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Ihr mögt meine Schmerzen sagen,
Weil der Mund geschlossen ist.
Und ihr nassen Tränenquellen
Könnt ein sichres Zeugnis stellen,
Wie mein sündlich Herz gebüßt.
Mein Herz ist itzt ein Tränenbrunn,
Die Augen heiße Quellen.
Ach Gott ! wer wird dich doch zufriedenstellen ?
3. Récitatif (soprano)
Doch Gott muß mir genädig sein,
Weil ich das Haupt mit Asche,
Das Angesicht mit Tränen wasche,
Mein Herz in Reu und Leid zerschlage
Und voller Wehmut sage :
Gott sei mir Sünder gnädig !
Ach ja ! sein Herze bricht,
Und meine Seele spricht :
4. Air (soprano)
Tief gebückt und voller Reue
Lieg ich, liebster Gott, vor dir.
Ich bekenne meine Schuld,
Aber habe doch Geduld,
Habe doch Geduld mit mir !
5. Récitatif (soprano)
Auf diese Schmerzensreu
Fällt mir alsdenn dies Trostwort bei :
6. Choral
Ich, dein betrübtes Kind,
Werf alle meine Sünd,
So viel ihr in mir stecken
Und mich so heftig schrecken,
In deine tiefen Wunden,
Da ich stets Heil gefunden.
7. Récitatif (soprano)
Ich lege mich in diese Wunden
Als in den rechten Felsenstein;
Die sollen meine Ruhstatt sein.
In diese will ich mich im Glauben schwingen
Und drauf vergnügt und fröhlich singen.
8. Air (soprano)
Wie freudig ist mein Herz,
Da Gott versöhnet ist
Und mir auf Reu und Leid
Nicht mehr die Seligkeit
Noch auch sein Herz verschließt.
Distribution :
Solo : S. Hautbois, violon I/II, alto, continuo (+
violone et basson)
BWV 200
Bekennen will ich seinen Namen
. Air (alto)
Bekennen will ich seinen Namen,
Er ist der Herr, er ist der Christ,
In welchem aller Völker Samen
Gesegnet und erlöset ist.
Kein Tod raubt mir die Zuversicht :
Der Herr ist meines Lebens Licht.
Distribution :
Solo : A. Violon I/II, continuo
BWV 201
Geschwinde, ihr wirbelnden Winde
Momus (S), Mercurius (A), Tmolus (T.I), Midas
(T.II), Phoebus (B.I), Pan (B.II)
. Coro
Geschwinde,
Ihr wirbelnden Winde,
Auf einmal zusammen zur Höhle hinein!
Daß das Hin-und Widerschallen
Selbst dem Echo mag gefallen
Und den Lüften lieblich sein.
. Recitativo
Phoebus
Und du bist doch so unverschämt und frei,
Mir in das Angesicht zu sagen,
Daß dein Gesang
Viel herrlicher als meiner sei?
Pan
Wie kannst du doch so lange fragen?
Der ganze Wald bewundert meinen Klang;
Das Nymphenchor,
Das mein von mir erfundnes Rohr
Von sieben wohlgesetzten Stufen
Zu tanzen öfters aufgerufen,
Wird dir von selbsten zugestehn:
Pan sint vor allen andern schön.
Phoebus
de dire ma souffrance puisque ma bouche est
fermée.
Et vous, sources mouillées de mes larmes, vous
pouvez apporter le clAir (ténor)émoignage du
repentir de mon coeur pécheur.
Mon coeur n’est plus maintenant qu’une fontaine
de larmes, mes yeux sont des sources brûlantes
Hélas, mon Dieu qui peut se trouver satisfait
devant toi ?
Dieu doit pourtant m’être indulgent parce que je
lave ma tête avec de la cendre et mon visage avec
mes larmes, ainsi mon coeur se brise de repentir et
de douleur et de toute ma tristesse
je m’écrie :
Dieu, montre-toi clément face au pécheur !
Oui vraiment son coeur se brise
Et mon âme dit :
Profondément incliné et plein de repentir, je me
couche devant toi, ô mon Dieu.
Je reconnais ma faute, mais sois patient, sois
patient envers moi !
Dans ce douloureux remords me reviennent alors
ces paroles de réconfort :
Moi, ton enfant affligé, je jette tous mes péchés
dans tes profondes blessures, là où j’ai toujours
trouvé le salut, aussi nombreux, effrayants et
violents qu’ils soient.
Je me couche sur tes plaies comme à l’abri d’une
falaise. Qu’elles soient mon lieu de repos.
Je veux m’y élancer plein de foi et chanter satisfait
et heureux.
Comme mon coeur est joyeux puisque Dieu s’est
réconcilié avec lui et qu’il ne m’interdit plus ni la
félicité, ni son coeur, après mon repentir et ma
peine.
Je veux confesser son nom
Je veux confesser son nom, il est le Seigneur, il
est le Christ par lequel tous les peuples et leurs
descendances sont bénis et sauvés. Pas même la
mort ne peut me ravir cette assurance : le Seigneur
est la lumière de ma vie.
Hâtez-vous, vents tourbillonants
. Choeur
Hâtez-vous
Vents tourbillonants
Tous ensemble dans la caverne !
Que le flot des réverbérations
Soit doux même à Echo
Ainsi qu’aux brises.
. Récitatif
Phoebus
Et tu as l’insolence et l’aplomb
De me dire face à face
Que ton chant
Est plus merveilleux que le mien ?
Pan
Comment peux-tu encore en douter ?
La forêt toute entière admire ma musique.
Le chœur des nymphes,
Appelé à danser par le roseau aux sept tuyaux
Que j’ai découvert
L’admettra sans hésiter :
Pan chante mieux que tous les autres.
Phoebus
Tu as raison pour les nymphes,