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370<br />

Sachsen-Weimar qui, alors qu’il poursuivait ses études en Hollande,<br />

découvrit la musique de Vivaldi dont les nouvelles œuvres paraissaient<br />

alors à Amsterdam ; par ailleurs, il avait pu entendre de nombreux<br />

concerts d’orgue en ville : probablement a-t-il souhaité introduire<br />

cette pratique dès son retour à Weimar. Le répertoire idéal pour de<br />

tels divertissements était naturellement celui des concertos en solo,<br />

à transcrire pour clavier. Bach et son cousin J. G. Walther durent en<br />

écrire à foison, dont une bonne partie nous est encore inconnue.<br />

Selon un manuscrit, le petit Concerto en ut majeur, BWV 595 en un<br />

mouvement est l’œuvre du prince Johann Ernst en personne, mais<br />

l’original est désormais perdu. Parmi les œuvres pour clavecin de<br />

Bach, il existe bien un Concerto BWV 984, en trois mouvements, dont<br />

le premier exploite le même matériau que le présent Concerto, quoi<br />

que sous forme nettement plus succincte. Probablement Bach a-t-il<br />

complété lui-même le mouvement dans un souci d’équilibre musical<br />

et structurel. La pièce présente quelques difficultés d’exécution de par<br />

le fait qu’elle exige constamment de l’organiste qu’il passe d’un clavier<br />

à l’autre.<br />

Indépendant des autres trios, le Trio en ré mineur, BWV 583, indiqué<br />

Adagio, trahit une évidente influence française avec ses innombrables<br />

ornementations en tout genre. La date de composition doit se situer aux<br />

alentours de celle des autres Sonates en trio, à savoir les années 7 0.<br />

S’il est une véritable curiosité dans l’œuvre de Bach, c’est bien le<br />

Pedalexercitium, BWV 598. Si son authent<strong>ici</strong>té a été mise en doute,<br />

le langage musical est bel et bien celui de Bach, d’autant qu’il rappelle<br />

certains passages des Suites pour violoncelle. Le morceau, noté selon<br />

toute évidence à la hâte (par un élève ou par Bach ? Les avis divergent…)<br />

est resté inachevé ; c’est donc l’organiste de l’enregistrement qui a ajouté<br />

deux mesures finales.<br />

Parmi les chorals figurant sur ce disque, Herr Gott, dich loben wir<br />

(Seigneur Dieu, nous te louons), BWV 725, harmonisé à cinq voix, est<br />

destiné à l’orgue accompagnateur pour soutenir le chant des fidèles.<br />

CD 15 : Clavierübung III, BWV 669-685<br />

Praeludium pro organo pleno, BWV 55 /<br />

Kyrie, Gott Vater in Ewigkeit, canto fermo in soprano, à claviers<br />

& pédalier, BWV 669<br />

Christe, aller Welt Trost, canto fermo in tenore, à claviers et<br />

pédalier, BWV 670<br />

Kyrie, Gott heiliger Geist, a 5, canto fermo in basso, cum organo<br />

pleno, BWV 67<br />

Kyrie, Gott Vater in Ewigkeit, alio modo, manualiter, BWV 67<br />

Christe, aller Welt Trost, BWV 673<br />

Kyrie, Gott heiliger Geist, BWV 674<br />

Allein Gott in der Höh’sei Ehr, a 3, canto fermo in alto, BWV 675<br />

Allein Gott in der Höh’sei Ehr, à claviers & pédalier, BWV 676<br />

Fughetta super «Allein Gott in der Höh’ sei Ehr», manualiter,<br />

BWV 677<br />

Dies sind die heil’gen zehn Gebot, à claviers & pédalier, canto<br />

fermo in canone, BWV 678<br />

Dies sind die heil’gen zehn Gebot, BWV 679<br />

Wir glauben all an einen Gott, BWV, 680<br />

Wir glauben all an einen Gott, BWV, 68<br />

Vater unser im Himmelreich, à claviers & pédalier e canto fermo<br />

in canone, BWV 68<br />

Vater unser im Himmelreich, alio modo, manualiter, BWV 683<br />

Christ, unser Herr, zum Jordan kam, à claviers e canto fermo in<br />

pédalier, BWV 684<br />

Christ, unser Herr, zum Jordan kam, alio modo, manualiter, BWV<br />

685<br />

« Troisième volume des Exercices pour clavier comprenant divers préludes<br />

pour orgue d’après le catéchisme et d’autres hymnes ; à l’intention des<br />

mélomanes et particulièrement pour les connaisseurs de telles œuvres,<br />

pour le plaisir de l’esprit, par Johann Sebastian Bach, compositeur à la<br />

Cour Royale de Pologne et la Cour du Prince de Saxe, directeur musical

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