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sich freuen
Ihr aber werdet traurig sein.
Doch eure Traurigkeit soll in Freude verkehret
werden.
. Récitatif (ténor)
Wer sollte nicht in Klagen untergehn,
Wenn uns der Liebste wird entrissen ?
Der Seelen Heil, die Zuflucht kranker Herzen
Acht nicht auf unsre Schmerzen.
3. Air (alto)
Kein Arzt ist außer dir zu finden,
Ich suche durch ganz Gilead;
Wer heilt die Wunden meiner Sünden,
Weil man hier keinen Balsam hat ?
Verbirgst du dich, so muß ich sterben.
Erbarme dich, ach, höre doch !
Du suchest ja nicht mein Verderben,
Wohlan, so hofft mein Herze noch.
4. Récitatif (alto)
Du wirst mich nach der Angst auch wiederum
erquicken;
So will ich mich zu deiner Ankunft schicken,
Ich traue dem Verheißungswort,
Daß meine Traurigkeit
In Freude soll verkehret werden.
5. Air (ténor)
Erholet euch, betrübte Sinnen,
Ihr tut euch selber allzu weh.
Laßt von dem traurigen Beginnen,
Eh ich in Tränen untergeh,
Mein Jesus läßt sich wieder sehen,
O Freude, der nichts gleichen kann !
Wie wohl ist mir dadurch geschehen,
Nimm, nimm mein Herz zum Opfer an !
6. Choral
Ich hab dich einen Augenblick,
O liebes Kind, verlassen;
Sieh aber, sieh, mit großem Glück
Und Trost ohn alle Maßen
Will ich dir schon die Freudenkron
Aufsetzen und verehren;
Dein kurzes Leid soll sich in Freud
Und ewig Wohl verkehren.
Distribution :
Solistes : A T. Choeur : S A T B, trompette, flûte
piccolo, traverso, hautbois d’amour I/II, violon I/II,
alto, continuo
BWV 104
Du Hirte Israel, höre
. Chœur
Du Hirte Israel, höre der du Joseph hütest wie der
Schafe, erscheine, der du sitzest über Cherubim.
. Récitatif (ténor)
Der höchste Hirte sorgt vor mich,
Was nützen meine Sorgen ?
Es wird ja alle Morgen
Des Hirten Güte neu.
Mein Herz, so fasse dich,
Gott ist getreu.
3. Air (ténor)
Verbirgt mein Hirte sich zu lange,
Macht mir die Wüste allzu bange,
Mein schwacher Schritt eilt dennoch fort.
Mein Mund schreit nach dir,
Und du, mein Hirte, wirkst in mir
Ein gläubig Abba durch dein Wort.
4. Récitatif (basse)
Ja, dieses Wort ist meiner Seelen Speise,
Ein Labsal meiner Brust,
Die Weide, die ich meine Lust,
Des Himmels Vorschmack, ja mein alles heiße.
Ach ! sammle nur, o guter Hirte,
Uns Arme und Verirrte;
Ach laß den Weg nur bald geendet sein
Und führe uns in deinen Schafstall ein !
5. Air (basse)
Beglückte Herde, Jesu Schafe,
Die Welt ist euch ein Himmelreich.
Hier schmeckt ihr Jesu Güte schon
Und hoffet noch des Glaubens Lohn
Nach einem sanften Todesschlafe.
6. Choral
Der Herr ist mein getreuer Hirt,
dem ich mich ganz vertraue,
Zu Weid er mich, sein Schäflein, führt,
Auf schöner grünen Aue,
et vous lamenter tandis que le monde
se réjouira.
Basse puis choeur : Vous serez affligés mais votre
affliction tournera en joie. (Jn 6, 0)
Qui ne se répandrait pas en plaintes quand un être
aimé nous est arraché ? Lui, le salut de nos âmes,
le refuge des coeurs affligés ne ferait pas attention
à notre douleur.
On ne peut trouver d’autres médecins que toi, je
cherche partout dans Galaad. Qui a guéri les blessures
de mes péchés parce qu’ici aucun baume ne
le pouvait ? Si tu te dérobes, alors je dois mourir.
Aie pitié, écoutes-moi ! Tu ne cherches tout de
même pas ma perte ? Voilà pourquoi mon coeur
espère encore. (cf. BWV 5, Jérémie 46, )
Tu me réconforteras à nouveau après ma peur;
voilà pourquoi je me prépare à ton retour, j’ai
confiance en la promesse de cette parole :
« Que mon affliction tournera en joie !
Redressez-vous, pensées abattues, vous vous affligez
vous-même. Laissez donc vos commencements
de douleurs avant que je ne fonde en pleurs, car
Jésus est déjà à nouveau là.
Ô joie à nulle autre pareille !
Mais quel bonheur m’arrive ainsi, allez prends mon
coeur en offrande !
Je ne t’ai abandonné qu’un instant, toi mon enfant.
Mais vois maintenant avec un grand bonheur,
et un réconfort sans commune mesure, je t’offre
et dépose déjà sur ta tête la couronne de joie. Ta
courte douleur se change déjà en joie et en bienêtre
éternel.
Toi berger d’Israël, écoute
Toi, berger d’Israël écoute, toi qui protège Joseph
comme un troupeau, apparaît, toi qui trône sur les
anges. (Psaume 80. )
Le bon berger veille sur moi, que m’importent
mes soucis ? Car tous les matins le bon berger
renouvelle ses bontés et mon coeur réaffirme :
Dieu est fidèle.
Que mon berger s’éloigne de moi trop longtemps
et le désert de suite me rend anxieux, j’avance
néanmoins d’un pas faible. Je me mets alors à crier
à toi, et toi, mon berger et tu fais retentir en moi un
formidable « Père » au travers de ta parole.
Oui, ce mot est la nourriture de mon âme le réconfort
de mon souffle, le pâturage que tout en moi
appelle déjà, avec plaisir, l’avant-goût du ciel.
Ô bon berger, rassemble-nous, nous les pauvres et
les affligés et conduis-nous sur ce chemin qui nous
fera bientôt entrer dans ton étable.
Heureux troupeau, brebis de Jésus, le monde est
pour vous un royaume des Cieux, car ici on goûte
déjà aux bontés du Christ, et on espère déjà le
salaire de la foi après le doux sommeil de la mort.
Le Seigneur est mon berger fidèle en qui je me
confie. Il me conduit avec ses agneaux au pâturage,
dans de vertes prairies. Il me conduit jusqu’à l’eau
fraîche pour désaltérer mon âme avec force au