Plan régional de la qualité de l'air en Normandie 2010 - 2015 (.pdf)

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O 3 (µg/m 3 ) 70 60 50 40 30 20 10 0 80 L.1.4. L’ozone (O3) PRQA EN NORMANDIE L’ozone (O3) est un polluant secondaire qui se forme par réaction photochimique mettant en jeu deux principaux groupes de précurseurs : les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV). Le mécanisme de formation d’ozone est complexe, conditionné par la quantité de précurseurs présents dans les masses d’air et par la situation météorologique (l’ensoleillement et la stabilité de l’atmosphère favorisant sa production). Du fait du mécanisme de génération d’ozone (il s’agit d’une production et non d’une émission) et de sa durée de vie, l’ozone est un polluant à large échelle (interrégional, transfrontalier). Ainsi, des teneurs élevées en O3 en un lieu ne traduisent pas forcément une production locale. Par contre, dans les centres villes, la formation d’ozone n’est pas favorisée suite aux fortes valeurs rencontrées en oxydes d’azote qui vont « consommer » l’ozone. Cette propriété des centres villes à agir comme des “puits d’ozone” fait souvent appeler la pollution photochimique la “pollution des champs”. Pour cette raison, l’ozone est particulièrement surveillé en situation de fond sur tout type de zone (urbaine, périurbaine, rurale). Les teneurs moyennes annuelles en ozone mesurées sur les stations fixes 14 ne montrent pas de tendance bien définie depuis 2001 (Figure 16 et Figure 17). Les teneurs en ozone les plus faibles sont mesurées dans les centre villes ou des lieux présentant un trafic routier dense (puits d’ozone). 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Figure 16 - Evolution de la concentration moyenne annuelle d’Ozone (O3) enregistrée depuis 2001 sur l’ensemble des stations de Basse- Normandie Partie 1 : Inventaire et Enjeux Inventaire et Enjeux en Normandie O 3 (µg/m 3 ) 70 60 50 40 30 20 10 0 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Figure 17 - Evolution de la concentration moyenne annuelle d’Ozone (O3) enregistrée depuis 2001 sur l’ensemble des stations de Haute- Normandie La pollution à l’ozone est un phénomène épisodique, qui s’exprime par des pics de concentration largement tributaire des conditions météorologiques (ensoleillement, concentration en précurseurs). Il n’existe ainsi pas de valeur limite pour la protection de la santé humaine ou d’objectif de qualité qui soit exprimé en moyenne annuelle, comme il peut y en avoir pour les polluants précédemment présentés (dioxyde de soufre, dioxyde d’azote, particules fines). Il existe cependant un seuil de protection de la santé (120 µg/m 3 en moyenne sur 8h) et un seuil de protection de la végétation (65 µg/m 3 en moyenne journalière). On observe parfois des dépassements des seuils d’information, en période estivale (conditions propices à la formation d’ozone), selon des fréquences variables, qui dépendent fortement des conditions estivales. Les dépassements les plus importants ont été observés en août 2003 lors de l’épisode de canicule. 14 Basse-Normandie : Caen (Ouest), Ifs, Lisieux, Alençon, Cherbourg, Saint-Lô, Ouistreham. Haute-Normandie : Touques, Honfleur, Montivilliers, Rouen (Est/Nord/Centre), Sotteville, Evreux (Centre/St Michel), Phare d’Ailly, Brotonne, Le Havre (Centre/Mare Rouge), Notre-Dame de Gravenchon, St Romain, Elbeuf.

PRQA EN NORMANDIE Récapitulatif Pollution moyenne Pollution de pointe Partie 1 : Inventaire et Enjeux Inventaire et Enjeux en Normandie 81

O 3 (µg/m 3 )<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

80<br />

L.1.4. L’ozone (O3)<br />

PRQA EN NORMANDIE<br />

L’ozone (O3) est un polluant secondaire qui se forme par réaction photochimique mettant <strong>en</strong> jeu <strong>de</strong>ux<br />

principaux groupes <strong>de</strong> précurseurs : les oxy<strong>de</strong>s d’azote (NOx) et les composés organiques vo<strong>la</strong>tils<br />

(COV). Le mécanisme <strong>de</strong> formation d’ozone est complexe, conditionné par <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong> précurseurs<br />

prés<strong>en</strong>ts dans les masses d’air et par <strong>la</strong> situation météorologique (l’<strong>en</strong>soleillem<strong>en</strong>t et <strong>la</strong> stabilité <strong>de</strong><br />

l’atmosphère favorisant sa production).<br />

Du fait du mécanisme <strong>de</strong> génération d’ozone (il s’agit d’une production et non d’une émission) et <strong>de</strong> sa<br />

durée <strong>de</strong> vie, l’ozone est un polluant à <strong>la</strong>rge échelle (inter<strong>régional</strong>, transfrontalier). Ainsi, <strong>de</strong>s t<strong>en</strong>eurs<br />

élevées <strong>en</strong> O3 <strong>en</strong> un lieu ne traduis<strong>en</strong>t pas forcém<strong>en</strong>t une production locale.<br />

Par contre, dans les c<strong>en</strong>tres villes, <strong>la</strong> formation d’ozone n’est pas favorisée suite aux fortes valeurs<br />

r<strong>en</strong>contrées <strong>en</strong> oxy<strong>de</strong>s d’azote qui vont « consommer » l’ozone. Cette propriété <strong>de</strong>s c<strong>en</strong>tres villes à<br />

agir comme <strong>de</strong>s “puits d’ozone” fait souv<strong>en</strong>t appeler <strong>la</strong> pollution photochimique <strong>la</strong> “pollution <strong>de</strong>s<br />

champs”. Pour cette raison, l’ozone est particulièrem<strong>en</strong>t surveillé <strong>en</strong> situation <strong>de</strong> fond sur tout type<br />

<strong>de</strong> zone (urbaine, périurbaine, rurale).<br />

Les t<strong>en</strong>eurs moy<strong>en</strong>nes annuelles <strong>en</strong> ozone mesurées sur les stations fixes 14 ne montr<strong>en</strong>t pas <strong>de</strong><br />

t<strong>en</strong>dance bi<strong>en</strong> définie <strong>de</strong>puis 2001 (Figure 16 et Figure 17). Les t<strong>en</strong>eurs <strong>en</strong> ozone les plus faibles sont<br />

mesurées dans les c<strong>en</strong>tre villes ou <strong>de</strong>s lieux prés<strong>en</strong>tant un trafic routier <strong>de</strong>nse (puits d’ozone).<br />

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007<br />

Figure 16 - Evolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> conc<strong>en</strong>tration moy<strong>en</strong>ne annuelle d’Ozone<br />

(O3) <strong>en</strong>registrée <strong>de</strong>puis 2001 sur l’<strong>en</strong>semble <strong>de</strong>s stations <strong>de</strong> Basse-<br />

<strong>Normandie</strong><br />

Partie 1 : Inv<strong>en</strong>taire et Enjeux<br />

Inv<strong>en</strong>taire et Enjeux <strong>en</strong> <strong>Normandie</strong><br />

O 3 (µg/m 3 )<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007<br />

Figure 17 - Evolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> conc<strong>en</strong>tration moy<strong>en</strong>ne annuelle d’Ozone<br />

(O3) <strong>en</strong>registrée <strong>de</strong>puis 2001 sur l’<strong>en</strong>semble <strong>de</strong>s stations <strong>de</strong> Haute-<br />

<strong>Normandie</strong><br />

La pollution à l’ozone est un phénomène épisodique, qui s’exprime par <strong>de</strong>s pics <strong>de</strong> conc<strong>en</strong>tration<br />

<strong>la</strong>rgem<strong>en</strong>t tributaire <strong>de</strong>s conditions météorologiques (<strong>en</strong>soleillem<strong>en</strong>t, conc<strong>en</strong>tration <strong>en</strong> précurseurs). Il<br />

n’existe ainsi pas <strong>de</strong> valeur limite pour <strong>la</strong> protection <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé humaine ou d’objectif <strong>de</strong> <strong>qualité</strong> qui<br />

soit exprimé <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne annuelle, comme il peut y <strong>en</strong> avoir pour les polluants précé<strong>de</strong>mm<strong>en</strong>t<br />

prés<strong>en</strong>tés (dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> soufre, dioxy<strong>de</strong> d’azote, particules fines).<br />

Il existe cep<strong>en</strong>dant un seuil <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé (120 µg/m 3 <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne sur 8h) et un seuil <strong>de</strong><br />

protection <strong>de</strong> <strong>la</strong> végétation (65 µg/m 3 <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne journalière).<br />

On observe parfois <strong>de</strong>s dépassem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong>s seuils d’information, <strong>en</strong> pério<strong>de</strong> estivale (conditions<br />

propices à <strong>la</strong> formation d’ozone), selon <strong>de</strong>s fréqu<strong>en</strong>ces variables, qui dép<strong>en</strong><strong>de</strong>nt fortem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s<br />

conditions estivales. Les dépassem<strong>en</strong>ts les plus importants ont été observés <strong>en</strong> août 2003 lors <strong>de</strong><br />

l’épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> canicule.<br />

14 Basse-<strong>Normandie</strong> : Ca<strong>en</strong> (Ouest), Ifs, Lisieux, Al<strong>en</strong>çon, Cherbourg, Saint-Lô, Ouistreham.<br />

Haute-<strong>Normandie</strong> : Touques, Honfleur, Montivilliers, Rou<strong>en</strong> (Est/Nord/C<strong>en</strong>tre), Sotteville, Evreux (C<strong>en</strong>tre/St Michel), Phare<br />

d’Ailly, Brotonne, Le Havre (C<strong>en</strong>tre/Mare Rouge), Notre-Dame <strong>de</strong> Grav<strong>en</strong>chon, St Romain, Elbeuf.

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