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6<br />

CD 19 : Cantates, BWV 116, 13 & 144<br />

Du Friedefürst, Jerr Jesu Christ, BWV 6, pour le 5 e dimanche<br />

après la Trinité<br />

Meine Seufzer, meine Tränen, BWV 3, pour le e dimanche après<br />

l’Epiphanie<br />

Nimm, was dein ist, und gehe hin, BWV 44, pour la<br />

Septuagésime<br />

Bach écrivit la Cantate Du Friedefürst, Jerr Jesu Christ (Seigneur Jésus-<br />

Christ, prince de paix), BWV 116 pour le vingt-cinquième dimanche<br />

après la Trinité qui tombait, en cette année 7 4, le 6 novembre.<br />

Le mouvement d’ouverture reprend un modèle qu’il affectionne<br />

particulièrement : une partie instrumentale indépendante au milieu<br />

de laquelle s’enlace, ligne après ligne, le thème du choral. Suit une<br />

poignante aria en fa dièse mineur dans laquelle la voix d’alto solo et<br />

le hautbois d’amour soupirent sur les mots « Ach, unaussprechlich ist<br />

die Not » (« Ah, combien inexprimable est notre angoisse »). Bach fait<br />

ensuite référence, avec une subtilité étonnante, à la mélodie chorale<br />

dans la ligne de basse du numéro suivant. L’ouvrage s’achève sur un<br />

simple choral sans aucune fioriture.<br />

En l’année 7 6, le second dimanche après l’Epiphanie tombait le 0<br />

janvier. À cette occasion, Bach composa la Cantate Meine Seufzer, meine<br />

Tränen (Mes soupirs, mes pleurs), BWV 13, dépeignant le désespoir<br />

inconsolable de ceux qui se sont détournés de Dieu et ne croient plus en<br />

Lui. On ne peut donc pas s’étonner du caractère poignant, mélancolique<br />

et plaintif de l’œuvre dont seuls les derniers moments offrent un certain<br />

réconfort à l’homme désespéré qui a su chercher la voie de Dieu :<br />

un choral d’une immense sérénité permet de retrouver l’espoir. Avec<br />

un tel propos et une telle atmosphère, Bach dispose naturellement<br />

d’innombrables occasions de faire appel à la « peinture musicale » si<br />

représentative de l’époque baroque. Dans le récitatif d’alto n° , le mot<br />

« flehen » (« plaider ») se traduit par de poignants sanglots musicaux<br />

appelant Dieu au secours, à l’aide de secondes mineures descendantes,<br />

de quintes diminuées, de chromatismes insensés, d’intervalles déchirés<br />

et de retards créant d’innombrables dissonances. Les numéros suivants<br />

poursuivent inlassablement leur évocation des atmosphères sombres,<br />

indécises, désespérées : l’aria de soprano n° 3 avec deux flûtes à bec<br />

et une sublime ligne de oboe da caccia, ou encore les deux airs de<br />

ténor dont celui sur lequel s’ouvre la cantate, avec les mots « Seufzer »<br />

(« soupirs »), « Tränen » (« larmes »), Jammer (« douleur ») et « den<br />

Weg zum Tode » (« le chemin vers la mort »). Quant à l’air de basse<br />

n° 5, il joue sur le contraste entre « Ächzen und erbärmlich weinen »<br />

(« Geindre et se lamenter pitoyablement ») et « Freudenlicht »<br />

(« lumière de bonheur »).<br />

Composée pour le dimanche de la Septuagesima du 6 février 7 4, la<br />

Cantate Nimm, was dein ist, und gehe hin (Prends ce qui t’appartient<br />

et suis ton chemin), BWV 144 appartient donc au premier cycle de<br />

cantates destinées à Leipzig. Bien que le manuscrit autographe soit<br />

de la main de Bach, certains observateurs ont émis un doute quant à<br />

sa paternité, de par la nature même du chœur d’ouverture : une fugue<br />

d’école sur un thème choral dans le style du motet, sans aucune ligne<br />

instrumentale indépendante puisque les instrumentistes se bornent<br />

à doubler rigoureusement les voix. Dans l’aria qui suit, l’homme est<br />

sommé d’accepter son existence telle qu’elle est. Les grognements de<br />

rébellion sont représentés par des notes répétées avec obstination :<br />

« Murre nicht, Lieber Christ » (« Ne râle pas, cher chrétien »). Enfin,<br />

un duo entre soprano et hautbois d’amour (n° 5) chante tendrement<br />

les vertus de la sobriété et de la modestie par les mots « Genügsamkeit<br />

ist ein Schatz in diesem Leben » (« La satisfaction est un trésor dans<br />

cette vie »).<br />

CD 20 : Cantates, BWV 102, 7 & 196<br />

Herr, deine Augen sehen nach dem Glauben, BWV 0 , pour le<br />

0 e dimanche après la Trinité<br />

Christ unser Herr zum Jordan kam, BWV 7, pour la fête de Saint<br />

Jean Baptiste<br />

Der Herr denket an uns, BWV 96, pour le mariage de la tante de

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