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6. Recitativo
Petrus :
Hier ist die Gruft
Johannes :
Und hier der Stein,
Der solche zugedeckt ;
Wo aber wird mein Heiland sein ?
Maria Magdalena :
Er ist vom Tode auferweckt !
Wir trafen einen Engel an,
Der hat uns solches kundgetan.
Petrus :
Hier seh ich mit Vergnügen
Das Schweißtuch abgewickelt liegen.
7. Aria
Petrus :
Sanfte soll mein Todeskummer
Nur ein Schlummer,
Jesu, durch dein Schweißtuch sein.
Ja, das wird mich dort erfrischen
Und die Zähren meiner Pein
Von den Wangen tröstlich wischen.
8. Recitativo
Maria Jacobi, Maria Magdalena :
Indessen seufzen wir
Mit brennender Begier :
Ach, könnt es doch nur bald geschehen,
Den Heiland selbst zu sehen !
9. Aria
Maria Magdalena :
Saget, saget mir geschwinde,
Saget, wo ich Jesum finde,
Welchen meine Seele liebt !
Komm doch, komm, umfasse mich,
Denn mein Herz ist ohne dich
Ganz verwaiset und betrübt.
10. Recitativo
Johannes :
Wir sind erfreut,
Daß unser Jesus wieder lebt,
Und unser Herz,
So erst in Traurigkeit zerflossen und geschwebt,
Vergißt den Schmerz
Und sinnt auf Freudenlieder,
Denn unser Heiland lebet wieder.
11. Chorus
Preis und Dank
Bleibe, Herr, dein Lobgesang !
Höll und Teufel sind bezwungen,
Ihre Pforten sind zerstört ;
Jauchzet, ihr erlösten Zungen,
Daß man es im Himmel hört !
Eröffnet, ihr Himmel, die prächtigen Bogen,
Der Löwe von Juda kömmt siegend gezogen !
12. Chorale
Es hat mit uns nun keinen Not
nichts schadet uns der ewig Tod
Christus, der hat in dieser Schlacht
gesieget und uns frei gemacht.
Cantates profanes
6. Récitatif
Pierre :
Ici est le tombeau
Jean :
Ici est la pierre
Qui l’a refermé,
Mais où peut bien être mon Sauveur ?
Marie Madeleine :
Il s’est réveillé d’entre les morts !
Nous avons rencontré un ange
Qui nous l’a annoncé.
Pierre :
Je vois ici avec joie
Le linceul déployé à terre.
7. Aria
Pierre :
Que mon chagrin mortel
Ne soit qu’un sommeil,
Jésus, grâce à ton linceul.
Oui, il sera mon réconfort
Qui saura essuyer miséricordieusement
Les larmes de mon tourment.
8. Récitatif
Marie, Marie-Madeleine :
Pendant ce temps, nous nous lamentons ici
D’un ardent et brûlant désir
Ah, que ne pouvons-nous bientôt contempler
Le Sauveur Lui-même !
9. Aria
Marie-Madeleine :
Dites-moi, dites-moi vite
Dites où je trouverai Jésus
Qu’adore mon âme !
Viens donc, viens
Etreins-moi,
Car sans toi mon cœur
Est orphelin et attristé.
10. Récitatif
Jean
Nous nous réjouissons
Que notre Jésus soit ressuscité,
Et notre cœur,
Errant et liquéfié de tristesse,
Oublie la douleur
Et ne pense plus qu’à chanter sa joie,
Car notre Sauveur vit à nouveau.
11. Chœur
Que gloire et action de grâces
Restent, Seigneur, ton chant de louanges !
Enfer et démon sont vaincus,
Leur porte détruite ;
Jubilez, langues enfin déliées
Et que l’on vous entende jusqu’au Ciel !
Déployez, ô cieux, l’arc de triomphe resplendissant,
Le Lion de Judée revient triomphant.
12. Choral
La mort éternelle ne nous atteint plus
Et ne peut plus nous nuire.
Le Christ a triomphé dans ce combat
Et nous a ainsi libérés.
Aux côtés de l’opéra, la cantate était la forme musicale la plus en vogue
aux 7 e et 8 e siècles auprès de la population en général. On en trouvait
pour toutes sortes d’occasion ; de cette manière, la musique vocale de
l’ère baroque finit par transcender les limites de la vie de cour et trouver
le chemin des cercles plus humbles. Bach écrivit des cantates en tous
genres tout au long de sa carrière, une musique d’exquise qualité pour
quiconque lui passait commande. En réalité, les cantates ne s’adressaient
pas qu’à ses grands employeurs « institutionnels » (cours et églises, en
particulier) mais également à toute une série de clients « publics » ou
privés pour lesquels il écrivit surtout des œuvres profanes. On pourrait
considérer cela comme uns sorte de service de composition à la
demande, ce en quoi Bach ne faisait d’ailleurs que suivre l’exemple de
ses contemporains.
Bach n’hésita jamais à réutiliser des pièces plus anciennes pour
assembler de nouveaux ouvrages, autant pour ses œuvres sacrées que
pour la musique de tous les jours. Le procédé lui permettait de redonner
une nouvelle vie à certaines de ses compositions qu’il aimait bien et
non forcément pour toujours gagner du temps.
CD 9 : Cantates profanes, BWV 36c, 209 & 203
Schwingt freudig euch empor, BWV 36c, en l’honneur d’un
anniversaire
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