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Ehre sei Gott in der Höhe, Friede auf Erden und
den Menschen ein Wohlgefallen.
. Air
Erzähler, ihr Himmel, die Ehre Gottes,
Ihre Feste, verkündet seine Macht.
Doch vergesset nicht dabei
Seine Liebe, seine Treu,
Die er an denen Verlornen vollbracht.
3. Récitatif
O ! Liebe, der kein Lieben gleich :
Der hochgelobte Gottessohn
Verläßt sein Himmelreich;
Ein Prinz verläß dem Königsthron
Und wird ein Knecht
Und als ein armer Mensch geboren,
Damit das menschliche Geschlecht
Nicht ewig sei verloren;
Was wird denn dir,
Mein treuer Jesus, nun dafür ?
4. Air (alto)
O du angenehmer Schatz,
Hebe dich aus denen Krippen
Nimm dafür auf meinen Lippen
Und in meinem Herzen Platz.
5. Récitatif (basse)
Das Kind ist mein,
Und ich bin sein,
Du bist mein alles unter allen
Und außer dir
Soll mir
Kein Gut, kein Kleinod wohlgefallen.
In Mangel hab ich Überfluß,
In Leide
Hab ich Freude,
Bin ich krank, so heilt er mich,
Bin ich schwach, so trägt er mich,
Bin ich verirrt, so sucht er mich,
Und wenn ich falle, hält er mich,
Ja, wenn ich endlich sterben muß,
So bringt er mich zum Himmelsleben;
Geliebter Schatz, durch dich
Wird mir noch auf der Welt der Himmel selbst
gegeben.
6. Air (basse)
Ich lasse dich nicht,
Ich schließe dich ein
Im Herzen durch Lieben und Glauben.
Es soll dich, mein Licht,
Noch Marter, noch Pein,
Ja ! selber die Hölle nicht rauben.
7. Choeur
Wohlan ! so will ich mich
An dich, o Jesu halten,
Und sollte gleich die Welt
In tausend Stücke spalten.
O Jesu, dir, nur dir,
Dir leb ich ganz allein,
Auf dich allein, auf dich,
O Jesu, schlaf ich ein.
Distribution :
Solistes : A B. Choeur : S A T B, traverso I/II,
hautbois d’amour, violon I/II, alto, violoncelle,
basson, continuo
BWV 198
Laß, Fürstin, laß noch einen Strahl
Trauerode
. Chœur
Laß, Fürstin, laß noch einen Strahl
Aus Salems Sterngewölben schießen.
Und sich, mit wieviel Tränengüssen
Umringen wir dein Ehrenmal.
. Récitatif (soprano)
Dein Sachsen, dein bestürztes Meißen
Erstarrt bei deiner Königsgruft;
Das Auge tränt, die Zunge ruft :
Mein Schmerz kann unbeschreiblich heißen !
Hier klagt August und Prinz und Land,
Der Adel ächzt, der Bürger trauert,
Wie hat dich nicht das Volk bedauert,
Sobald es deinen Fall empfand !
3. Air (soprano)
Verstummt, verstummt, ihr holden Saiten !
Kein Ton vermag der Länder Not
Bei ihrer teuren Mutter Tod,
O Schmerzenswort ! recht anzudeuten.
Gloire à Dieu dans les lieux très hauts et paix sur la
terre aux hommes de bonne volonté.
( Luc , 4)
Vous les cieux, racontez la gloire de Dieu
[Ps 9, ]. Votre stabilité proclame son pouvoir.
Mais n’oubliez pas non plus sa fidélité et son amour
qui s’accomplissent pour les perdus.
Ô amour, à nul autre pareil : le Fils tant loué de
Dieu abandonne son royaume. Un prince abandonne
son trône de roi et devient
un serviteur.
Né comme un pauvre homme, pour que l’être
humain ne soit pas à jamais perdu.
Simplement pour cela, que t’arrive-t-il fidèle
Jésus ?
Ô toi agréable trésor, quitte donc ta crèche et viens
prendre place sur mes lèvres et dans
mon coeur.
Cet enfant est à moi et je suis à lui, tu es mon tout
et en dehors de toi, il n’y a aucun bien, aucun bijou
qui me plaise. Dans le besoin, comme dans l’abondance,
dans la tristesse, j’ai ma joie. Je suis malade,
il me soigne; je suis faible, il me porte. Je suis
perdu, il me cherche; et si je tombe, il me retient, et
enfin si je dois mourir, il m’emporte jusqu’au ciel.
Trésor tant aimé, par toi le ciel s’est donné luimême
au monde.
Je ne t’abandonne pas, je t’enferme dans mon
coeur par l’amour et la foi. Oui, ni la torture, ni la
souffrance, ni même l’enfer lui-même ne doit me
voler ma lumière.
Ainsi, je veux me tenir à tes côtés, Jésus.
Et même si le monde éclate en mille morceaux,
pour toi seulement, et pour toi seul je veux vivre.
Sur toi seulement et sur toi seul, je veux m’endormir.
Laisse, princesse, laisse encore un rayon
Ode funèbre
Laisse, princesse, laisse encore un rayon de la voûte
étoilée de Salem fondre sur nous.
Et entourer avec tant de larmes de reconnaissance,
ton souvenir.
Ta Saxe, ta Misnie consternée sont arrêtés sur ta
tombe royale . L’oeil pleure, la langue crie : ma
douleur ne peut se décrire ! Ici se lamente Auguste,
le prince et le pays entier, la noblesse gémit,
les bourgeois s’attristent. Combien le peuple te
regrette, depuis qu’il a appris ta mort !
Taisez-vous, taisez-vous cordes gracieuses !
Aucune musique ne peut véritablement exprimer
la souffrance de notre pays à la mort de sa
précieuse mère.