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peut caractériser l’ouvrage de « série de variations contrapuntiques ».<br />

On y trouve deux Ricercares pour clavecin (autrement dit, des fugues ;<br />

l’une à trois parties, l’autre à six parties), et dix canons de différents<br />

genres, ainsi qu’une sonate en trio en quatre mouvements pour flûte,<br />

violon et basse continue. Chacune de ces pièces exploite le thème de<br />

Frédéric II. Selon la tradition, Bach avait improvisé le Ricercare à trois<br />

voix sur place, devant le roi. Quant à la Sonate en ut mineur, qui fait<br />

appel entre autres à la flûte, elle représente un hommage évident au<br />

royal flûtiste. Le « Thema Regium » (thème royal) se retrouve dans<br />

les quatre mouvements, soit au titre de cantus firmus strict – dans<br />

l’Allegro –, soit sous forme d’évocation du motif. Cette sonate en trio est<br />

l’exemple parfait de la dernière manière de Bach, où une technique de<br />

contrepoint impeccable sert d’appui à d’amples phrases portant lyriques<br />

et émouvantes.<br />

Loin d’être des apocryphes, les Canons, BWV 1072-1078 & Canon a 2<br />

sans n° de BWV, bien que très courts, sont de véritables petits bijoux<br />

d’écriture et souvent d’étonnants tours de force dont le parfait naturel<br />

musical cache une immense complexité technique. Les Canons, BWV<br />

1076, 1077 et 1078 datent même de la fin de la vie du compositeur –<br />

747 à 749 – ; il les a conçus comme petits cadeaux à des personnalités<br />

marquantes de la société érudite de Leipzig à une époque où il n’avait<br />

plus rien ni à prouver, ni à soll<strong>ici</strong>ter. Notons que c’est le BWV 1076 que<br />

Bach tient à la main dans le célèbre portrait de lui qu’a fait Elias Gottlieb<br />

Hausmann.<br />

Veschiedene Canones über die ersten Fundamental-Noten der Aria<br />

aux den Goldberg-Variationen (Canons variés sur les 8 premières<br />

notes de basse de l’aria des Variations Goldberg), BWV 087<br />

Ce n’est qu’en 974 que l’on redécouvrit à Strasbourg un des seize<br />

exemplaires de l’édition de 74 des Variations Goldberg ; mais cet<br />

exemplaire était rien moins que celui, personnel, de Bach ; pour preuve,<br />

outre de nombreuses annotations manuscrites dans les Variations,<br />

cette dernière page gribouillée de manuscrits autographes, comportant<br />

quatorze canons sur le thème de basse des Variations. Quatorze, en<br />

accord avec le code de la « Guematria cabalistique », selon lequel A= ,<br />

B= , C=3 etc., représente le total des lettres du nom de BACH – le<br />

même nombre que celui des Contrapunctus de L’Art de la fugue…. Sur<br />

ces 4 canons, douze étaient totalement inconnus ; le plus célèbre des<br />

deux déjà connus était naturellement le Canon triplex, figurant sur le<br />

célèbre tableau de Gottfried Hausmann représentant Bach tenant un<br />

manuscrit à la main ; ce morceau est également connu sous le BWV<br />

076, et à ce titre est présenté sur ce même CD dans la série des Canons<br />

07 - 078 ! Loin d’être des anecdotes musicales, ces quatorze pièces<br />

sont d’invraisemblables trésors d’ingéniosité, exercices fondateurs des<br />

canons encore plus complexes – car plus longs – de L’Offrande musicale.<br />

Il convient donc de les considérer comme une visite de laboratoire d’un<br />

génie de la construction musicale.<br />

CD 20 / 21 : Sonates pour clavecin & violon, BWV 0 4-<br />

0 9<br />

N° en si mineur, BWV 0 4<br />

N° en la majeur, BWV 0 5<br />

N° 3 en mi majeur, BWV 0 6<br />

N° 4 en ut mineur, BWV 0 7<br />

N° 5 en fa mineur, BWV 0 8<br />

N° 6 en sol majeur, BWV 0 9<br />

Appendice I : 3 e mouvement de la Sonate n° 6, BWV 0 9a,<br />

ère version<br />

Appendice II : 4 e mouvement de la Sonate n° 6, BWV 0 9,<br />

ère version<br />

Si Bach nous est connu aujourd’hui, en termes de fonction sociale, c’est<br />

comme le Kantor de l’église Saint-Thomas de Leipzig. À partir de 7 3<br />

et pendant 6 ans, il fut responsable de toute la musique sacrée pour les<br />

dimanches et les fêtes religieuses auprès des quatre principales églises de<br />

Leipzig. Au cours des trente dernières années, de nouveaux aspects de sa<br />

vie et de son travail à Leipzig ont été dévoilés. Ainsi, il semble maintenant<br />

acquis qu’il écrivit à Leipzig bien plus de musique de chambre que ce<br />

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