24.06.2013 Views

Histoire de la dermatologie latino-américaine - Bibliothèque ...

Histoire de la dermatologie latino-américaine - Bibliothèque ...

Histoire de la dermatologie latino-américaine - Bibliothèque ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

mes amis, maintenant c’est à vous <strong>de</strong> finir l’œuvre engagée, suivant le chemin que je<br />

vous ai tracé 3 .»<br />

Après <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> Carrión, nos chercheurs entreprirent un travail incessant ; il faut distinguer<br />

parmi eux Alberto Barton, qui découvrit en 1905 le germe causant <strong>la</strong> verrue péruvienne.<br />

En 1887, <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> San Fernando approuva un nouveau programme<br />

d’étu<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> nouvelles chaires furent créées dans les années qui suivirent. Un nouvel emp<strong>la</strong>cement<br />

pour <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine fut créé en 1903, celui qu’elle occupe actuellement.<br />

La littérature médicale fut très pauvre pendant les premières années <strong>de</strong> <strong>la</strong> République.<br />

En 1884, Pablo Patrón publia dans <strong>la</strong> Gaceta Médica <strong>de</strong> Lima un travail dont le titre était<br />

« Bref traité <strong>de</strong> <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die vénérienne ou Morbus gallicus », consacré au mé<strong>de</strong>cin français<br />

<strong>de</strong> l’école <strong>de</strong> Paris Pablo Petit, le premier à introduire au Pérou les mercuriels pour traiter<br />

cette ma<strong>la</strong>die redoutable. Ce mé<strong>de</strong>cin français installé à Lima critiquait très sévèrement<br />

ses collègues qui utilisaient encore le traitement à base <strong>de</strong> purges, <strong>de</strong> saignées, <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong>vements et d’herbes telles que <strong>la</strong> ronce et <strong>de</strong>s onguents mercuriels, qui ne faisaient<br />

qu’accélérer <strong>la</strong> mort du patient et enrichissaient les mé<strong>de</strong>cins.<br />

En 1918, Hermilio Valdizán fonda <strong>la</strong> revue Anales <strong>de</strong> <strong>la</strong> Facultad <strong>de</strong> Medicina <strong>de</strong> San<br />

Fernando dans le but <strong>de</strong> publier exclusivement <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> recherche médicale et<br />

d’éviter les articles sur <strong>de</strong>s cérémonies pompeuses qui n’avaient rien à voir avec <strong>la</strong> mé<strong>de</strong>cine.<br />

Cette revue publia les travaux <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> Barton — découvreur du germe<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> verrue —, Pedro Weiss, Tello, Monge et bien d’autres.<br />

Dans les années 20, les professeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> San Fernando, suivant<br />

l’exemple <strong>de</strong> Cayetano Heredia, stimulèrent et aidèrent plusieurs jeunes mé<strong>de</strong>cins<br />

à poursuivre <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> différentes spécialités dans les universités européennes pour<br />

qu’ils occupent plus tard les nouvelles chaires qui se créaient progressivement. C’est<br />

ainsi qu’Aurelio Loret <strong>de</strong> Mo<strong>la</strong> se rendit à Paris pour se spécialiser en <strong>de</strong>rmatologie,<br />

chaire qu’il occupa à son retour.<br />

Segunda parte<br />

<strong>Histoire</strong> <strong>de</strong>s institutions <strong>de</strong>rmatologiques au Pérou<br />

<strong>Histoire</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>rmatologie au Pérou<br />

Luis Flores-Cevallos<br />

SOCIÉTÉ PÉRUVIENNE DE DERMATOLOGIE<br />

Vers <strong>la</strong> fin <strong>de</strong>s années 30, le Pérou accueillit le Pr. Luis Pierini, titu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaire<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>rmatologie <strong>de</strong> <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> l’université <strong>de</strong> Buenos Aires, et le Pr. Basombrío,<br />

<strong>de</strong>rmatologue péruvien installé en Argentine. Ils se réunirent avec le Pr. Aurelio<br />

Loret <strong>de</strong> Mo<strong>la</strong> afin <strong>de</strong> stimuler <strong>la</strong> fondation <strong>de</strong> <strong>la</strong> Société péruvienne <strong>de</strong> <strong>de</strong>rmatologie.<br />

L’objectif ne fut pas atteint à l’époque à cause du nombre réduit <strong>de</strong> <strong>de</strong>rmatologues 7 , mais<br />

il fut conseillé <strong>de</strong> former davantage <strong>de</strong> spécialistes dans le pays et d’envoyer les plus remarquables<br />

à l’étranger pour qu’ils achèvent leur formation.<br />

Le 15 mai 1964, les <strong>de</strong>rmatologues péruviens se réunirent en assemblée extraordinaire<br />

pour fon<strong>de</strong>r <strong>la</strong> Société péruvienne <strong>de</strong> <strong>de</strong>rmatologie et en approuvèrent les<br />

statuts, é<strong>la</strong>borés par une commission intégrée par Aizic Cotlear, Juan Manrique,<br />

Amaro Urrelo, Guillermo Arana, Luis Cavero, José San Martín. Le statut comportait<br />

onze chapitres et trente articles 8 . Parmi les fondateurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> Société péruvienne <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>rmatologie nous citerons Amaro Urrelo, Marcial Ayaipoma, Juan Manrique, Zuño<br />

Burstein et Wences<strong>la</strong>o Castillo. La société s’est formée dans le but <strong>de</strong> regrouper les<br />

<strong>de</strong>rmatologues et les mé<strong>de</strong>cins <strong>de</strong> spécialités communes, <strong>de</strong> favoriser <strong>la</strong> recherche,<br />

<strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s liens avec les organisations analogues, aussi bien nationales<br />

■ II<br />

319

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!