, face à<br />

l’administration, là ou se trouve le bureau<br />

de leur directrice, Madame Wesolek.<br />

Dans l’après-midi, une délégation de<br />

grévistes rencontrait la direction avant<br />

de tenir une conférence de presse.<br />

Quelle mouche avait donc piqué les<br />

hospitaliers de Somain ?<br />

Le détonateur d’une situation au demeurant<br />

explosive fut le licenciement de<br />

Lionel, contractuel aux cuisines, pour<br />

avoir endommagé une porte coupe-feu.<br />

Or il faut savoir, et alors qu’il n’est pas<br />

manutentionnaire et n’a pas le permis<br />

cariste, qu’on lui avait demandé de<br />

con<strong>du</strong>ire un automoteur, avec des chariots<br />

repas attelés par des bouts de<br />

ficelle, dans un dédale de couloirs d’un<br />

bâtiment datant de 1936.<br />

Dans ces conditions, maintes <strong>fo</strong>is dénoncées<br />

en CHSCT, ce qui devait arriver<br />

arriva, comme le narre Lionel « Une<br />

porte s’est ouverte dans les couloirs <strong>du</strong><br />

sous-sol et a provoqué un courant d’air<br />

qui a tapé dans une porte coupe-feu,<br />

celle-ci s’est refermée entre deux chariots<br />

repas. J’ai été stoppé net et la porte<br />

coupe-feu a été endommagée ».<br />

Outre ce licenciement injuste sur lequel<br />

la justice devra se pencher, les désidérata<br />

se sont accumulés au fil des ans à l’encontre<br />

des « directions successives qui<br />

ont tendance à se prendre pour des<br />

nababs qui décident de tout sans la<br />

moindre concertation avec les représentants<br />

<strong>du</strong> personnel ».<br />

Citons, en autres, la discrimination dont<br />

sont victimes les femmes enceintes<br />

dans leur progression de carrière, le<br />

non respect de l’accord RTT, le blocage<br />

abusif des mutations, l’opacité dans la<br />

répartition de la prime dite de service,<br />

le sous-effectif…<br />

Sans oublier le contexte national tout<br />

aussi explosif avec la T2A (tarification<br />

à l’acte) et la loi HPST (Hôpital, patients,<br />

santé et territoire) <strong>du</strong> 21 juillet 2009 dont<br />

la finalité est retour à l’équilibre avec la<br />

gestion de l’hôpital proche d’une entreprise.<br />

FO au CH de Somain<br />

Adhérente FO depuis 1989, Nadine<br />

Glapa, secrétaire médicale en psychiatrie,<br />

était désignée comme secrétaire<br />

<strong>du</strong> syndicat FO le 1 er avril 2007.<br />

Poisson d’avril ? Certes non puisque<br />

d’embryonnaire à cette époque, FO<br />

obtenait 33% des suffrages exprimés<br />

aux élections professionnelles de 2008.<br />

n Nadine Glapa, Martine Cauchy secrétaire adjointe<br />

et Sandrine Douez, trésorière<br />

A l’approche <strong>du</strong> prochain scrutin, en<br />

Octobre 2011, tous les clignotants<br />

sont au vert pour Nadine et sa nouvelle<br />

équipe (1) qui, ensemble, ont impulsé<br />

une nouvelle dynamique à FO, concrétisée<br />

par la progression <strong>du</strong> nombre de<br />

ses adhérents.<br />

(1) Outre Nadine Glapa, l’équipe FO <strong>du</strong> CH Somain<br />

est composée d’un agent de maîtrise services techniques<br />

: Olivier Moretto, d’un agent service hospitalier :<br />

Marianne Bak, de trois aides soignantes : Martine<br />

Cauchy, Alexandra Dhondt et Sandrine Douez et d’une<br />

infirmière, Gaëlle Chassot.<br />

Ce qui, dans les faits, se caractérise par<br />

un patient considéré comme un client et<br />

le personnel de la <strong>fo</strong>nction publique hospitalière<br />

comme une variable d’ajustement<br />

avec à la clé des suppressions de postes,<br />

la remise en cause de droits statutaires,<br />

des blocages de salaire, le ralentissement<br />

des déroulements de carrière…<br />

C’est en application de cette loi HPST,<br />

dite Bachelot que fait actuellement débat<br />

le regroupement en « communauté hospitalière<br />

» <strong>du</strong> CH de Somain avec celui<br />

de Douai, à l’instar des Centres<br />

Hospitaliers de Denain et Valenciennes,<br />

ce qui in<strong>du</strong>it pour le personnel administratif<br />

une unicité de direction, de gestion,<br />

et plus de mobilité pour les soignants.<br />

5 mois après la grève <strong>du</strong> 22 avril, NORD<br />

FO se rendait au CH de Somain pour y<br />

rencontrer les responsables FO qui estiment,<br />

après 5 réunions avec la Direction,<br />

que « le compte n’y est pas et que le<br />

mépris a bien <strong>du</strong> mal à faire place à la<br />

considération ».<br />

Sans une évolution rapide, une nouvelle<br />

action est non seulement envisageable<br />

mais envisagée.<br />

Ingersoll Rand<br />

Equipements : 71 salariés<br />

sur le carreau…<br />

Le 16 juillet 2010, la Direction d’Ingersoll<br />

Rand Equipements à Sin le Noble convoquait<br />

la délégation unique <strong>du</strong> personnel<br />

en réunion extraordinaire pour annoncer<br />

la fermeture <strong>du</strong> site, ce qui finaliserait<br />

une perte d’emploi pour 71 salariés<br />

malgré les bénéfices et un carnet de<br />

commandes allant jusque mi-avril 2011<br />

Jean Claude Lefebvre, délégué syndical<br />

FO dans cette entreprise de fabrication<br />

d’équipements pour les plates-<strong>fo</strong>rmes<br />

pétrolières et propriété <strong>du</strong> groupe américain<br />

Ingersoll Rand <strong>fo</strong>rt de plus de<br />

56 000 personnes, fait savoir que les<br />

organisations syndicales après avoir<br />

reçu le soutien de plusieurs élus locaux<br />

(Maires, Députés, Conseillers généraux<br />

et régionaux) ont appelé les salariés à<br />

un premier mouvement de grève les 27<br />

et 28 juillet 2010 assorti <strong>du</strong> blocage de<br />

l’accès à l’usine.<br />

Suite à cette action elles furent reçues<br />

par le sous-préfet de Douai le 26 août<br />

2010 où elles se sont ren<strong>du</strong>es, en<br />

cortège avec l’ensemble <strong>du</strong> personnel,<br />

pour mettre en évidence le désarroi<br />

général.<br />

La mobilisation s’est poursuivie le<br />

7 septembre à Douai et d’autres actions<br />

sont programmées, d’autant que le<br />

7 octobre la direction européenne<br />

d’Ingersoll Rand est venue sur le site<br />

pour confirmer, aux élus, la fermeture<br />

de l’usine de Sin-le-Noble.<br />

Austère Europe<br />

Le 29 septembre, des heures <strong>du</strong>rant,<br />

plus de 100.000 personnes de toutes<br />

nationalités de l’<strong>Union</strong> Européenne ont,<br />

à l’appel de la Confédération Européenne<br />

des Syndicats, défilé dans les rues de<br />

Bruxelles contre les plans d’austérité<br />

qui frappent l’ensemble des citoyens<br />

des 27 pays de l’UE et plus particulièrement<br />

encore les salariés et retraités.<br />

Dans l’impressionnant cortège une<br />

importante délégation FO des départements<br />

français limitrophes dont bien<br />

évidemment celle <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>. Présence<br />

<strong>fo</strong>rte soulignée par le Secrétaire Général<br />

de notre Confédération Jean-Claude<br />

Mailly dans un courrier <strong>du</strong> 30 septembre<br />

et en ces termes : « … Grâce à cette<br />

mobilisation et dans un contexte national<br />

plus que difficile, <strong>Force</strong> Ouvrière a pu<br />

ainsi être visible dans ce combat européen<br />

contre l’austérité ».<br />

Partie de la gare <strong>du</strong> midi, c’est à l’esplanade<br />

<strong>du</strong> cinquantenaire que se terminait<br />

la manifestation sur une brève<br />

intervention de l’ensemble des leaders<br />

syndicaux européens dont bien évidemment<br />

celle de Jean Claude Mailly<br />

qui ne manquait pas de faire remarquer<br />

qu’il « fallait que la construction européenne<br />

change radicalement de cours<br />

pour donner la primauté aux salariés, à<br />

leurs droits, à leurs salaires, au service<br />

public et à la protection sociale ».<br />

n L’arrivée des bus<br />

n FO <strong>Nord</strong>…<br />

n … ses militants…<br />

n … et militantes<br />

n Avec tambour et sifflet<br />

n Jean-Claude Mailly au micro


Carre<strong>fo</strong>ur Wasquehal<br />

bloqué<br />

Le samedi 2 octobre, dès 2h30 <strong>du</strong> matin,<br />

à l’appel de FO Carre<strong>fo</strong>ur Wasquehal et<br />

de la CFDT, une centaine de salariés<br />

ont partiellement bloqué les accès au<br />

parking <strong>du</strong> centre commercial<br />

Les revendications étaient principalement<br />

<strong>du</strong>es aux réorganisations internes<br />

assorties de suppressions de postes<br />

dans le cadre <strong>du</strong> projet-concept «<br />

Carre<strong>fo</strong>ur Planet » avec le magasin de<br />

Wasquehal comme site pilote.<br />

Tract l’appui, Hatice Okay, délégués<br />

syndicale FO et secrétaire <strong>du</strong> CE,<br />

dénonce également les conditions de<br />

travail qui ne cessent de se dégrader,<br />

les pressions constantes, le manque de<br />

personnel dans de nombreux rayons, le<br />

non remplacement des salariés en arrêt<br />

de travail, les changements d’horaires<br />

de dernière minute, le manque d’écoute<br />

et de dialogue social….<br />

10 h : Après que la police eut en vain<br />

tenté de lever le piquet de grève les<br />

organisations syndicales étaient invitées<br />

à négocier. Une heure plus tard les grévistes<br />

et manifestants rejetaient les propositions<br />

de la direction les estimant<br />

insuffisantes.<br />

12h30 : Intervention <strong>fo</strong>rte des <strong>fo</strong>rces de<br />

l’ordre suivie d’une nouvelle négociation.<br />

16h : Fin de la grève suite aux nouvelles<br />

avancées de la direction (principalement<br />

au niveau des effectifs).<br />

Pour notre camarade Halice Okay, le<br />

fait que la direction ait accepté de dialoguer<br />

et de tenir compte <strong>du</strong> mal être<br />

des salariés est un point supplémentaire<br />

de satisfaction.<br />

Banque Postale :<br />

Quand l’action devient<br />

une obligation…<br />

Dès le mois d’août, le Fédération FO<br />

COM appelait à la grève les conseillers<br />

bancaires le 5 octobre 2010.<br />

Les revendications portaient sur :<br />

- Un commissionnement lisible, digne<br />

et pérenne ;<br />

- Une prime qualité plus élevée ;<br />

- Un management de soutien, respectueux<br />

des indivi<strong>du</strong>s ;<br />

- Une carrière valorisante et motivante.<br />

Le pourcentage de grévistes était de<br />

40% au niveau national. Dans le <strong>Nord</strong><br />

le chiffre officiel se situait à 38%, mais<br />

comme ailleurs en France, avec des<br />

bureaux où la totalité des conseillers<br />

bancaires étaient en grève.<br />

Une délégation de conseillers fut reçue<br />

par la Direction Départementale de<br />

l’Enseigne de la Poste <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, le jour<br />

de la grève, afin de faire connaître le<br />

mécontentement de la profession et les<br />

revendications, reprises d’ailleurs par<br />

les autres organisations syndicales<br />

depuis août.<br />

Cette journée <strong>du</strong> 5 octobre fut un message<br />

<strong>fo</strong>rt, car il n’y avait jamais eu un<br />

mouvement d’une telle ampleur chez<br />

les conseillers financiers.<br />

A présent la balle est dans le camp de<br />

la direction qui sait désormais que les<br />

conseillers bancaires savent se mobiliser<br />

et que si rien n’évoluait tant dans la<br />

façon de manager les <strong>fo</strong>rces de vente,<br />

que dans les perspectives de carrière,<br />

ou encore le commissionnement, de<br />

nouvelles actions sont prévues avec<br />

une montée en puissance.<br />

Oscar Lambret : ça remue<br />

dans les brancards<br />

Lundi 18 octobre, à l’appel de leur syndicat<br />

FO et avec le soutien de l’<strong>Union</strong><br />

Départementale FO dont une délégation<br />

était présente sur le site, les 11 brancardiers<br />

<strong>du</strong> Centre Oscar Lambret de<br />

Lille entamaient une grève illimitée de<br />

10 h à 11 h 30 et de 15 h à 16 h 30,<br />

dans la <strong>fo</strong>ulée d’un premier débrayage<br />

la semaine précédente.<br />

n Dans le local FO<br />

n La grève à l’affiche<br />

Sous statut de droit privé avec le niveau<br />

conventionnel 2B, les brancardiers de<br />

cet établissement régional de lutte contre<br />

le cancer gagnent moins de<br />

1.000 euros/net par mois, soit 20 à 25%<br />

en deçà de leurs collègues <strong>du</strong> CHR qui<br />

relèvent quant à eux de la <strong>fo</strong>nction<br />

publique hospitalière.<br />

De surcroît ces derniers bénéficient<br />

d’un 13ème mois, ce qui n’est pas le cas<br />

à Oscar Lambret.<br />

S’ajoute à cela un problème d’effectif :<br />

11 brancardiers sur un effectif total<br />

supérieur à 800 salariés. Et ce pour un<br />

Centre dont la capacité est de 210 lits<br />

avec un nombre annuel de patients de<br />

plus de 16.000 (+ 11% en 5 ans) dont<br />

6.000 en hospitalisation.<br />

Pour toute réponse la direction propose<br />

l’embauche d’un nouveau brancardier<br />

et la mise en place de mesures supplémentaires<br />

afin de ré<strong>du</strong>ire le poids de la<br />

cotisation « complémentaire santé »<br />

sur les bas salaires.<br />

Modestes avancées aux antipodes de<br />

la revendication phare des brancardiers,<br />

à savoir la reconnaissance de leur métier<br />

par l’attribution, comme cela est le cas<br />

dans d’autres Centres, <strong>du</strong> niveau conventionnel<br />

3C, ce qui représente une augmentation<br />

de salaire de 50 euros/mois.<br />

Au jour où sont écrites ces lignes, l’action<br />

continuait, les négociations également.<br />

Les contacts : Olivier Klein, brancardier, et Bruno Bal,<br />

délégué syndical FO tel 03 20 29 59 84 – 06 48 38 99 26<br />

– email : syndicat-<strong>fo</strong>@o-lambret.fr<br />

Accor Services devient<br />

DE TOUT UN PEU<br />

n Présence dans les manifs<br />

mais aussi sur les braderies<br />

et dans les salons…<br />

Le premier week-end de Septembre<br />

l’<strong>Union</strong> Départementale FO <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />

était présente sur la braderie de Lille,<br />

boulevard Victor Hugo.<br />

Les militants chargés de la tenue et de<br />

l’animation <strong>du</strong> stand étaient, pour l’occasion,<br />

aidés dans cette mission par<br />

des syndicalistes de FO jeunes venus<br />

de Paris.<br />

Ensemble ils ont distribué une panoplie<br />

d’in<strong>fo</strong>rmations sur les retraites, les droits<br />

des salariés… ainsi que les toujours<br />

appréciés gadgets et un quizz doté de<br />

lots pour les gagnants. Cerise sur le<br />

gâteau la présence, le samedi aprèsmidi,<br />

<strong>du</strong> groupe musical No Name.<br />

Trois semaines plus tard notre <strong>Union</strong><br />

Départementale était au salon des CE<br />

à Lille Grand Palais. Deux jours <strong>du</strong>rant<br />

les militants FO <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, assistés par<br />

des membres de nos associations :<br />

AFOC et APMT, ont débattu avec les<br />

élus de passage au stand.<br />

Pour Jean François Duflo, secrétaire<br />

adjoint de l’UD FO et coordinateur de<br />

ces deux manifestations, le bilan est<br />

totalement positif, principalement à la<br />

braderie de Lille où des adhésions furent<br />

enregistrée sur le stand et ultérieurement.<br />

Rendez-vous est donc pris pour l’année<br />

prochaine.<br />

Leader mondial des titres de services prépayés, Edenred<br />

invente depuis 50 ans des solutions qui favorisent<br />

la per<strong>fo</strong>rmance des organisations grâce au bien-être indivi<strong>du</strong>el.<br />

Avantages aux salariés<br />

et aux citoyens<br />

n Le stand de la braderie…<br />

n Le groupe No Name<br />

n … et celui <strong>du</strong> salon des CE<br />

Motivation<br />

et Récompenses<br />

Pour en savoir plus : 0 810 346 346 (prix d’un appel local)<br />

EDENRED FRANCE, S.A.S. au capital de 388.036.640 dont le siège social<br />

est situé 166-180, Bld G. Péri, 92240 Malakoff - 393 365 135 R.C.S. Nanterre.<br />

Les marques mentionnées sur ce document sont enregistrées et propriété<br />

de EDENRED S.A. ou des sociétés de son groupe.<br />

11<br />

n Les droits des Assistantes<br />

Maternelles à domicile<br />

La 1ère certification professionnelle<br />

donne le titre « d’assistant maternel,<br />

garde d’enfant ».<br />

Comment y accéder ? Quels sont vos<br />

droits ? Quelle rémunération ? Quel<br />

régime de prévoyance complémentaire ?<br />

Etc.<br />

La réponse à ces questions vous l’obtiendrez<br />

en consultant le site Internet<br />

www.assmatin<strong>fo</strong>.fr, en téléphonant au<br />

numéro vert 0 805 650 480 (appel<br />

gratuit depuis un poste fixe) ou directement<br />

auprès de nos Camarades :<br />

Denis Raguet : 01 40 52 85 10 ou<br />

jamila.gobard@fgta-<strong>fo</strong>.org ;<br />

Daniel Erouart 03 20 59 56 27 (le lundi<br />

et vendredi).<br />

Comme tous les salariés, vous avez<br />

des droits, n’hésitez pas à nous contacter.<br />

Disponible<br />

Agenda poche : 2 €<br />

Dans l’agenda<br />

2011<br />

vous trouverez :<br />

Agenda bureau : 10 €<br />

Un Edito<br />

de Jean-Claude Mailly<br />

Toutes les coordonnées<br />

des <strong>Union</strong>s Départementales, des Fédérations<br />

et bien d’autres adresses utiles.<br />

Des in<strong>fo</strong>s et des images sur :<br />

- les publications FO<br />

- l’AFOC<br />

- <strong>Force</strong> Ouvrière Hebdo<br />

- le site www.<strong>fo</strong>rce-ouvrière.fr<br />

et :<br />

- un planning annuel<br />

- un plan de Métro en couleurs<br />

- un atlas en couleurs<br />

Etc....<br />

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auprès des délégués FO<br />

Ce journal<br />

est édité grâce<br />

à nos annonceurs.<br />

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le même intérêt<br />

que celui<br />

qu’ils nous accordent.


12<br />

Vous faites confiance à FO pour<br />

défendre vos intérêts et vous allez<br />

bientôt franchir le pas entre la vie<br />

active et la retraite.<br />

Vous devez savoir que votre syndicat<br />

demeurera présent à vos côtés et<br />

continuera d’agir au quotidien pour<br />

l’amélioration de vos nouvelles conditions<br />

de vie.<br />

Le pouvoir d’achat des retraites et<br />

pensions, la santé et la sécurité<br />

sociale, la prise en charge de la perte<br />

d’autonomie, la pension de réversion…<br />

Telles sont nos principales<br />

revendications.<br />

Pour les faire aboutir, confirmez, par<br />

votre adhésion à l’une de nos structures<br />

de retraités, la confiance que<br />

vous avez portée à FO dans votre vie<br />

active.<br />

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Ddeux brochures sont à votre disposition<br />

sur simple demande auprès de l’UDR (coordonnées<br />

reprises ci-dessus) :<br />

• Connaître sa retraite, régime général et<br />

régimes complémentaires.<br />

• Le livret d’accueil des retraités, pensionnés<br />

et préretraités FO.<br />

Une in<strong>fo</strong>rmation, un renseignement,<br />

un contact… Une adresse<br />

<strong>Union</strong> Départementale<br />

des Retraités et Préretraités FO<br />

103, rue Barthélémy Delespaul - BP 2023<br />

59013 Lille Cedex<br />

Tél. : 03 20 52 29 67<br />

Fax : 03 20 88 22 13<br />

Adresse Internet : http://www.<strong>fo</strong>-<strong>nord</strong>.com<br />

e-mail : <strong>fo</strong>.<strong>nord</strong>.pdc@wanadoo.fr<br />

D’Hellemmes à<br />

Dunkerque les cheminots<br />

sont arrivés à bon port…<br />

C’est dans l’une des salles de réunion de<br />

l’espace des Acacias à Hellemmes, et en<br />

présence <strong>du</strong> Maire de cette commune associée<br />

à la ville de Lille, que les cheminots FO<br />

retraités tenaient leur assemblée générale<br />

le 4 mars 2010.<br />

Au terme d’une minute de silence en mémoire<br />

aux militants décédés le secrétaire, Gérard<br />

Du côté des retraités<br />

Dambre, présentait le rapport d’activité de<br />

l’année écoulée qu’il qualifie de « difficile »<br />

pour les retraités avec la dépréciation de<br />

leur pouvoir d’achat, les déremboursements<br />

de médicaments, etc.<br />

Il soulignait également l’implication de la<br />

section des retraités dans les manifestations<br />

syndicales aux côtés des actifs pour la<br />

défense des acquis sociaux.<br />

Avant la présentation et l’examen des<br />

comptes, approuvés comme le rapport d’activité<br />

à l’unanimité, la parole était donnée<br />

au Premier Magistrat d’Hellemmes qui, nouvel<br />

élu européen, invitait les participants à<br />

venir, dans un proche avenir, visiter le centre<br />

européen de Bruxelles.<br />

Retour au quotidien des cheminots avec les<br />

interventions de la nombreuse assistance<br />

portant sur « le grand mystère quant au<br />

devenir des retraites », l’ouverture à la libre<br />

concurrence des TER (Train Express<br />

Régionaux) qui est déjà effective sur le fret…<br />

Sur le coup de 13 heures Gérard Dambre<br />

clôturait l’Assemblée Générale et invitait<br />

tous les participants au pot de l’amitié.<br />

En marge de cette Assemblée les cheminots<br />

retraités avaient décidé de passer <strong>du</strong> rail à<br />

l’eau en organisant une visite <strong>du</strong> musée<br />

portuaire de Dunkerque.<br />

Par une belle journée de mai la vingtaine<br />

de participants a pu découvrir la vie <strong>du</strong> port<br />

et de ses marins avant de se rendre aux<br />

archives municipales puis à l’hôtel de ville<br />

pour la photo souvenir devant le monumental<br />

vitrail dédié à Jean Bart.<br />

AUX<br />

SPORTIFS<br />

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Chaque jour<br />

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Après le déjeuner à Malo, les retraités de<br />

la SNCF s’en retournaient pour reprendre<br />

le… train-train quotidien.<br />

La pension de réversion<br />

Après le décès de son conjoint (ou ex<br />

conjoint), l’assuré survivant peut prétendre<br />

au bénéfice d’une pension dite de réversion<br />

versée par les caisses gestionnaires des<br />

régimes de retraite, sous certaines conditions<br />

:<br />

• Condition de ressource<br />

Si, en ce qui concerne les complémentaires<br />

aucune condition de ressource n’est exigée,<br />

il n’en est pas de même pour le régime de<br />

base qui limite le cumul des ressources<br />

annuelles <strong>du</strong> <strong>fo</strong>yer fiscal à 18.428,80 € pour<br />

une personne seule, 29.486,08 € pour un<br />

couple.<br />

Depuis juillet 2004, la retraite de réversion<br />

est révisable en cas de variation des ressources,<br />

mais deux situations excluent toute<br />

possibilité de revenir sur son octroi : soit<br />

trois mois après que le bénéficiaire ait<br />

liquidé ses retraites de base et complémentaires<br />

ou, s’il ne peut pas prétendre à sa<br />

retraite, à la date de son 60e anniversaire.<br />

A noter que les pensions de réversion attribuées<br />

avant juillet 2004 peuvent aussi faire<br />

l’objet d’une révision en cas d’attribution de<br />

retraite personnelle après cette date.<br />

• Condition d’âge<br />

Régime général : 55 ans minimum au<br />

moment de la demande ;<br />

Arrco : 55 ans minimum au moment de la<br />

demande. Sans condition d’âge si l’ayant<br />

droit à au moins deux enfants à charge ou<br />

s’il est invalide ;<br />

Agirc, la pension est allouée dans son intégralité<br />

si le bénéficiaire à plus de 60 ans où<br />

Remettre le social<br />

au cœur de l’entreprise<br />

Expertises économiques et sociales<br />

auprès des comités d’entreprise<br />

dès 55 ans si il a obtenu celle <strong>du</strong> régime<br />

général ou encore sans condition d’âge s’il<br />

a au moins deux enfants ou s’il est invalide.<br />

L’ayant droit faisant la demande entre 55<br />

ans et 60 ans et qui n’entre pas dans les<br />

conditions ci-avant évoquées se verra appliquer<br />

un abattement<br />

• Condition de mariage<br />

et de remariage<br />

Il faut avoir été marié avec la personne<br />

décédée pour prétendre au bénéfice de la<br />

pension de réversion.<br />

Si le défunt a été marié plusieurs <strong>fo</strong>is, la<br />

pension de réversion peut être partagée<br />

entre le conjoint et le (ou les) ex-conjoint(s)<br />

divorcé(s), remarié(s), vivant maritalement<br />

ou pacsé(s). La part de chacun est calculée<br />

compte tenu de la <strong>du</strong>rée de mariage. En cas<br />

de décès de l’un des bénéficiaires, la retraite<br />

de réversion est recalculée au profit des<br />

autres conjoints.<br />

Quant au remariage <strong>du</strong> conjoint ou de l’ex<br />

conjoint survivant s’il est sans incidence<br />

pour la pension de réversion <strong>du</strong> régime<br />

général il fait perdre ce droit au titre des<br />

régimes complémentaires Arrco et Agirc.<br />

• Montant et fiscalité<br />

La pension de réversion versée au conjoint<br />

et/ou ex conjoint est de 54% <strong>du</strong> montant de<br />

la retraite de l’ayant droit décédé pour le<br />

régime général et de 60% pour les régimes<br />

complémentaires.<br />

La pension de réversion est soumise à la<br />

contribution sociale généralisée (CSG) au<br />

taux de 6,60 % et à la contribution au remboursement<br />

de la dette sociale (CRDS) au<br />

taux de 0,50 %.<br />

Certains bénéficiaires, notamment les personnes<br />

dont le revenu fiscal de référence<br />

est inférieur à un certain niveau, sont exonérées<br />

de ces cotisations sociales. Un taux<br />

minoré de CSG (3,80 %) est appliqué sur<br />

la pension de réversion quand le bénéficiaire<br />

a payé moins de 61 euros d’impôt sur le<br />

revenu.<br />

Chez SYNCEA, nous travaillons depuis vingt ans<br />

pour les élus de CE et uniquement pour eux.<br />

Notre mission commune est de veiller à ce que<br />

l’humain et le social restent au cœur de l’entreprise.<br />

Pour être toujours plus utiles au quotidien, nos<br />

experts-comptables, économistes, juristes et<br />

consultants en relations sociales mettent leurs<br />

compétences à votre service avec un objectif clair :<br />

la prise en compte de l’intérêt des salariés dans<br />

toutes les décisions concernant la marche de votre<br />

société ou de votre association.<br />

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Tél. : 01 48 19 25 40<br />

www.syncea.fr – in<strong>fo</strong>@syncea.fr<br />

V O U S P O U V E Z C O M P T E R A V E C N O U S !


ECHOS de nos unions locales et syndicats<br />

n La Pharmacie FO,<br />

« un syndicat en or »<br />

L'Assemblée Générale <strong>du</strong> syndicat FO<br />

des salariés de la Pharmacie <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> et<br />

<strong>du</strong> Pas-de-Calais s'est tenue le 11 mai<br />

2010 à la Bourse <strong>du</strong> Travail de Lille, en<br />

présence de :<br />

• Jacques Techer, Secrétaire Général de<br />

la Fédération Nationale FO Pharmacie,<br />

• Patrick Le Metayer, Secrétaire Fédéral<br />

de l'Officine et Secrétaire Général Adjoint<br />

de la Fédération Nationale FO<br />

Pharmacie<br />

• Lionel Meuris alors Secrétaire Général<br />

Adjoint de l'UD FO <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />

• Jean-Baptiste Konieczny, Secrétaire<br />

Général de l'UD FO <strong>du</strong> Pas de Calais<br />

Après que la Trésorière, Stéphanie Defenin,<br />

eut présenté le rapport financier <strong>du</strong><br />

syndicat pour 2009 en évoquant les diverses<br />

dépenses de <strong>fo</strong>nctionnement et<br />

une gestion équilibrée, Régis Lelièvre,<br />

Secrétaire Général Adjoint et délégué FO<br />

chez Alliance Healthcare à Lille où les<br />

listes FO viennent de remporter 14 des<br />

18 sièges aux élections professionnelles,<br />

abordait la situation de la branche de la<br />

Répartition Pharmaceutique qui provoque<br />

de vives inquiétudes pour les salariés<br />

en raison des diverses<br />

restructurations, fermetures d'agences et<br />

plans sociaux.<br />

Puis le Secrétaire Général, Olivier Clarhaut,<br />

commentait le rapport d'activité <strong>du</strong><br />

syndicat pour l'année écoulée marquée<br />

par la dégradation des conditions de travail<br />

et de l'emploi en pharmacie d'officine<br />

où « la crise a bon dos », ainsi que le climat<br />

paritaire déplorable dans la branche.<br />

L'activité <strong>du</strong> syndicat fut ensuite décrite<br />

par ses soins : syndicalisation, in<strong>fo</strong>rmation<br />

et assistance aux adhérents lors de<br />

la permanence hebdomadaire saturée <strong>du</strong><br />

fait des nombreux problèmes collectifs et<br />

indivi<strong>du</strong>els résultant de la situation sociale<br />

en pharmacie d'officine.<br />

Après avoir rappelé tous les champs<br />

d'activité <strong>du</strong> syndicat, notamment en matière<br />

de <strong>fo</strong>rmation professionnelle, Olivier<br />

attirait l'attention de l’assemblée sur deux<br />

effets potentiellement délétères de la loi<br />

<strong>du</strong> 20 août 2008 concernant la représentativité<br />

syndicale : d'une part, la transparence<br />

financière appliquée aux syndicats<br />

qui appelle des précisions quant aux modalités<br />

pratiques et, d'autre part, la mesure<br />

de la représentativité syndicale dans<br />

les branches constituées essentiellement<br />

de PME/TPE comme pour les pharmacies<br />

d'officines et les laboratoires d'analyses<br />

médicales.<br />

C’est sur un remerciement à tous les militants<br />

qui participent à la vie <strong>du</strong> syndicat et un<br />

hommage appuyé au travail de Bernard Sohet,<br />

secrétaire général de l’UD <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> qui n’a pas<br />

sollicité le renouvellement de son mandat lors<br />

<strong>du</strong> congrès de Cambrai <strong>du</strong> 5 juin 2010,<br />

qu’Olivier Clarhaut cédait la parole aux invités.<br />

- Patrick Lemetayer exposait succinctement<br />

tous les thèmes faisant l’objet de négociations<br />

collectives et des difficultés rencontrées<br />

non seulement pour contractualiser<br />

des accords mais aussi pour les faire appliquer<br />

sur le terrain. Il évoqua notamment<br />

le récent accord portant sur l'amélioration<br />

des conditions de travail, l'évolution des<br />

régimes de prévoyance et la ré<strong>fo</strong>rme <strong>du</strong><br />

diplôme <strong>du</strong> préparateur en pharmacie,<br />

insistant sur le rôle moteur des militants<br />

FO Pharmacie dans les négociations paritaires.<br />

- Après avoir souligné le militantisme de<br />

toute l’équipe syndicale FO Pharmacie <strong>Nord</strong><br />

Pas-de-Calais qualifiée de « syndicat en<br />

or », Jacques Techer abordait la baisse de<br />

remboursement touchant de nombreux<br />

médicaments et ouvrait le débat autour de<br />

la vente de pro<strong>du</strong>its de médication familiale<br />

sur internet. Il rappelait enfin que dans<br />

toutes les branches de la profession la<br />

situation de l’emploi est très préoccupante<br />

avec environ 3000 emplois détruits dans<br />

l’in<strong>du</strong>strie pharmaceutique en 2009, malgré<br />

une augmentation des dividendes de 8 milliards<br />

d’euros !<br />

Quant à Lionel Meuris, il saluait également<br />

le travail des militants <strong>du</strong> syndicat de la<br />

Pharmacie qui assurent leur mission sans<br />

bénéficier ni d'heures de délégation ni de<br />

protection, comme dans les grandes entreprises.<br />

Il passait ensuite en revue l’actualité<br />

sociale interprofessionnelle marquée essentiellement<br />

par la ré<strong>fo</strong>rme des retraites et la<br />

rigueur qui s'annonce, avec toutes les conséquences<br />

à craindre, notamment pour les services<br />

publics et la protection sociale.<br />

Après que réponses aient été données aux<br />

questions des participants, ceux-ci furent<br />

conviés à partager le pot de l'amitié.<br />

n FO PSA Valenciennes<br />

passe à la vitesse<br />

supérieure…<br />

Les adhérents de FO, seconde organisation<br />

syndicale chez Peugeot SA Valenciennes<br />

où sont fabriquées des boites de<br />

vitesse pour les véhicules Peugeot et Citroën,<br />

tenaient leur assemblée générale<br />

annuelle le samedi 18 septembre, en présence<br />

de Lionel Meuris, secrétaire général<br />

de notre <strong>Union</strong> Départementale <strong>du</strong><br />

<strong>Nord</strong> et de Frédéric Homez, secrétaire<br />

général de la Fédération des Métaux.<br />

Appelé à prendre en charge l’<strong>Union</strong> Locale<br />

interprofessionnelle <strong>du</strong> Valenciennois,<br />

tout en tenant à demeurer salarié et<br />

militant actif chez PSA, Jean Paul Delahaie,<br />

responsable <strong>du</strong> syndicat FO PSA,<br />

présentait son dernier rapport d’activité<br />

avant de passer le témoin à son successeur<br />

: Sébastien Jasnowski, 32 ans,<br />

maintenancier sur le site et membre <strong>du</strong><br />

CHSCT.<br />

Une année marquée par un ren<strong>fo</strong>rcement<br />

<strong>du</strong> « travail de terrain indispensable pour<br />

développer la syndicalisation et crédibiliser<br />

toujours plus l’action des élus et représentants<br />

FO tant vis-à-vis des<br />

salariés que de la direction ».<br />

Résolument tourné vers la négociation le<br />

syndicat FO PSA a récemment obtenu<br />

« l’engagement de la Direction Générale<br />

sur 25 embauches en CDI pour le site de<br />

Valenciennes. Chiffre minimum qui sera<br />

confirmé par la Direction locale lors de la<br />

réunion mensuelle <strong>du</strong> C.E à la fin <strong>du</strong><br />

mois de décembre ».<br />

Egalement obtenues par la négociation<br />

« de nouvelles prestations avec des tarifs<br />

intéressants pour les adhérents des deux<br />

mutuelles APREVA et JUST ENSEM-<br />

BLE, avec permanences régulières de<br />

ces dernières sur le site ».<br />

Autres facettes de l’activité syndicale « la<br />

communication, ren<strong>fo</strong>rcée par l’ouverture<br />

d’un site Internet qui complète les tracts<br />

et affichages, et la <strong>fo</strong>rmation des militants,<br />

indispensable pour défendre au<br />

mieux les intérêts des salariés ».<br />

Le militantisme ne s’arrêtant pas aux<br />

portes de l’entreprise « FO PSA Valenciennes<br />

s’est inscrit dans toutes les<br />

grèves et manifestations dont bien évidemment<br />

celles pour la défense des retraites.<br />

C’est ainsi que le 15 juin 2010, à<br />

l’initiative de FO et FO seul, pour la première<br />

<strong>fo</strong>is depuis 30 ans plus de 300 salariés<br />

des bureaux et ateliers se sont mis<br />

en grève et rassemblés derrière les banderoles<br />

FO sur le parking en face <strong>du</strong> bâtiment<br />

qui abrite la direction. Journée<br />

syndicalement historique ».<br />

Sans oublier la « participation active à la<br />

vie de l’union locale FO de Valenciennes<br />

et <strong>du</strong> syndicat des métaux ».<br />

Juste récompense de cette présence sur<br />

le terrain au quotidien « de plus en plus<br />

de salariés rejoignent FO et notamment<br />

des jeunes ».<br />

C’est donc avec confiance que FO PSA<br />

Valenciennes aborde les élections de juin<br />

2011.<br />

n L’<strong>Union</strong> Locale de Lille<br />

au quotidien<br />

Le 8 octobre 2010, une centaine de militants<br />

de l’<strong>Union</strong> Locale FO de Lille et environs<br />

était réunie en assemblée<br />

générale sous la présidence de Joël<br />

Fraissinet, secrétaire général adjoint de<br />

13<br />

l’<strong>Union</strong> Départementale <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, qui ouvrait<br />

les débats vers 9 heures 30.<br />

Dans son rapport d’activité annuel Françoise<br />

Wellecam, Secrétaire Générale de<br />

l’<strong>Union</strong> Locale, mettait plus particulièrement<br />

l’accent sur la fermeture de l’ADAR,<br />

les suppressions d’emplois à la caserne<br />

Vandamme et les nombreuses autres<br />

manifestations et grèves soutenues par<br />

l’<strong>Union</strong> Locale de Lille.<br />

Poursuivant son intervention Françoise<br />

Wellecam faisait le point sur la nouvelle<br />

Bourse <strong>du</strong> Travail devant se situer sur le<br />

site de l’ex usine de Fives Lille Cail avant<br />

d’évoquer « le quotidien de l’<strong>Union</strong> Locale<br />

», de rendre hommage aux camarades<br />

décédés puis de terminer sur un<br />

remerciement aux militants pour leur<br />

contribution au « ren<strong>fo</strong>rcement de leur<br />

<strong>Union</strong> Locale au travers de ses syndicats<br />

».<br />

Après la présentation <strong>du</strong> rapport financier<br />

par le trésorier, Christian Herlant, les interventions<br />

de l’assemblée, les votes statutaires<br />

et l’adoption de la résolution<br />

générale, il revenait à Joël Fraissinet de<br />

conclure les travaux de cette assemblée<br />

générale et d’inviter les participants au<br />

traditionnel moment de convivialité autour<br />

<strong>du</strong> pot de l’amitié.


14 ILS ONT FAIT CONFIANCE A FO...<br />

Après CCM Bocahut<br />

Dans notre édition de Juin nous relations le « plébiscite » en faveur de notre<br />

organisation syndicale aux carrières CCM de Wallers-en-Fagne où les listes FO<br />

étaient passées de 8% à 53,8% en quatre années.<br />

Six mois plus tard c’est dans une autre carrière<br />

de l’Avesnois qu’inexistants en 2006,<br />

nous venons de ravir à la CGT le secrétariat<br />

de la délégation unique <strong>du</strong> personnel (DUP).<br />

Entré en 1995 aux carrières Bocahut, <strong>du</strong><br />

groupe Eiffage, Franck Lalin était à l’origine<br />

de la création <strong>du</strong> syndicat FO après les<br />

élections professionnelles de 2006 qui<br />

avaient, sans surprise, attribué les 4 sièges<br />

<strong>du</strong> premier collège à la CGT et celui réservé<br />

aux cadres à la CFE/CGC, les deux seules<br />

organisations alors représentées sur les<br />

deux sites d’Avesnes-sur-Helpe et de<br />

Glageon.<br />

En 2010, bouleversement <strong>du</strong> paysage syndical. Sur les 6 sièges titulaires à pourvoir<br />

(un de plus qu’en 2006) le CGT en obtenait la moitié avec 49 voix et la CFE/CGC<br />

perdait sa représentativité au sein de la DUP avec une côte de confiance ré<strong>du</strong>ite à…<br />

6 voix.<br />

Quant aux 3 sièges restant ils revenaient intégralement à FO qui, pour sa première<br />

présentation devant les salariés de Bocahut, obtenait 46 voix. La CFDT, autre<br />

organisation portée sur les <strong>fo</strong>nds baptismaux<br />

postérieurement à 2006, ne recueillait<br />

quant à elle que 6 suffrages.<br />

n Que s’est-il donc passé<br />

entre 2006 et 2010 ?<br />

Aux antipodes des grands discours ou<br />

théories idéologiques et avec l’entier soutien<br />

de son <strong>Union</strong> Locale de Fourmies,<br />

Franck, qui dit volontiers ne pas avoir<br />

pour « habitude de raconter des balivernes<br />

aux salariés » a, quatre années <strong>du</strong>rant et<br />

avec dix <strong>fo</strong>is moins de moyens que son<br />

principal concurrent syndical (10 heures<br />

de délégation mensuelles contre 100 pour<br />

la CGT), fait un travail de terrain, souvent<br />

sur son temps personnel, pour collecter<br />

les revendications de ses collègues avant<br />

de les soutenir devant la direction, avec<br />

fermeté et conviction.<br />

Par la négociation il a ainsi pu obtenir,<br />

entre autres avancées sociales, la majoration<br />

de l’intégralité des heures de nuit,<br />

des primes de panier et de déjeuner,<br />

l’égalité professionnelle entre hommes et<br />

femmes…<br />

En outre FO prit activement part à la<br />

contractualisation d’un accord d’annualisation<br />

<strong>du</strong> temps de travail qui permet aux<br />

salariés de ne plus se voir imputer sur<br />

leurs congés les heures non effectuées<br />

en période creuse.<br />

Résultats qui se sont tra<strong>du</strong>its<br />

par un premier bond à 33%<br />

lors <strong>du</strong> dépouillement <strong>du</strong> scrutin<br />

prud’homal de 2008 organisé<br />

sur le site de l’entreprise puis<br />

à près de 43% à l’occasion <strong>du</strong><br />

renouvellement en 2010 de la<br />

DUP des carrières Bocahut.<br />

Ren<strong>fo</strong>rcé par une équipe composée<br />

de Nathalie Lesieur,<br />

Séverine Padasyek, Joël<br />

Balligand et Eric Waroquier,<br />

c’est confiant que Franck envisage<br />

de nouvelles avancées<br />

sociales pour ses collègues<br />

avec en point de mire les<br />

salaires et les conditions de<br />

travail.<br />

n Franck Lalin avec Claude Parris,<br />

secrétaire général de l’<strong>Union</strong> Locale FO de Fourmies<br />

59220<br />

DENAIN<br />

Tél. 03 27 22 94 94<br />

Et d’autres résultats<br />

Entreprise et ville FO CFDT CFTC CGT CFE/CGC Divers<br />

Alstom à Petite Forêt 204 voix 69 voix - 507 voix 193 voix -<br />

Valetiq à Bruay<br />

sur Escaut 22 voix - - - - -<br />

Harry’s France<br />

à Onnaing 26 voix 69 voix - - - -<br />

Accueil Fraternel<br />

Roubaisien à Roubaix 24 voix - - - - 31 voix<br />

Cora Flers<br />

à Villeneuve d’Ascq 154 voix - - 65 voix - 33 voix<br />

Beghin Say à Thumeries 38 voix - - - - -<br />

Eiffage TP <strong>Nord</strong><br />

à Dunkerque 8 voix 7 voix - 8 voix - -<br />

Eiffage TP <strong>Nord</strong><br />

à Templemars 36 voix 7 voix - - - -<br />

Transports Delcroix<br />

à Auby 84 voix 4 voix - - - -<br />

Nalco France<br />

à Wasquehal 74 voix - - - 98 voix -<br />

Dentelle Sophie Hallette<br />

à Caudry 58 voix 19 voix - 19 voix 9 voix -<br />

Colmant Cuvelier à Lille 16 voix 23 voix 14 voix - - -<br />

Pizza Pai<br />

à Villeneuve d’Ascq 28 voix 47 voix - 69 voix - -<br />

Auchan à Petite Forêt 301 voix - 108 voix - - -<br />

Mutualité Française <strong>Nord</strong> 103 voix - - - 63 voix -<br />

Stalaven à Dunkerque 23 voix 9 voix - 40 voix - -<br />

Cap<strong>du</strong>ne Arvato<br />

à Coudekerque Branche 202 voix - - - - -<br />

SAP à Saint Saulve 27 voix 40 voix - 48 voix - -<br />

Verreries de Masnières<br />

à Masnières 24 voix - - 298 voix 49 voix -<br />

Clinique Lille Sud<br />

à Lesquin 96 voix 36 voix 10 voix - - -<br />

Caisses Primaires<br />

d’Assurance Maladie<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> 1.180 voix 395 voix 56 voix 609 voix 38 voix 225 voix<br />

Tifany<br />

à Villeneuve d’Ascq 28 voix 2 voix 7 voix 45 voix - -<br />

Crédit <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> à Lille 48 voix 446 voix 114 voix 65 voix - -<br />

EURALILLE<br />

www.carre<strong>fo</strong>ur.fr<br />

T. 03 20 15 56 00


L A P A G E P R A T I Q U E<br />

La Marque, de « l’arbre » à la Deule<br />

L’année dernière à la même époque nous vous<br />

invitions à découvrir les communes qui, de Monsen-Pévèle<br />

où la Marque prend sa source à<br />

Marquette où elle se jette dans la Deûle, bordent<br />

ce cours d'eau long de 31,7 km.<br />

Le parcours s’était arrêté à Gruson, au bien connu<br />

carre<strong>fo</strong>ur de l’Arbre, passage obligé de la course<br />

cycliste Paris Roubaix.<br />

Poursuivons notre chemin en laissant de côté<br />

Villeneuve d’Ascq, la ville nouvelle qui vient de<br />

souffler ses 40 bougies et sur laquelle nous<br />

reviendrons dans un prochain numéro.<br />

Quittons l’Arbre, une taverne reconvertie en restaurant,<br />

pour rejoindre deux autres chapelles<br />

d’un genre bien différend puisqu’il s’agit d’églises.<br />

En premier lieu celle d’Anstaing qui, outre un<br />

superbe bas relief <strong>du</strong> 15 ème siècle, abrite deux<br />

pièces classées aux monuments historiques : la<br />

dalle funéraire d’un curé de la paroisse mort en<br />

1300 et un reliquaire en argent <strong>du</strong> 17 ème siècle.<br />

Quant à celle de Chéreng, elle a pour principales<br />

curiosités les personnages sculptés sur sa charpente<br />

et de superbes <strong>fo</strong>nds baptismaux romans<br />

<strong>du</strong> 12ème siècle.<br />

A voir également à Chéreng le château de Montreul<br />

(18 ème siècle) aujourd’hui maison des chasseurs<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> et l’ancien relais de poste « La Hamaïde »<br />

(17 ème siècle) où aurait séjourné Louis XIV.<br />

n L’église d’Anstaing<br />

n Le château Montreul<br />

n La Hamaïde<br />

n Les <strong>fo</strong>nds baptismaux de Chéreng<br />

En continuant la descente de la Marque nous passons<br />

successivement par Tressin, Forest-sur-<br />

Marque puis Hem et sa surprenante chapelle Ste<br />

Thérèse en <strong>fo</strong>rme de grange.<br />

n Sur les pavés…<br />

n … de Paris – Roubaix<br />

n La chapelle Ste Thérèse<br />

C’est à Wasquehal que la rivière devient canal.<br />

La ferme pédagogique Dehaudt est le point de<br />

départ d’une croisière d’une petite heure à bord<br />

d’un bateau de 18 places baptisé « La Décidée »,<br />

<strong>du</strong> nom de la première péniche ayant transporté<br />

le charbon <strong>du</strong> bassin minier jusqu’aux usines de<br />

Roubaix.<br />

Sur la Décidée, le canal de Roubaix<br />

La Marque désormais urbaine se découvre au fil de<br />

l’eau mais également le long des berges récemment<br />

réaménagées <strong>du</strong> canal de Roubaix, et ce au départ<br />

de l’ancienne maison éclusière <strong>du</strong> Pont <strong>du</strong> Dragon,<br />

aujourd’hui office de Tourisme de Wasquehal. Ville<br />

que nous quittons pour rejoindre la médiathèque de<br />

Marcq-en-Baroeul, autre point de départ de la mini<br />

croisière sur la Marque, toujours à bord de la<br />

Décidée.<br />

Aménagée dans une ancienne usine de fabrication<br />

de cordes fermée en 2000, la médiathèque est<br />

située dans « Le Bourg », cœur historique de la ville<br />

où, non loin de l’église Saint-Vincent (16ème siècle),<br />

se visite l’intéressant musée régional des télécommunications<br />

qui retrace l’évolution des technologies<br />

des télécommunications, <strong>du</strong> télégraphe en 1793, à<br />

nos jours.<br />

n La médiathèque<br />

n L’église St Vincent…<br />

n Les premiers télégraphes<br />

n Le standard des demoiselles <strong>du</strong> téléphone<br />

Une ballade dans les autres quartiers de Marcq-en-<br />

Baroeul permettra de découvrir :<br />

- les superbes maisons <strong>du</strong> Croisée Laroche, embranchement<br />

<strong>du</strong> Grand boulevard, voie percée en 1909<br />

pour relier Lille à Roubaix et Tourcoing ;<br />

- l’Hippodrome de 39 hectares, le plus important au<br />

<strong>Nord</strong> de Paris ;<br />

- un ensemble de chapelles, oratoires et niches dont<br />

la chapelle octogonale <strong>du</strong> Lazaro érigée en 1843<br />

et classée Monument Historique ;<br />

- le village des métiers d’art <strong>du</strong> Septentrion sis dans<br />

le parc <strong>du</strong> château <strong>du</strong> Vert-Bois (18 ème siècle).<br />

n L’hôtel néo-classique, avenue Foch<br />

n La maison balnéaire, avenue de Flandres<br />

n La chapelle <strong>du</strong> Lazaro<br />

n Le Septentrion<br />

Si sur le Grand Boulevard circule un « Mongy »<br />

moderne, plus rétro est l’AMITRAM, un ancien<br />

tramway <strong>du</strong> début des années 1900 qui, d’avril<br />

à septembre les dimanches et jours fériés, relie<br />

Marquette à Wambrechies… la Marque et la<br />

Deûle.<br />

Pour plus d’in<strong>fo</strong>rmations<br />

contactez l’Office de Tourisme :<br />

>> 17, rue Jean Macé<br />

59290 Wasquehal<br />

Tél. 03 20 65 73 40<br />

e-mail otwasquehal@<strong>nord</strong>net.fr<br />

>> 111, avenue Foch<br />

59700 Marcq-en-Barœul<br />

Tél. 03.20.72.60.87<br />

15


Il incombe aux organisations syndicales de d fendre les int r ts moraux et<br />

mat riels des salari s par l interm diaire˚:<br />

Dans le secteur priv<br />

Un<br />

Syndicat...?<br />

Syndicat<br />

BULLETIN D’ADHESION<br />

Je soussigné Nom et prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

Entreprise : Nom et adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

Emploi, <strong>fo</strong>nction ou grade . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

Adresse personnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

N° de Tél. .......................................................................................................................................................................................Mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

déclare adhérer à FORCE OUVRIERE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

à remettre au responable F.O. de votre lieu de travail ou à :<br />

Pourquoi<br />

Les bons choix ...<br />

- Des d l gu s syndicaux en charge de la n gociation et de la conclusion<br />

d accords salariaux ou autres (protection sociale collective, - emploi Syndicat des de se˙˚terrain˚¨<br />

FO porte, dans chaque entreprise, dans chaque admi<br />

niors, p nibilit et stress au travail, avantages sociaux divers, des etc.)˚; revendications qui sont vos revendications car elles sont l expression -<br />

- Des d l gu s <strong>du</strong> personnel qui soutiennent les r clamations indivi<strong>du</strong>elles<br />

rations, de vos pr occupations.<br />

et collectives des salari s relatives l application <strong>du</strong> Code <strong>du</strong> Travail, de la<br />

Voil pourquoi nous ne vous promettrons jamais ˙˚le grand soir˚¨ mais simp<br />

Convention Collective, des Accords d Entreprise˚;<br />

construire, ensemble, une vie meilleure pour les salari s.<br />

- Des lus dans les Comit s d Entreprise, instances dont le r le est la <strong>fo</strong>is<br />

conomique (marche g n rale de l entreprise, volution de l emploi L action ) et syndicale ne s arr tant pas aux portes des entreprises, des admin<br />

social (gestion des activit s telles que les voyages, les vacances, c est les galement f tes dans cet objectif que l <strong>Union</strong> D partementale FO <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> et<br />

de No l˚; etc.).<br />

Locales mettent la disposition de leurs adh rents toute une panoplie de<br />

des domaines aussi divers que˚:<br />

Dans le secteur public<br />

- le juridique (<strong>du</strong> simple renseignement la d fense devant les instances p<br />

- Des secr taires de syndicats, interlocuteurs de l autorit -administrative<br />

et administratives)˚;<br />

lo<br />

cale˚;<br />

- l in<strong>fo</strong>rmation diffus e tant sur support papier l instar <strong>du</strong> pr sent <strong>Nord</strong><br />

- Des lus au sein des Commissions Administratives Paritaires - qui intervien<br />

site Internet www ud<strong>fo</strong>59.org˚;<br />

nent sur les sujets d ordre indivi<strong>du</strong>el (Avancement de grade ou d chelon,<br />

- l assistance vis- -vis des organismes sociaux (dossiers de retraite, de s<br />

promotion interne, notation, refus de titularisation, etc.)˚;<br />

CAF )˚;<br />

- Des membres de Comit s Techniques Paritaires, in<strong>fo</strong>rm s et consult s sur<br />

- la d fense des consommateurs et des locataires HLM, via son association A<br />

les questions d organisation et de <strong>fo</strong>nctionnement des services.<br />

- les loisirs, en partenariat avec l APACE qui offre toute une gamme de r d<br />

Sans omettre les CHS-CT dont le domaine de comp tence porte sur les<br />

vos vacances, voyages ainsi que sur la billetterie (cin ma, parc de loisi<br />

conditions de travail, la s curit et l hygi ne.<br />

etc.).<br />

Sans oublier<br />

le crédit<br />

d’impôt<br />

de 66 %<br />

attaché<br />

à la<br />

cotisation<br />

syndicale.<br />

Date et signature<br />

L’<strong>Union</strong> Départementale des Syndicats <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> F.O. - 103, rue Barthélémy Delespaul - B.P. 2023 - 59013 LILLE CEDEX - Tél. 03 20 52 29 67 - Fax 03 20 88 22 13 - E-mail : <strong>fo</strong>.<strong>nord</strong>.pdc@wanadoo.fr - Site INTERNET : http://www.<strong>fo</strong>-<strong>nord</strong>.com

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