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Existe-t-il une corrélation entre l'intelligence émotionnelle ... - Accueil

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variab<strong>il</strong>ité du test-retest des patients dépressifs peut donc être un reflet des effets de la<br />

médication (Debener, 2001).<br />

Allen et al. (2004) ont mesuré la stab<strong>il</strong>ité de l’asymétrie EEG frontale chez des<br />

personnes dépressives non médicamentées. Ils ont observé <strong>une</strong> stab<strong>il</strong>ité « trait-like » de<br />

l’asymétrie EEG frontale à travers le temps et à travers le degré de sévérité des<br />

symptômes dépressifs (Coan et Allen, 2004).<br />

Finalement, Debener (2000), ainsi que Allen et al. (2004), ont donc observé que des<br />

changements de l’asymétrie frontale ne peuvent être expliqués par le statut clinique ou<br />

l’humeur du moment des patients.<br />

En ce qui concerne d’autres pathologies :<br />

Plusieurs recherches se sont basées sur d’autres pathologies que la dépression. Selon<br />

le modèle de Davidson, <strong>une</strong> activité droite élevée devrait être associée à des émotions<br />

reliées à l’évitement (par exemple, la peur et le dégoût). Cette activité EEG frontale<br />

droite, plus importante, a (par exemple) pu être associée aux troubles paniques<br />

(Wiedemann, 1999) et à la phobie sociale (Davidson et al., 2000 ;Coan et Allen,<br />

2004). 16<br />

3.4.5. Etudes qui examinent les changements d’asymétrie comme fonction de la<br />

variation de l’émotion<br />

Le modèle de Davidson postule que les personnes qui éprouvent <strong>une</strong> humeur<br />

négative accompagnée de réactions d’évitement (par exemple, la peur ou le dégoût)<br />

devraient montrer <strong>une</strong> activité EEG frontale droite plus importante. Au contraire, les<br />

personnes qui éprouvent des émotions positives accompagnées de comportements<br />

d’approche devraient montrer <strong>une</strong> activité frontale gauche plus importante (Davidson,<br />

1995). La même hypothèse devrait se vérifier grâce à la manipulation de l’asymétrie à<br />

l’aide de stimuli émotionnels spécifiques (Debener, 2001, Coan et Allen, 2004). Les<br />

changements dans l’asymétrie EEG peuvent être modifiés par des stimuli émotionnels,<br />

mais seulement si l’asymétrie est un « trait stable » et un état (Coan et Allen, 2004).<br />

16 Pour un résumé des études veu<strong>il</strong>lez consulter le tableau 8 de l’annexe B.<br />

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