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Histoire de la dermatologie latino-américaine - Bibliothèque ...

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Figure 7.<br />

Guillermo Pardo<br />

Figure 8.<br />

José Posada<br />

CÉSAR IVÁN VARELA HERNÁNDEZ<br />

126<br />

il fut un maître par excellence, et fonda le musée <strong>de</strong> cire <strong>de</strong> <strong>de</strong>rmatologie <strong>de</strong> cette université.<br />

Gonzalo Reyes García étudia à Paris et à Vienne ; il fut un grand professeur <strong>de</strong><br />

l’université nationale — où il avait obtenu son diplôme — entre 1930 et 1962, ainsi que<br />

le fondateur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Société colombienne <strong>de</strong> <strong>de</strong>rmatologie et <strong>de</strong> l’Académie nationale <strong>de</strong><br />

mé<strong>de</strong>cine. Parmi les professionnels remarquables notons Miguel Serrano Camargo, Carlos<br />

Cortés Enciso et Ignacio Cha<strong>la</strong> Hidalgo.<br />

En 1936, Alfonso Gamboa Amador entreprit le cours <strong>de</strong> syphiligraphie ; furent également<br />

remarquables à l’époque Alfredo Laver<strong>de</strong> Laver<strong>de</strong>, Tomás Henao B<strong>la</strong>nco et<br />

Guillermo Pardo Vil<strong>la</strong>lba (figure 7), qui présida le 1 er Congrès national (1960) à Bogotá<br />

en qualité <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> Société <strong>de</strong> <strong>de</strong>rmatologie.<br />

Vers 1957, Fabio Londoño González <strong>de</strong>vint <strong>la</strong> référence<br />

obligée dans l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> lèpre, <strong>de</strong> l’immunologie<br />

cutanée et <strong>de</strong>s ma<strong>la</strong>dies associées au soleil. Ses apports<br />

à <strong>la</strong> connaissance et au traitement du prurigo actinique<br />

sont considérables. Sa culture générale, son amabilité<br />

et ses qualités humaines et didactiques furent inéga<strong>la</strong>bles.<br />

Il eut <strong>de</strong>s disciples bril<strong>la</strong>nts, comme Guillermo<br />

Gutiérrez Aldana, <strong>de</strong>rmatologue et oncologue, professeur<br />

émérite <strong>de</strong> l’université nationale, un homme éminemment<br />

vertueux, doté d’une aptitu<strong>de</strong> incomparable<br />

pour l’enseignement et l’organisation, qui récupéra et<br />

restaura le musée <strong>de</strong> cire <strong>de</strong> l’université — son encouragement<br />

pour celui qui écrit ces lignes fut incomparable;<br />

Víctor Manuel Zambrano et Mariano López<br />

López, une autre lumière <strong>de</strong> notre histoire, le premier <strong>de</strong>rmatologue diplômé à l’institut<br />

Fe<strong>de</strong>rico Lleras Acosta. Luis Alfredo Rueda P<strong>la</strong>ta étudia à Barcelone et suivit <strong>la</strong> spécialisation<br />

en <strong>de</strong>rmato-pathologie avec Degos et Civatte à l’hôpital Saint-Louis <strong>de</strong> Paris; il fut<br />

l’un <strong>de</strong>s pionniers dans le domaine à son retour en Colombie en 1963; ses apports dans<br />

l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s papovavirus furent importants 15, 20 .<br />

Gustavo Uribe Escobar fut le premier <strong>de</strong>rmatologue à Me<strong>de</strong>llin (Antioquia) ; il étudia<br />

à Paris, à Barcelone et à Bruxelles. En 1920, il instal<strong>la</strong> <strong>la</strong> chaire à l’université d’Antioquia,<br />

dont il fut le recteur ; il fut le fondateur <strong>de</strong> l’Institut prophy<strong>la</strong>ctique pour les ma<strong>la</strong>dies<br />

vénériennes, ainsi que <strong>de</strong> <strong>la</strong> Croix-Rouge colombienne. José Posada Trujillo<br />

(figure 8) fut formé par lui et lui succéda à <strong>la</strong> chaire en 1936, comptant sur <strong>la</strong> col<strong>la</strong>boration<br />

<strong>de</strong> Carlos Enrique Tobón. La même école forma aussi Juvenal Gaviria (il exerça à<br />

l’époque dans le domaine privé) et Fabio Uribe Jaramillo, décédé lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> rédaction <strong>de</strong><br />

ce chapitre. En me communiquant <strong>la</strong> regrettable nouvelle, F<strong>la</strong>vio Gómez écrivit : « Il était<br />

le <strong>de</strong>rmatologue le plus âgé en Colombie, bon comme l’eau, simple comme le pain, doux<br />

et délicat comme les cannes à sucre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Vallée, humble, ga<strong>la</strong>nt, sincère, bon ami, studieux,<br />

il ne connut jamais l’orgueil ni l’arrogance. »<br />

Jorge López <strong>de</strong> Mesa et Iván Rendón Pizano se formèrent à l’école argentine, tandis<br />

qu’Aníbal Zapata Gutiérrez étudia en Espagne. Les diplômés <strong>de</strong> l’université <strong>de</strong> Michigan<br />

revinrent ultérieurement : Gonzalo Calle Vélez en 1955, chef du service <strong>de</strong> <strong>de</strong>rmatologie<br />

<strong>de</strong> l’université d’Antioquia jusqu’à sa mort, promoteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> mycologie dans le pays ;<br />

Alonso Cortés en 1959, bible vivante, maître éminent, polyglotte, historien, doté d’une<br />

mémoire surprenante et d’une très gran<strong>de</strong> bonté ; Mario Robledo Villegas, le premier<br />

<strong>de</strong>rmato-pathologiste du pays, qui approfondit l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s mycoses.<br />

La mycologue Ánge<strong>la</strong> Restrepo Moreno mérite une reconnaissance spéciale en tant<br />

que pionnière <strong>de</strong> <strong>la</strong> spécialité dans les années 60 et figure distinguée <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche mycologique<br />

jusqu’à nos jours.<br />

Les spécialistes suivants proviennent <strong>de</strong> l’école mexicaine : Hugo Espinal Múnera<br />

et Libardo Agu<strong>de</strong>lo Alzate, suivis <strong>de</strong>s diplômés <strong>de</strong> l’université d’Antioquia : Enrique

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