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CD 8 : Cantates, BWV 114, 57 & 155<br />

Ach, Liebe Christen, seid getrost, BWV 4, pour le 7 e dimanche<br />

après la Trinité<br />

Selig ist der Mann, BWV 57, pour le e jour de Noël<br />

Mein Gott, wie lang, ach lange, BWV 55, pour le second dimanche<br />

après l’Epiphanie<br />

La Cantate Ach, Liebe Christen, seid getrost (Ah, chers chrétiens, soyez<br />

sans crainte), BWV 114 sert pour le dix-septième dimanche après la<br />

Trinité ; elle fut entendue pour la première fois le er octobre 7 4 ;<br />

elle » fait donc partie du premier cycle annuel que Bach écrivit pour<br />

Leipzig. Vo<strong>ici</strong> encore un parfait exemple de cantate chorale – c’està-dire<br />

que la thématique emprunte à la ligne mélodique d’un choral<br />

traditionnel, souvent d’origine luthérienne – ; dans le cas présent, la<br />

ligne en question est entendue dès l’introduction instrumentale, avant<br />

même que les sopranos du chœur ne s’en saisissent. Dans la logique<br />

de la « peinture musicale » qui lui est coutumière, Bach écrit un grand<br />

nombre de trilles et de notes répétées au hautbois, puis aux flûtes dans<br />

l’aria suivante, une sorte de représentation naturaliste de la « vallée de<br />

larmes » sans même avoir à faire appel aux mots pour l’exprimer. Dans<br />

la quatrième section, le thème du choral initial, présenté sans aucun<br />

ornement au soprano, se développe sur une basse extraordinairement<br />

agitée, entrecoupée de silences presque aberrants, une illustration<br />

musicale de ce que la soprano chante en toute simpl<strong>ici</strong>té : le grain se<br />

meurt s’il ne tombe pas en terre.<br />

Conçue en huit parties, la Cantate Selig ist der Mann (Bienheureux est<br />

l’homme), BWV 57 « destinée au second jour de Noël 7 5, se présente<br />

sous forme de dialogue. Les deux solistes vocaux assument les rôles<br />

principaux, la basse représentant le Christ et la soprano l’âme humaine,<br />

appelée « anima » dans la partition. Curieusement, l’ouvrage ne fait<br />

jamais référence à Noël ou à la naissance du Christ. En réalité, il traite<br />

plutôt de la tentation du péché que le Christ repousse victorieusement.<br />

Malgré de fréquentes références au Martyre, l’atmosphère générale<br />

dégage plutôt un optimisme serein, comme dans l’aria n° 5 « Ja, ich<br />

kann die Feinde schlagen » (« oui, je peux vaincre les ennemis ») qui se<br />

démarque par sa basse très vivante et sa partie de violon particulièrement<br />

saillante. L’aria pour soprano n° 7 « Ich ende mein irdisches Leben »<br />

(« j’achève ma vie terrestre »), accompagnée par un solo de violon et<br />

une basse continue, permet de comprendre les raisons de cette joie :<br />

la vie éternelle. C’est avec un choral d’une grande simpl<strong>ici</strong>té, « Mein<br />

Heiland ich sterbe mit höchster Begier » (« Mon seigneur je meurs avec<br />

la plus grande fél<strong>ici</strong>té »), que s’achève la cantate, dans une atmosphère<br />

de douce résignation.<br />

Bach composa la Cantate Mein Gott, wie lang, ach lange (Mon Dieu,<br />

combien de temps encore), BWV 155 pour le service divin du 9<br />

janvier 7 6 à Weimar, le second dimanche après l’Epiphanie. Dès le<br />

récitatif d’ouverture, l’attention de l’auditeur est attirée sur l’âme en<br />

quête incessante et inassouvie, que symbolisent rien moins que<br />

mesures de basse répétant obstinément la même note. Parmi les autres<br />

moments saillants, notons l’écriture élancée de la partie soprano sur le<br />

mot « Freude » (« joie »), que sous-tend une basse bien moins joyeuse,<br />

alourdie de motifs descendants, sur « Mir sinkt fast alle Zuversicht »<br />

(« je perds presque toute confiance »). Cela dit, c’est le duo n° qui offre<br />

le moment le plus rare, un extraordinaire solo de basson accompagnant<br />

« Du musst glauben, du musst hoffen » (« Tu dois croire, tu dois<br />

espérer »).<br />

CD 9 : Cantates, BWV 98, 188 & 23<br />

Was Gott tut, das ist wohlgetan, BWV 98, pour le e dimanche<br />

après la Trinité<br />

Ich habe meine Zuversicht, BWV 88, pour le e dimanche après<br />

la Trinité<br />

Du wahrer Gott und Davids Sohn, BWV 3, pour le dimanche de<br />

la Quinquagésime (dimanche Esto mihi)<br />

Le 0 novembre 7 6, vingt et unième dimanche après la Trinité,<br />

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