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Bereitet die Wege, bereitet die Bahn, BWV 3 , pour le 4 e<br />

dimanche de l’Avent<br />

Alles nur nach Gottes Willen, BWV 7 , pour le 3 e dimanche après<br />

l’Epiphanie<br />

Conçue en neuf parties, la Cantate In allen meinen Taten (Dans tous<br />

mes actes), BWV 97 date d’une époque relativement tardive, à savoir<br />

734. On ne sait pas avec certitude pour quelle occasion liturgique<br />

Bach l’écrivit ; l’hymne d’église « In allen meinen Taten » n’est énoncé<br />

que dans le chœur d’ouverture et le choral final. L’ouvrage comporte<br />

rien moins que cinq pièces en solo, un nombre tout à fait inhabituel,<br />

parmi lesquelles quatre arias, et seulement deux récitatifs. Le chœur<br />

d’ouverture reprend le style de l’ouverture à la française, avec ses rythmes<br />

pointés caractéristiques. Le thème du choral est présenté sous forme de<br />

cantus firmus au soprano. Les quatre arias, quant à elles, échoient à la<br />

basse, au ténor, à l’alto puis au duo soprano-basse. Dans deux d’entre<br />

elles, les n° 4 et n° 6, le violon solo joue un rôle primordial ; dans<br />

« Ich traue seiner Gnaden », Bach lui confie une partie puissamment<br />

expressive et pourtant virtuose, chargée de doubles-cordes et de traits<br />

rapides.<br />

C’est un texte de Salomon Franck qui sert de base à la Cantate Bereitet<br />

die Wege, bereitet die Bahn (Préparez les chemins, préparez la voie),<br />

BWV 132 mais elle date de 7 5, la période de Weimar, et devait servir<br />

le quatrième dimanche de l’Avent. L’orchestration modeste – quatre<br />

solistes, hautbois, violon solo, cordes et continuo – semble presque une<br />

instrumentation de chambre, comme tant de cantates écrites à Weimar.<br />

L’ouvrage comporte trois arias et deux récitatifs, sans aucun chœur ni<br />

d’ouverture ni de conclusion. C’est au hautbois et à la soprano, dans le<br />

registre « colorature », qu’est confiée la tâche de dépeindre, de manière<br />

fort colorée, le texte « Bereitet die Wehe, bereitet die Bahn ».<br />

Le 7 janvier 7 6, Bach écrivit la Cantate Alles nur nach Gottes<br />

Willen (Que la volonté de Dieu se réalise toujours), BWV 72 destinée à<br />

être jouée le troisième dimanche après l’Epiphanie. Certains passages de<br />

l’ouvrage seront repris ultérieurement pour le Gloria de la Messe en sol<br />

mineur, BWV 235. Le texte est de Salomon Frank, le librettiste préféré<br />

de Bach lors de son séjour à Weimar, et auquel il fit maintes fois appel<br />

même une fois installé à Leipzig. Frank utilise un matériau tout à fait<br />

similaire à celui de la Cantate BWV 73 « Herr, wie du willst, so schicks<br />

mit mir » destinée à ce même dimanche de la liturgie. Même la musique<br />

des deux cantates comporte de nombreux points communs, et certains<br />

passages sont délibérément identiques, tel que le passage « Herr, so du<br />

willst » (Seigneur, si tu le veux) de l’arioso n° de la Cantate BWV 72,<br />

en tous points semblable à la mise en musique du même fragment de<br />

texte dans l’aria de basse n° 4 de la Cantate BWV 73. L’ouvrage s’achève<br />

sur le choral « Was mein Gott will, das gscheh allzeit » (Ce que Dieu<br />

veut, que cela arrive).<br />

CD 4 : Cantates, BWV 113 & 42<br />

Herr Jesu Christ, du höchstes Gut, BWV 3, pour le e dimanche<br />

après la Trinité<br />

Am Abend aber desselbigen Sabbats, BWV 4 , destiné au er<br />

dimanche après Pâques<br />

Bach composa la Cantate Herr Jesu Christ, du Höchstes Gut (Seigneur<br />

Jésus-Christ, bien suprême), BWV 113 pour le dimanche 0 août 7 4, le<br />

onzième dimanche après la Trinité. C’est là l’exemple type de la cantate<br />

chorale, où la mélodie de base qui donne son titre à l’ouvrage est utilisé,<br />

à divers degrés, dans rien moins que quatre mouvements. C’est elle qui<br />

ouvre le premier chœur, confiée aux sopranos. Dans le choral suivant,<br />

la même mélodie passe aux altos, sans aucune transformation, même<br />

si elle est fréquemment interrompue par des refrains instrumentaux<br />

présentant des motifs descendants. Certains commentateurs ont vu<br />

dans ces gammes descendantes l’illustration quasiment visuelle des<br />

mots « wer sich selbst erniedrigt » (« celui qui se rabaisse lui-même »).<br />

La mélodie se retrouve ensuite confiée à la basse dans le récitatif suivant<br />

« Jedoch dein heilsam Wort », sur une basse continue particulièrement<br />

vive. Dans le duo n° 7 « Ach Herr, mein Gott », Bach évoque le thème<br />

choral, de manière certes moins visible, avec plus d’ornements. Enfin,<br />

on le retrouve dans toute sa splendeur pour le chœur final.<br />

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