Existe-t-il une corrélation entre l'intelligence émotionnelle ... - Accueil
Existe-t-il une corrélation entre l'intelligence émotionnelle ... - Accueil
Existe-t-il une corrélation entre l'intelligence émotionnelle ... - Accueil
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
de la mettre en pratique le moment venu (Brody, 2004 ; cité par Mikolajczak, en<br />
préparation).<br />
• Enfin, le test mesure la performance maximale du sujet et véhicule l’idée que le<br />
plus est toujours le mieux. Or, face à cela, la théorie de Mayer et Salovey (1997)<br />
stipule précisément le contraire : l’identification et la régulation des émotions<br />
doivent être réalisées de manière flexible (Mikolajczak, en préparation).<br />
2.2. L’intelligence <strong>émotionnelle</strong> comme trait de personnalité<br />
Les principaux auteurs trava<strong>il</strong>lant dans cette perspective sont Goleman, Bar-on et<br />
Petrides & Furnham. Ces trois auteurs considèrent l’intelligence <strong>émotionnelle</strong> non pas<br />
comme <strong>une</strong> forme d’intelligence parmi d’autres mais comme un ensemble de traits de<br />
personnalité. Cette section consiste en <strong>une</strong> brève explication des conceptualisations de<br />
l’intelligence <strong>émotionnelle</strong> selon les différents auteurs. Notre étude s’appuyant sur <strong>une</strong><br />
mesure de l’intelligence <strong>émotionnelle</strong> à l’aide du TEIQue (instrument de mesure de<br />
Petrides et Furnham, 2003), <strong>une</strong> description déta<strong>il</strong>lée de ces propriétés psychométriques,<br />
ainsi qu’<strong>une</strong> justification de notre choix seront apportées.<br />
2.2.1. Goleman<br />
Mondialement connu pour son best-seller intitulé « Emotional Intelligence »,<br />
Goleman a fortement contribué à la diffusion du concept d’intelligence <strong>émotionnelle</strong><br />
auprès du grand public.<br />
Goleman définit lui-même l’intelligence <strong>émotionnelle</strong> comme étant composée de<br />
cinq aptitudes : « l’empathie, l’aptitude à se motiver ou à persévérer dans l’adversité, à<br />
maîtriser ses pulsions et à attendre avec patience la satisfaction de ses désirs, la capacité<br />
de conserver <strong>une</strong> humeur égale et de ne pas se laisser dominer par le chagrin au point de<br />
ne plus pouvoir penser, et la capacité d’espérer » (Goleman, 1995).<br />
Goleman prétend que les personnes aux aptitudes <strong>émotionnelle</strong>s bien développées<br />
ont de me<strong>il</strong>leures chances que les autres de mener <strong>une</strong> vie heureuse et satisfaisante (tant<br />
au niveau professionnel que relationnel), indépendamment de leur QI. Goleman estime<br />
également que ces aptitudes peuvent faire l’objet d’un apprentissage (cité par Leroy,<br />
2004).<br />
Le modèle est intéressant et aisé à comprendre mais est insuffisant d’un point de vue<br />
empirique et ne peut être envisagé dans <strong>une</strong> optique scientifique.<br />
14