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3. Air (alto)
Wer Sünde tut, der ist vom Teufel,
Denn dieser hat sie aufgebracht.
Doch wenn man ihren schnöden Banden
Mit rechter Andacht widerstanden,
Hat sie sich gleich davongemacht.
Distribution :
Solo : A, violon I/II, alto I/II, continuo
BWV 55
Ich armer Mensch, ich Sündenknecht
. Air (ténor)
Ich armer Mensch, ich Sündenknecht,
Ich geh vor Gottes Angesichte
Mit Furcht und Zittern zum Gerichte.
Er ist gerecht, ich ungerecht.
Ich armer Mensch, ich Sündenknecht !
. Récitatif (ténor)
Ich habe wider Gott gehandelt
Und bin demselben Pfad,
Den er mir vorgeschrieben hat,
Nicht nachgewandelt.
Wohin ? soll ich der Morgenröte Flügel
Zu meiner Flucht erkiesen,
Die mich zum letzten Meere wiesen,
So wird mich doch die Hand des Allerhöchsten
finden
Und mir die Sündenrute binden.
Ach ja !
Wenn gleich die Höll ein Bette
Vor mich und meine Sünden hätte,
So wäre doch der Grimm des Höchsten da.
Die Erde schützt mich nicht,
Sie droht mich Scheusal zu verschlingen;
Und will ich mich zum Himmel schwingen,
Da wohnet Gott, der mir das Urteil spricht.
3. Air (ténor)
Erbarme dich !
Laß die Tränen dich erweichen,
Laß sie dir zu Herzen reichen;
Laß um Jesu Christi willen
Deinen Zorn des Eifers stillen !
Erbarme dich !
4. Récitatif (ténor)
Erbarme dich !
Jedoch nun
Tröst ich mich,
Ich will nicht für Gerichte stehen
Und lieber vor dem Gnadenthron
Zu meinem frommen Vater gehen.
Ich halt ihm seinen Sohn,
Sein Leiden, sein Erlösen für,
Wie er für meine Schuld
Bezahlet und genug getan,
Und bitt ihn um Geduld,
Hinfüro will ich’s nicht mehr tun.
So nimmt mich Gott zu Gnaden wieder an.
5. Choral
Bin ich gleich von dir gewichen,
Stell ich mich doch wieder ein;
Hat uns doch dein Sohn verglichen
Durch sein Angst und Todespein.
Ich verleugne nicht die Schuld,
Aber deine Gnad und Huld
Ist viel größer als die Sünde,
Die ich stets bei mir befinde.
Distribution :
Solo : T. Choeur : S A T B, traverso, hautbois
d’amour, violon I/II, alto, continuo
BWV 56
Ich will den Kreuzstab gerne tragen
. Air (basse)
Ich will den Kreuzstab gerne tragen,
Er kömmt von Gottes lieber Hand,
Der führet mich nach meinen Plagen
Zu Gott, in das gelobte Land.
Da leg ich den Kummer auf einmal ins Grab,
Da wischt mir die Tränen mein Heiland selbst ab.
. Récitatif (basse)
Mein Wandel auf der Welt
Ist einer Schiffahrt gleich :
Betrübnis, Kreuz und Not
Sind Wellen, welche mich bedecken
Und auf den Tod
Mich täglich schrecken;
Mein Anker aber, der mich hält,
Ist die Barmherzigkeit,
Womit mein Gott mich oft erfreut.
Der rufet so zu mir :
Ich bin bei dir,
Ich will dich nicht verlassen noch versäumen !
Und wenn das wütenvolle Schäumen
Celui qui se livre au péché appartient à son auteur
car c’est dernier qui l’a en fait engendré.
Et pourtant lorsque l’on sait faire face
à ses attaques grossières avec un esprit droit,
il ne tarde pas à décamper.
Moi, pauvre homme, moi, serviteur du péché
Moi, pauvre homme, moi, serviteur du péché, je
me présente avec crainte devant la face de Dieu
et comparais en tremblant devant son tribunal. Il
est juste, je ne le suis pas, moi, l’homme, serviteur
du péché.
J’ai transgressé la volonté de Dieu et je n’ai pas suivi
le chemin qu’il m’a indiqué. Je ne l’ai pas suivi.
Où aller ? dois-je prendre la fuite sur les ailes de
l’aurore et atteindre la mer la plus lointaine où
la main du tout-puissant me retrouvera quand
même et m’infligera ma peine ? Hélas, quand bien
même ce serait l’enfer qui m’accueillerait, moi et
mes péchés, la colère de mon Dieu y serait aussi.
La terre même ne peut me protéger, elle ne saurait
que m’engloutir. Il ne me reste plus qu’à me tourner
vers le ciel, là où dieu habite pour qu’il prononce
sa sentence.
Pardonnes-moi ! laisse-toi attendrir par mes
larmes ! laisse-les atteindre ton coeur ! Laisse,
par Jésus-christ, l’ardeur de ta colère s’apaiser !
Pardonne-moi !
Pardonnes-moi ! Néanmoins, maintenant j’ai
confiance, je ne me tiendrai pas devant un tribunal
mais devant le trône de grâce de mon Père. Je
lui présenterai son propre Fils, sa souffrance, sa
rédemption, tout ce qu’il a fait et suffisamment
payé pour mes fautes. Je lui demanderai alors son
indulgence, ne voulant plus désormais retomber
dans le péché et ainsi Dieu me reprendra en grâce.
Si je me suis quelque peu écarté de toi, je reviens
cependant à nouveau vers toi ; ton Fils ne nous a
t-il pas racheté par sa peur et les souffrances de
sa mort ?
Je ne nie pas ma culpabilité, mais ta grâce et ta
clémence, bien plus grandes que mes fautes, je les
retrouve toujours près de moi.
Je tiendrais volontiers le bois de la croix
Je tiendrais volontiers le bois de la croix, il vient de
la main aimante de Dieu qui me conduit à lui après
toutes mes misères dans le pays bien-aimé. Là je
laisserai dans la tombe toutes mes peines, là mon
sauveur lui-même me sèchera mes larmes.
Mon passage sur cette terre est semblable à une
traversée maritime : soucis, croix et souffrance sont
les vagues qui me submergent et me font craindre
la mort chaque jour. Mais l’ancre qui me retient
c’est la miséricorde par laquelle mon Dieu me
réjouit si souvent quand il me crie : je suis près de
toi ; je ne te laisse, ni ne t’abandonne !
Et quand l’écume rageuse aura fini, alors je
quitterai le navire pour entrer dans ma ville qui
est le royaume des cieux où tous les bienheureux y
viendront allégés de leurs soucis.