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analystes ont préféré la placer avant la précédente, laissant ainsi les<br />

variations pour clavier d’un côté et celles avec pédalier de l’autre. La<br />

huitième variation, encore une gigue, offre un visage plus tendre que<br />

la précédente : les sauts semblent moins saccadés et moins brutaux. La<br />

neuvième variation revient au principe du trio, avec le cantus firmus au<br />

pédalier, tandis que dans la dixième toute l’œuvre s’amplifie soudain en<br />

un monumental choral sous forme de sarabande. Enfin, le thème éclate<br />

dans toute sa splendeur dans un mouvement solennel à cinq voix, avant<br />

que l’ouvrage s’achève sur un triomphal accord majeur.<br />

Le choral Kirnberger « In dich hab ich gehoffet, Herr » (J’ai mis mon<br />

espoir en toi, Seigneur), BWV 712 n’est pas sans rappeler, par exemple,<br />

la deuxième réalisation du choral « Jesus Christus, unser Heiland »,<br />

BWV 666 (Choral de Leipzig, CD ) : chaque phrase entre en imitation<br />

à chaque voix avant que le cantus firmus ne prenne le dessus dans le<br />

registre de soprano. L’intensité et l’émotion ne cessent de croître au<br />

cours des dernières phrases, exactement comme dans ce BWV 666.<br />

Dans la même veine que l’adaptation précédente, la Fantaisie sur<br />

Jesu meine Freude, BWV 713, en deux volets, est réservée aux seuls<br />

claviers. On entend d’abord une fugue dont le cantus firmus apparaît<br />

en valeurs longues à l’alto ; mais à mi-chemin, le caractère de la pièce<br />

change du tout au tout pour laisser place à un passage homophonique<br />

en 3/8 fait de douces tierces parallèles, sur le troisième verset de « Jesu<br />

meine Freude », d’une manière très similaire au passage analogue du<br />

Motet, BWV 227 – la variation de choral pour orgue est sans doute<br />

la plus ancienne, et a donc servi de modèle au motet –. Le thème<br />

choral disparaît entièrement et la fugue s’achève à la manière d’une<br />

libre fantaisie empruntant quelques tournures aux dernières phrases<br />

du choral. Comme tant d’autres, cette variation de choral s’achève<br />

sur un simple choral harmonisé qui rappelle qu’il s’agit là d’une sorte<br />

d’introduction au chant repris par la congrégation.<br />

Herzlich tut mich verlangen (Je désire de tout cœur), BWV 727 présente<br />

une réalisation simple et expressive, avec le thème choral exposé en<br />

solo au soprano. On a parfois associé ce morceau avec le Orgenbüchlein<br />

mais sa structure, bien moins sophistiquée, rappelle plutôt l’influence<br />

des propres variations de choral de Buxtehude.<br />

Avant la publication de la Neue Bachausgabe, on ne connaissait pas<br />

O Lamm Gottes, unschuldig (sans numéro de BWV). Le morceau, en<br />

3/ et réservé aux claviers, est en deux volets : le premier présentant<br />

le cantus firmus ornementé précédé de nombreuses pré-imitations, le<br />

second, appelé « Choral », une harmonisation à quatre voix mais dont<br />

le thème choral apparaît très ornementé au soprano. La dernière phrase<br />

semble se dissoudre dans une sorte de cadence, peut-être en référence<br />

aux mots « donne-nous ta paix, Ô Jésus ».<br />

CD 12 : Toccata & Fugue, BWV 565 – Concerto, BWV 594<br />

– Prélude & Fugue, BWV 548 – Allein Gott in der Höh’ sei<br />

Ehr, BWV 7 , 7 5, 7 6, 7 7 – Pièces diverses BWV 7 ,<br />

7 5-7 7, 579, 7 8, 0 7a – Chorals BWV 7 , 7 6, 7 8, 765<br />

Toccata et Fugue en ré mineur, BWV 565<br />

Quatre arrangements de «Allein Gott in der Höh’ sei Ehr» : B<strong>ici</strong>nium,<br />

BWV 7 - Fugue, BWV 7 6 - Fugue, BWV 7 7 – Choral, BWV<br />

7 5<br />

Concerto en do majeur, BWV 594 (d’après Antonio Vivaldi,<br />

Concerto en ré majeur RV 08, pour violin, cordes & continuo,<br />

«Grand Mongol»)<br />

Fugue en si mineur (d’après Arcangelo Corelli), BWV 579<br />

Fantasia sopra «Christ lag in Todesbanden», BWV 7 8<br />

Erbarm dich mein, o Herre Gott, BWV 7<br />

Herr Jesu Christ, dich zu uns wend, BWV 7 6<br />

Jesu, meine Zuversicht, BWV 7 8<br />

Wir glauben all an einen Gott, BWV 765<br />

Trio en sol majeur, BWV 0 7a<br />

Prélude & Fugue en mi mineur, BWV 548<br />

Le Prélude et Fugue en mi mineur, BWV 548 est une œuvre d’une<br />

extraordinaire puissance expressive : Philipp Spitta y a vu une sorte<br />

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