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force de décrire la relation entre Fils et Père et Fils et Saint-Esprit de<br />

manière parfaitement égale. La numérologie a parfois des secrets assez<br />

étonnants…<br />

Concerto n° 1 en ré mineur, BWV 596<br />

Ce concerto appartient à ce groupe de concertos composés par d’autres<br />

mus<strong>ici</strong>ens mais que Bach a arrangés pour le clavecin ou l’orgue au cours<br />

des années 7 3 et 7 4. Le jeune prince Johann Ernst von Sachsen-<br />

Weimar avait passé ses années d’études à Amsterdam où il a dû entendre<br />

bon nombre de musique contemporaine nouvelle, ainsi que les concerts<br />

d’orgue dans les diverses églises de la ville. À son retour à Weimar, il<br />

a certainement souhaité introduire ce genre chez lui, de sorte qu’il a<br />

commandé à Bach et son collègue J. G. Walther des transcriptions de<br />

toute une série de concertos, pour la plupart d’origine italienne. Cette<br />

théorie, certes, ne repose sur aucune preuve tangible mais elle est plus<br />

que plausible. Le Concerto en ré mineur reprend le Concerto, Op. 3 n°<br />

11 de Vivaldi pour deux violons, violoncelle, cordes et basse continue ;<br />

longtemps on a cru que l’arrangement n’était pas de Bach mais de son<br />

fils Wilhelm Friedemann, dont on reconnaît certaines indications<br />

dans le manuscrit. Mais lorsque l’original du Vivaldi fut découvert en<br />

9 , le lien fut définitivement établi et quoi qu’il en soit, le filigrane<br />

sur le manuscrit date des années 7 4- 7 7, une époque à laquelle<br />

Wilhelm Friedemann n’avait qu’entre 5 et huit ans. Les premières<br />

mesures du concerto comportent quelques-unes des rares indications<br />

de registrations de Bach.<br />

Sonate en trio en ut majeur, BWV 529<br />

Voilà la cinquième des six transcriptions élaborées au cours de l’année<br />

9 9, conçues – si l’on en croit Forkel, le premier biographe de Bach<br />

– comme des études pour orgue à l’intention de Wilhelm Friedemann.<br />

Forkel indique également que ces œuvres se prêtent fort bien à une<br />

exécution sur clavecin à pédalier. La Sonate en ut majeur est la plus<br />

longue des six, et son mouvement lent fait également partie d’un autre<br />

manuscrit, en tant que passage lento entre le prélude et la fugue du<br />

Prélude & fugue en ut majeur, BWV 545.<br />

Toccata en mi majeur, BWV 566<br />

Voilà à coup sûr une pièce de la première époque, et dont l’authent<strong>ici</strong>té<br />

a longtemps été mise en doute. Pourtant, il s’agit bien là de l’une des<br />

premières pièces de Bach dans le plus pur style nord-allemand : une<br />

toccata à plusieurs voix, dont le sujet de la dernière fugue reprend, en le<br />

variant, trois mesures du sujet de la première. L’œuvre, que l’on trouve<br />

également dans une version en ut majeur, exprime joie et fête, à telle<br />

enseigne qu’elle mériterait d’être jouée bien plus souvent.<br />

CD 17 : Préludes & Fugues, BWV 534, 543 & 546 – Sonate<br />

en trio, BWV 530 – Partita diverse, BWV 770 – Chorals<br />

BWV 747, 75 , 754, 757, 758 & 76 – Fugue, BWV 580<br />

Prélude & Fugue en do mineur, BWV 546<br />

Partite diverse sopra «Ach, was soll ich Sünder machen ?», BWV<br />

770<br />

Sonate en trio n° 6 en sol majeur, BWV 530<br />

Fugue en ré majeur, BWV 580<br />

O Vater, allmächtiger Gott, BWV 758<br />

O Herre Gott, dein göttliches Wort, BWV 757<br />

Liebster Jesu, wir sind hier, BWV 754<br />

Prélude & Fugue en fa minuer, BWV 534<br />

Christus, der uns selig macht, BWV 747<br />

Jesu, der du meine Seele, BWV 75<br />

Vater unser im Himmelreich, BWV 76<br />

Prélude & Fugue en la mineur, BWV 543<br />

Dans ce seizième et dernier volume des œuvres pour orgue, on<br />

découvrira trois des plus importants Préludes et fugue, à commencer<br />

par le Prélude et Fugue en ut mineur, BWV 546. Le prélude déborde<br />

d’effets tragiques, dont les premiers accents déchirants donnent lieu à<br />

une sorte de dialogue de grande ampleur. La pièce obéit à la forme de<br />

la ritournelle : le premier passage est repris tel quel à la fin, et certains<br />

fragments apparaissent au cours du déroulement du mouvement.<br />

Entre ces apparitions du thème initial, le discours semble parfois<br />

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