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Plan régional de la qualité de l'air en Normandie 2010 - 2015 (.pdf)

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20<br />

PRQA EN NORMANDIE<br />

L'<strong>en</strong>soleillem<strong>en</strong>t<br />

Un fort <strong>en</strong>soleillem<strong>en</strong>t, lorsqu’il est associé à <strong>de</strong>s températures élevées, <strong>en</strong>g<strong>en</strong>dre généralem<strong>en</strong>t une dégradation<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>qualité</strong> <strong>de</strong> l’air du fait d’une augm<strong>en</strong>tation <strong>de</strong> <strong>la</strong> vo<strong>la</strong>tilisation <strong>de</strong>s COV et <strong>de</strong>s réactions photochimiques.<br />

La pression atmosphérique<br />

En situation <strong>de</strong> basse pression (dépression), <strong>la</strong> turbul<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> <strong>l'air</strong> est généralem<strong>en</strong>t assez forte et <strong>en</strong>g<strong>en</strong>dre <strong>de</strong><br />

bonnes conditions <strong>de</strong> dispersion. En revanche, <strong>de</strong>s situations anticycloniques (hautes pressions) où <strong>la</strong> stabilité <strong>de</strong><br />

<strong>l'air</strong> ne permet pas <strong>la</strong> dispersion <strong>de</strong>s polluants favoris<strong>en</strong>t l’accumu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s polluants.<br />

L'influ<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> l'humidité<br />

L'humidité est susceptible d’influ<strong>en</strong>cer <strong>la</strong> transformation <strong>de</strong>s polluants primaires lors <strong>de</strong> leur transport. Ainsi,<br />

lorsque l’atmosphère est sèche, le dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> soufre (SO 2) et le dioxy<strong>de</strong> d’azote (NO 2) se transform<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />

sulfates (SO 4 2- ) et <strong>en</strong> nitrates (NO3 2- ) tandis qu’ils se transform<strong>en</strong>t <strong>en</strong> aci<strong>de</strong> sulfurique (H2SO 4) et <strong>en</strong> aci<strong>de</strong> nitrique<br />

(HNO 3) lorsque l'atmosphère est humi<strong>de</strong>. Ces polluants sont ainsi susceptibles <strong>de</strong> retomber sous forme <strong>de</strong> dépôts<br />

sec ou humi<strong>de</strong>.<br />

Précipitations<br />

Les conc<strong>en</strong>trations <strong>en</strong> polluants dans l'atmosphère diminu<strong>en</strong>t nettem<strong>en</strong>t par temps <strong>de</strong> pluie, notamm<strong>en</strong>t pour les<br />

poussières et les élém<strong>en</strong>ts solubles tels que le dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> soufre (SO 2) qui sont <strong>en</strong>traînés au sol (phénomène <strong>de</strong><br />

lessivage <strong>de</strong> l’atmosphère).<br />

La topographie<br />

La topographie d'un site peut influ<strong>en</strong>cer <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s masses d'air. Par exemple, les rues canyon, les bords<br />

<strong>de</strong> mer et les vallées peuv<strong>en</strong>t modifier <strong>la</strong> dispersion <strong>de</strong>s polluants.<br />

L’inversion thermique<br />

Dans <strong>la</strong> troposphère, <strong>la</strong> température décroît avec l'altitu<strong>de</strong> (<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 0,65°C par 100m, sous nos <strong>la</strong>titu<strong>de</strong>s).<br />

Quand <strong>l'air</strong> chaud s'élève dans les couches supérieures plus froi<strong>de</strong>s, il <strong>en</strong>traîne avec lui les polluants qui sont ainsi<br />

dispersés verticalem<strong>en</strong>t (principe <strong>de</strong> <strong>la</strong> montgolfière).<br />

Lors <strong>de</strong> phénomène d’inversion thermique, <strong>la</strong> nuit, le sol et <strong>la</strong> mince couche d’air juste au-<strong>de</strong>ssus, sont refroidis<br />

plus vite que <strong>la</strong> couche d’air qui les surplombe. Ainsi, l'atmosphère, au lieu <strong>de</strong> se refroidir avec l'altitu<strong>de</strong>, se<br />

réchauffe jusqu'à un certain niveau appelé niveau d'inversion. La couche d’air froid au niveau du sol est alors<br />

bloquée par l’air chaud <strong>de</strong>s couches supérieures. Les polluants ne peuv<strong>en</strong>t plus se disperser dans l’atmosphère :<br />

ils sont piégés par ce couvercle d’air chaud. Ce phénomène "d’inversion <strong>de</strong> température" est fréqu<strong>en</strong>t <strong>en</strong> hiver<br />

dans les villes et les vallées.<br />

Brise <strong>de</strong> mer et brise <strong>de</strong> terre<br />

La journée, l’air situé au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> <strong>la</strong> terre se réchauffe plus vite que celui situé au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> <strong>la</strong> mer. Dev<strong>en</strong>u<br />

plus léger, il s’élève <strong>en</strong> altitu<strong>de</strong>, et est remp<strong>la</strong>cé par l’air <strong>de</strong> <strong>la</strong> mer, plus frais : c’est <strong>la</strong> brise <strong>de</strong> mer. Elle atteint<br />

son maximum d’int<strong>en</strong>sité l’après-midi, lorsque l’écart <strong>de</strong> température <strong>en</strong>tre le sol et l’eau est le plus important.<br />

Après le coucher du soleil, <strong>la</strong> terre se refroidit plus vite que <strong>la</strong> mer. Lorsque les températures sur terre et sur mer<br />

s’équilibr<strong>en</strong>t, le v<strong>en</strong>t se calme, puis le phénomène s’inverse. L’air situé au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> <strong>la</strong> mer s’élève pour se<br />

refroidir et est remp<strong>la</strong>cé par l’air situé au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> <strong>la</strong> terre : c’est <strong>la</strong> brise <strong>de</strong> terre. Ces phénomènes <strong>de</strong> brises<br />

peuv<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t apparaître au bord <strong>de</strong> grands <strong>la</strong>cs.<br />

Brise <strong>de</strong> vallées<br />

Les brises <strong>de</strong> vallées se développ<strong>en</strong>t ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t par temps stable, surtout <strong>en</strong> pério<strong>de</strong> estivale. Le jour, l’air<br />

réchauffé par les rayons du soleil s’élèv<strong>en</strong>t vers les sommets : c’est <strong>la</strong> brise montante. La nuit le phénomène<br />

s’inverse. Le courant nocturne est toujours moins fort que le courant diurne.<br />

B.3. Les polluants chang<strong>en</strong>t-ils <strong>de</strong> forme lorsqu’ils <strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t dans<br />

l’atmosphère?<br />

Un grand nombre <strong>de</strong> polluants, dits polluants précurseurs, particip<strong>en</strong>t à <strong>de</strong>s réactions chimiques<br />

lorsqu’ils <strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t <strong>en</strong> contact avec d’autres polluants prés<strong>en</strong>ts dans l’air. Les produits <strong>de</strong> ces réactions<br />

chimiques sont connus sous le nom <strong>de</strong> polluants secondaires.<br />

L’ozone troposphérique (O3), c’est-à-dire l’ozone située au niveau du sol, est un bon exemple <strong>de</strong><br />

polluant secondaire qui se forme lorsque les oxy<strong>de</strong>s d’azote (NOx) et les composés organiques<br />

vo<strong>la</strong>tiles (COV) réagiss<strong>en</strong>t <strong>de</strong> manière complexe sous l’effet du rayonnem<strong>en</strong>t so<strong>la</strong>ire.<br />

Partie 1 : Inv<strong>en</strong>taire et Enjeux<br />

Connaissances générales

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