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. Air (duo : soprano, basse)
Wer mich liebet, der wird mein Wort halten, und
mein Vater wird ihn lieben, und wir werden zu
ihm kommen und Wohnung bei ihm machen.
. Récitatif (soprano)
O, was sind das vor Ehren,
Worzu uns Jesus setzt ?
Der uns so würdig schätzt,
Daß er verheißt,
Samt Vater und dem heilgen Geist
In unsern Herzen einzukehren.
O, was sind das vor Ehren ?
Der Mensch ist Staub,
Der Eitelkeit ihr Raub,
Der Müh und Arbeit Trauerspiel
Und alles Elends Zweck und Ziel.
Wie nun ? Der Allerhöchste spricht,
Er will in unsern Seelen
Die Wohnung sich erwählen.
Ach, was tut Gottes Liebe nicht ?
Ach, daß doch, wie er wollte,
Ihn auch ein jeder lieben sollte.
3. Choral
Komm, Heiliger Geist, Herre Gott,
Erfüll mit deiner Gnaden Gut
Deiner Gläubigen Herz, Mut und Sinn.
Dein brünstig Lieb entzünd in ihn’n.
O Herr, durch deines Lichtes Glanz
Zu dem Glauben versammlet hast
Das Volk aus aller Welt Zungen;
Das sei dir, Herr, zu Lob gesungen.
Alleluja, alleluja !
4. Air (basse)
Die Welt mit allen Königreichen,
Die Welt mit aller Herrlichkeit
Kann dieser Herrlichkeit nicht gleichen,
Womit uns unser Gott erfreut :
Daß er in unsern Herzen thronet
Und wie in einem Himmel wohnet.
Ach Gott, wie selig sind wir doch,
Wie selig werden wir erst noch,
Wenn wir nach dieser Zeit der Erden
Bei dir im Himmel wohnen werden.
Distribution :
Solistes : S B. Choeur : S A T B, trompette I/II,
timbales, violon I/II, alto, continuo
BWV 60
O Ewigkeit, du Donnerwort II
. Air (ténor) et Choral (alto)
O Ewigkeit, du Donnerwort,
O Schwert, das durch die Seele bohrt,
O Anfang sonder Ende !
O Ewigkeit, Zeit ohne Zeit,
Ich weiß vor großer Traurigkeit
Nicht, wo ich mich hinwende
Mein ganz erschrocknes Herze bebt
Daß mir die Zung am Gaumen klebt.
Herr, ich warte auf dein Heil.
. Récitatif (alto, tenor)
Alt : O schwerer Gang zum letzten Kampf und
Streite !
Tenor : Mein Beistand ist schon da,
Mein Heiland steht mir ja
Mit Trost zur Seite.
Alt : Die Todesangst, der letzte Schmerz
Ereilt und überfällt mein Herz
Und martert diese Glieder.
Tenor : Ich lege diesen Leib vor Gott zum Opfer
nieder.
Ist gleich der Trübsal Feuer heiß,
Genung, es reinigt mich zu Gottes Preis.
Alt : Doch nun wird sich der Sünden große Schuld
vor mein Gesichte stellen.
Tenor : Gott wird deswegen doch kein Todesurteil
fällen.
Er gibt ein Ende den Versuchungsplagen,
Daß man sie kann ertragen.
3. Air (duo : alto, basse)
Alt : Mein letztes Lager will mich schrecken,
Tenor : Mich wird des Heilands Hand bedecken,
Alt : Des Glaubens Schwachheit sinket fast,
Tenor : Mein Jesus trägt mit mir die Last.
Alt : Das offne Grab sieht greulich aus,
Tenor : Es wird mir doch ein Friedenshaus.
4. Récitatif (alto) et Arioso (basse)
Alt : Der Tod bleibt doch der menschlichen Natur
verhasst und reißet fast die Hoffnung ganz zu
Boden.
Baß : Selig sind die Toten;
Alt : Ach ! aber ach, wieviel Gefahr stellt sich der
Seele dar, den Sterbeweg zu gehen !
Vielleicht wird ihr der Höllenrachen den Tod
erschrecklich machen, wenn er sie zu verschlingen
Celui qui m’aime gardera ma parole et mon Père
l’aimera. Et nous viendrons à lui et nous établirons
chez lui notre demeure. (Jean 4, 3)
Ô qu’est-ce donc cet honneur que Jésus nous accorde
lorsqu’il nous estime assez dignes pour nous
promettre de s’établir en nos coeurs en compagnie
du Père et du Saint-Esprit !
Qu’est-ce donc que cet honneur ?
L’homme est poussière, la vanité, sa proie,
Son travail et sa peine sont un triste spectacle, et
n’ont pour but et arrivée que la misère.
Comment donc ? Le Très-Haut parle, il veut élire
demeure en nos âmes.
Ah, de quoi l’amour de Dieu n’est-il pas capable ?
Ah, qu’il en soit donc comme il le veut et que
chacun l’aime en retour !
Viens, Esprit Saint, Seigneur Dieu !
Emplis du bien qu’est ta grâce le coeur, l’esprit et
les sens de tes fidèles. Allume en eux ton amour
fervent. Ô Seigneur, par l’éclat de ta lumière tu as
rassemblé dans la foi, un peuple parlant toutes les
langues du monde.
Que ta louange en soit chantée, Seigneur !
Alléluia ! Alléluia !
Le monde avec tous ses royaumes, le monde avec
toute sa splendeur ne peut pas égaler la tienne,
celle par laquelle notre Dieu nous réjouit : qu’elle
règne en nos coeurs et y habite comme dans un
ciel.
Ah Dieu, nous sommes déjà tellement heureux !
Nous le serons encore plus lorsqu’ après ce temps
passé sur la terre, nous demeurerons chez toi,
au ciel.
Ô Eternité, parole redoutable
Ô Eternité, parole redoutable, épée qui transperce
l’âme, commencement sans fin ! Ô Eternité, temps
intemporel, je ne sais pas face à une si grande tristesse
vers qui me tourner, tout mon coeur terrifié
tremble à coller ma langue au palais.
Seigneur, j’attends ton salut.
Alto : Quel terrible chemin pour l’ultime combat et
la dernière lutte !
Ténor : Mon secours est déjà là, mon Sauveur se
tient à mes côtés avec son réconfort.
Alto : L’angoisse de la mort, la dernière douleur
étreint et surprend mon coeur, martyrisant mon
corps
Ténor : Je dépose ce corps devant Dieu en sacrifice.
Que tu l’appelles le feu du désespoir, il est suffisant
car il me purifie au prix de Dieu.
Alto : Ainsi maintenant les péchés de ma si grande
faute viennent se placer devant moi.
Ténor : Dieu n’en fera pas pour autant tomber sur
toi un jugement fatal. Il met un terme aux tourments
afin que nous puissions les supporter.
Alto : Ma dernière couche m’effraie
Ténor : La main du Seigneur me couvrira
Alto : La faiblesse de ma foi chancelle rapidement
Ténor : Mon Jésus porte le fardeau avec moi.
Alto : La tombe ouverte me paraît horrible
Ténor : C’est pourtant un havre de paix.
Alto : La mort reste haïe par la nature humaine et a
vite fait de terrasser l’espérance.
Basse : Bienheureux les morts ;
Alto : Hélas, mais hélas à combien de périls l’âme
n’est-elle pas exposée en prenant le chemin de la
mort ! Peut-être le gouffre de l’enfer lui rend-il la
mort effrayante quand il cherchera à l’engloutir.
Mais peut-être est-elle déjà condamnée à la torture