24.06.2013 Views

Existe-t-il une corrélation entre l'intelligence émotionnelle ... - Accueil

Existe-t-il une corrélation entre l'intelligence émotionnelle ... - Accueil

Existe-t-il une corrélation entre l'intelligence émotionnelle ... - Accueil

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

3.3.2 IRM-fonctionnelle<br />

Dalton, Kalin et Davidson (2002) ont observé que le cortex préfrontal droit est<br />

activé pendant <strong>une</strong> menace (Jackson et al., 2003). Ochsner et al. (2000) ont de leur côté<br />

constaté que l’activité préfrontale gauche augmente lorsque les participants doivent<br />

réguler leurs réactions <strong>émotionnelle</strong>s face à <strong>une</strong> scène fortement négative (Jackson et<br />

al., 2003).<br />

Ochsner et al. (2004) ont aussi démontré qu’en fonction du type de régulation<br />

effectuée, le cortex préfrontal gauche ou droit est activé : la régulation vers le haut (up-<br />

regulation) recrute uniquement les régions du cortex préfrontal gauche impliquées dans<br />

la récupération des connaissances <strong>émotionnelle</strong>s. La régulation vers le bas (down-<br />

regulation) recrute, elle, uniquement les régions du cortex préfrontal droit impliquées<br />

dans l’inhibition comportementale. Ceci implique donc que les cortex préfrontaux<br />

gauche et droit sont impliqués dans des processus distincts de régulation d’émotions. 11<br />

3.3.3. Etudes électromyographiques<br />

Un out<strong>il</strong> nécessaire afin d'étudier les réponses affectives au f<strong>il</strong> du temps est la mesure<br />

électromyographique, c’est-à-dire la mesure de l’amplitude du clignement des yeux<br />

(« eye blink » ou « startle reflex »). Jackson et al ., (2003) ont, par exemple, mesuré la<br />

magnitude du « startle » pendant et après la présentation d’images de valence affective<br />

ou neutre. Leur hypothèse se basait sur l’idée que l’amplitude du « startle » après la<br />

présentation du stimulus devait refléter la régulation <strong>émotionnelle</strong> et l’amplitude durant<br />

la présentation de la réactivité initiale. Les sujets avec <strong>une</strong> asymétrie EEG frontale<br />

gauche (en baseline) montrent ainsi <strong>une</strong> amplitude du « startle » atténuée après la<br />

présentation d’images à valence négative. Ceci indique donc que les sujets avec<br />

asymétrie gauche récupèrent plus vite suite à un événement aversif (Jackson et al.,<br />

2003). 12<br />

11 Pour un résumé des études veu<strong>il</strong>lez consulter le tableau 4 de l’annexe B.<br />

12 Pour un résumé des études veu<strong>il</strong>lez consulter le tableau 5 de l’annexe B.<br />

38

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!