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58<br />

CD 14 : Cantates, BWV 123, 87 & 173<br />

Liebster Immanuel, Herzog der Frommen, BWV 3, pour la<br />

Fête de l’Epiphanie<br />

Bisher habt ihr nichts gebeten in meinem Namen, BWV 87, pour<br />

le dimanche des Rogations<br />

Erhöhtes Fleisch und Blut, BWV 73, pour le e jour de la<br />

Pentecôte<br />

Le 6 janvier 7 5, fête de l’Epiphanie, les fidèles de Saint-Thomas de<br />

Leipzig purent entendre pour la première fois la nouvelle Cantate<br />

Liebster Immanuel, Herzog der Frommen (Bien-aimé Emmanuel, prince<br />

de ceux qui vivent dans la foi), BWV 123. Pour mémoire, l’Epiphanie<br />

– un mot grec signifiant « apparition » – commémore l’apparition du<br />

Christ aux trois Rois mages, et les Noces de Cana au cours desquelles<br />

il transforma l’eau en vin. Le premier vers du texte, confié au chœur,<br />

annonce cette apparition : « Liebster Immanuel…, komm nur bald »<br />

(« Cher Emmanuel…, viens bientôt »). C’est l’orchestre qui domine<br />

cette entrée en matière, d’une introduction longue de vingt mesures,<br />

après quoi les sopranos énoncent le thème du choral qui sert de base<br />

musicale à l’ouvrage. Curieusement, l’écriture du chœur reste très<br />

« sage » tandis que l’orchestre développe une polyphonie d’une grande<br />

complexité. Deux groupes de récitatif-aria suivent l’introduction, après<br />

quoi l’ouvrage s’achève par un choral sur le rythme alors moins répandu<br />

de 3/ . On retiendra surtout la lente aria du ténor dans laquelle la voix<br />

chantée s’enroule, par touches chromatiques, dans les deux lignes<br />

mélodiques des hautbois d’amour, un trio d’un immense pouvoir<br />

expressif.<br />

Pour la célébration des Rogations du dimanche 6 mai 7 5, Bach écrivit<br />

la Cantate Bisher habt ihr nichts gebeten in meinem Namen (Jusqu’<strong>ici</strong><br />

vous n’avez jamais prié en mon nom), BWV 87 d’après un texte<br />

de Mariane von Ziegler tiré de l’Evangile selon saint Jean ( 3: 4,<br />

33), probablement adapté par Bach lui-même. Les deux premiers<br />

mouvements énoncent les paroles du Christ, d’abord dans une aria en ré<br />

mineur sur le texte qui donne son titre à l’ouvrage, puis dans un récitatif<br />

tendrement contemplatif. L’aria d’alto qui suit semble une confession et<br />

une prière pour la persévérance, un sentiment souligné par les motifs<br />

de « Seufzer » (« soupirs ») poussés parallèlement par les deux oboe<br />

da caccia sur les émouvants plaidoyers en mouvements ascendants du<br />

continuo. Le chœur final « Muss ich sein betrübet ? » (Devrais-je me<br />

contrister ?) reprend la ligne mélodique du choral « Jesu, bleibt meine<br />

Freude » (« Jésus, que ma joie demeure »).<br />

La Cantate Erhöhtes Fleisch und Blut (Précieux sang et chair), BWV<br />

173 célèbre le second jour de la Pentecôte, et c’est probablement<br />

le 9 mai 7 4 qu’elle résonna la première fois sous les voûtes de la<br />

Thomaskirche. Cela dit, voilà une version remaniée de la Cantate<br />

BWV 173a « Durchlauchster Leopold », quelque peu antérieure, et<br />

originalement destinée à l’anniversaire du prince Leopold von Anhalt-<br />

Köthen le 0 décembre 7 7 – ou le 0 décembre 7 … Parmi les six<br />

mouvements que compte l’œuvre figurent trois arias, deux récitatifs et<br />

un chœur final. Bach ne fait usage d’aucun thème de choral, ce qui fait<br />

qu’il y a deux mouvements de moins que dans l’original. Par endroits,<br />

il a redistribué les parties et adapté les textures harmoniques : dans<br />

la cantate d’anniversaire, le premier récitatif est confié à la soprano,<br />

mais au ténor dans la version ultérieure, <strong>ici</strong> enregistrée. La facilité avec<br />

laquelle Bach a remplacé le texte du chœur final « Nimm auch, grosser<br />

Fürst, uns auf » (« Prends-nous aussi sous ta garde, grand Prince ») de<br />

la première œuvre par « Rühre, Höchster, unser Geist » (« Touche nos<br />

esprits, Très-Haut ») semble remarquable, d’autant qu’à l’écoute de la<br />

musique seule, l’auditeur croira entendre une pièce de danse infiniment<br />

légère inspirée de la polonaise.<br />

CD 15 : Cantates, BWV 117, 153 & 168<br />

Sei Lob und Ehr dem höchsten Gut, BWV 7 (circonstance<br />

ignorée)<br />

Schau, lieber Gott, wie meine Feind, BWV 53, pour le dimanche<br />

après le Nouvel an<br />

Tue Rechnung ! Donnerwort, BWV 68 pour le 9 e dimanche après

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